L'homme est un être de désir, mais est ce vraiment la cause de son malheur?
Publié le 11/03/2012
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\"Tous le malheur des hommes viens d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre\" Pascal \"les pensés\".
On peut partager se constat, tant il es vrais que l'horizon de nos aspirations ne se limite jamais a se qui nous est instantanément donner: dans notre rapport au monde, au autre est d'abord a nous même, nous aspirons a autre chose de se que nous avons déjà a se qui es déjà la.
L'homme est un être de désir, mais est ce vraiment la cause de son malheur?
On aurait envie d'objecter a pascal qu'un homme au repos absolu se priverais aussi de toute joie la chambre ressemblerais très vite a une prison.
I Le désir est l'essence de l'homme
-( Schopenhauer) Avant d'être une source de tristesse le désir est une condition essentiel de la vie humaine: désirais c'est d'abord inscrire son existence a une duré, puisque le désire est inséparable de la projection dans l'avenir ( de a représentation de sa satisfaction(du désire)).
Spinoza a mis en avant une conception très positive du désir: pour lui c'est le désir qui donne de la valeur a ces objets et non l'inverse: c'est parce que nous désirons une chose que nous la jugeons bonne, le désirable de préexiste au plaisir il est crée par lui.
Que le désir sois aussi cause de nos peines ne contredit pas ne contredit pas l'affirmation que le désir et la vie ne vont pas l'un sans l'autres. Notre condition d'être désirant est ambigu et nos peines en effet viennent souvent du désir non satisfait. Mais l'insatisfaction reste a son tour source de nouveau désire ne serais ce que par l'insatisfaction a vaincre les désires qui cause ces peines. Dans le même temps nos joies les plus intense nous viennes généralement de la satisfaction de nos désires les plus fondamentaux, et cette satisfaction est a son tour a l'origine de nouveau désire. On peut juger l'engrenage terrifiant et en tiré argument pour développer une conception pessimiste de la vie: pour Schopenhauer par exemple il est au mieux envisageable de réduire la souffrance inhérente a cette sorte de cycle infernale a son niveau minimale.
II Désir, manque, besoin
- Ambivalence du désir amoureux
Mais l'érotisme marque aussi le refus humain de réduire l'activité biologique de reproduction a sa pure naturaliser. Par le désir amoureux l'espèce humaine manifeste a nouveau son inaptitude a être satisfaite d'elle même. L'amoureux en cherchant sa moitié vise certes, a combler un manque, mais paradoxalement ce qu'il redoute c'est de se suffire a lui même. On pourrais dire en accord avec un certain nombre d'approche de ces questions de la psychanalyse, que l'amour consiste non seulement a demander a l'autre ce qu'on a pas, mais a obtenir de lui ce qu'il n'a pas de lui même. L'amour est en même temps c'est expérience contradictoire dans laquelle on veux être aimer pour sois même tout en refusant d'être suffisant a sois même; et dans laquelle parallèlement on aime l'autre pour ce qu'il est, tout en aspirant a ceux qu'il nous élise pour le métamorphoser.
- La classification des désirs
Il devient alors nécessaire de s'interroger sur la nature de nos désires pour proposer une classification de nos aspirations.
L'épicurisme distingue se qui est naturel et ce qu'il ne l'ait pas, mais surtout parmi les désires naturel, ce qui est strictement nécessaire a une vie heureuse et ce dont la satisfaction, tout en relevant de plaisir a proprement parlé naturel, n'est pas absolument indispensable a une vie humaine, sereine. (Nécessaire contraire de Contingent)
Le bute de cette classification n'est donc pas de limité a quête du plaisir a ce qui est strictement nécessaire a la survie biologique, (L'amitié par exemple fait partis des désirs naturel) car l'épicurisme n'est pas un ascétisme (l'ascèse est une discipline volontaire du corps et de l'esprit cherchant a atteindre une perfection), latitude ascétique apparait en Inde notamment en Inde notamment dans le yoga, et existe dans la plupart des religions personnel. Chaque tradition prescrit ces exercices souvent autour du jeûne et de la prière, mais on trouve aussi la méditation, l'abstinence sexuel.
Conclusion
Si la sagesse est maitrise lucide des désirs, elle ne ce confonds pas pour autant avec un renoncement ascétique. Le désir ne devient insensé que lorsqu'il prêtant subvertir la hiérarchies des valeurs et gouverner l'esprit. C'est ce que les grecs appeler la démesure \"hubris\". Ainsi Platon décrit il l'âme (l'âme pour Platon c'est l'esprit qui domine le corps) comme diviser en 3 partis:
- logos = raison
- thumos = courage/volonté
- epithumia = désir
Le désir n'est pas condamné en sois, ce qui est condamnable et qu'il veuille prendre le pas sur la raison et décider a sa place de ce qui est désirable. Dans cette lute intérieur: le thumos joue le rôle de se que nous appelons aujourd'hui la volonté.
La volonté est cette faculté qui, éclairé par la raison donne toute sa puissance au désir légitime et s'oppose de toutes ses forces au désir qu'il ne l'ait pas.
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