Doit-on chercher à dominer la nature ? Selon notre philosophie, l'évolution affective, sociale, technique et culturelle, suit une sorte de courbe ascendante. Elle est l’asymptote qui tend vers la perfection. Ce chemin, vers notre épanouissement nécessite évidement travail et remise en cause. La nature est un thème primordial pour nos contemporains. La domination de la nature est synonyme d’un pouvoir exercé sur elle, mais nous pouvons y voir également la notion d’une compétition, ou l’un domine, surpasse l’autre ou plus simplement encore la domination au sens figurer de maitrise d’un domaine. Si l’on considère la nature comme un environnement donné de l'homme, on peut sans doute dire que l'homme domine cet environnement naturel en lui désobéissant, c'est-à-dire en refusant de l'accepter tel qu'il est, en s'opposant à lui et en le modifiant par son travail. Ainsi l'homme crée-t-il contre la nature un monde artificiel qu'il maîtrise. Mais si l’on la considera comme un ensemble de lois, on ne voit pas comment l'homme pourrait dominer la nature en lui désobéissant, c'est-à-dire en désobéissant à ses lois, qui par définition sont universelles et inviolables (ainsi la technique humaine ne peut se soustraire aux lois de la nature). De plus, dans un contexte ou l’Homme maltraite la nature et se questionne sur les conséquences possibles de ses transformations, nous pouvons nous demander s’il est bien, éthique, de viser à dominer la nature. Modifiant celle-ci, la technique est-elle positive ou non ? L’Homme comme dominateur de la nature DE L’ANIMAL A L’HOMME : Qualité de vie La technique est l’ensemble des procédés et des méthodes fondés sur la connaissance scientifique, employés à la production, à la communication, etc. C’est par elle que l’Homme domine la nature. Elle l’a sorti de l’animalité en lui donnant nourriture abondante et variée, vêtements chauds et maisons solides. Elle permet de transformer la nature afin d’améliorer la qualité de vie des hommes. L’Homme, pour sa propre survie, est amené inévitablement à dominer la nature. Par exemple, l’utilisation d’Organismes Génétiquement Modifiés offre une production plus importante avec un coup faible, permettant de nourrir l’Humanité. Dans La Nouvelle Atlantide, Bacon, souvent considéré comme le fondateur de l’empirisme, présente une société utopique, l’île de Bensalem, fondée sur la recherche technique et scientifique. En connaissant « les causes, et le mouvement secret des choses », l’homme peut espérer pouvoir « réaliser toutes les choses possibles ». L’île devient le lieu de toutes les expérimentations ; sont notamment mises en œuvres des techniques de greffe sur des arbres permettant de modifier la nature, d’en accélérer les processus, de la faire produire des fruits « plus gros et plus sucrés ». L’anthropogénèse est donc une techno genèse. Ces transformations imposées à la nature se révèlent être d’une grande utilité pour l’homme, notamment du point de vue médical. On peut ajouter qu’au 20ème siècle, Bloch, dénonçant par ailleurs le détournement de la technique à des fins guerrières, prolonge par ailleurs, dans son principe espérance, les vues de Bacon. Le progrès de la technique permet également d’aider des gens par la médecine. On voit des femmes stériles avoir des enfants, des victimes de guerre ou des personnes mal dans leur peau utiliser la chirurgie esthétique… Ces améliorations apportent donc de la joie a l’Homme. De plus, n’a-t-on pas aujourd’hui la possibilité de voyager, communiquer avec le monde entier ? N’est-ce pas là une prouesse de la technique ? Elle nous permet de voir, par exemple avec des reportages une nature éloignée, dont nos ancêtres ne pouvaient avoir idée. Qui plus est, grâce à l’avion, au train, a la voiture, nous pouvons migrer de la mer aux montagnes, du désert à la ville en un rien de temps. En effet, une distance à parcourir qui prenait autrefois plusieurs jours, voir plusieurs mois, s’exécute maintenant en seulement quelques heures. Grace à la télévision, aux livres ou aux films, l’homme contemporain a une conscience globale de la nature que ses ancêtres n’avaientpas. Par exemple, un citadin n’ayant jamais voyage peut se sentir consterné par la menace de disparition des baleines alors même qu’il n’a aucun intérêt objectif à leur préservation. Ainsi la technique permet d’éveiller les consciences sur ce qui se passe dans le monde entier. Nous pouvons noter également que la technique apporte des machines qui facilitent le travail de l’homme. L’exemple le plus flagrant serait surement la mise en évidence que, de loin, les machines on permit une abolition de l’esclavage plus que les philosophes. C’est grâce à cette technologie que des tâches ingrates à l’homme ont été supprimées. ASPECTS ECONOMIQUES Les hommes, comme les animaux doivent, pour vivre, satisfaire leurs besoins. Ce qui distingue de prime abord l’homme à l’animal, c’est qu’il crée des moyens (outils, techniques) permettant de satisfaire ses besoins et qu’il transforme la nature par son travail. Le processus de travail se décompose en trois étapes distinctes: L’activité personnelle de l’homme, le travail proprement dit L’objet sur lequel le travail agit Le moyen par lequel il agit Aucunes ne peuvent être évitées. En transformant la nature, il se transforme donc lui-même. C’est à cette relation dialectique entre l’homme et la nature que Marx donne le nom de praxis. On aboutit finalement à la distinction des moyens de productions (matièrespremières, outils) au travail productif (l’activité de l’homme). Tout travail produit une valeur d’usage : un objet utile à la vie. Avec la division du travail apparait nécessairement une valeur d’échange : celui qui produit du blé contre une autre « valeur d’usage » comme du tissu par exemple. Apres un raisonnement tel que celui-là, comment réfuter que l’Homme, dans une société de commerce et d’échanges mondiaux, peut ne pas essayer de dominer la nature ? Car en effet, nous constatons bien qu‘il est inévitable pour créer et prospérer de dominer la nature. Cependant, cette modification de la nature n’a pas toujours de buts comme la survie, elle permet aussi à l’Homme de façonner un Univers dans lequel il sera confiant, rassure. L’alternative est donc la suivante : l'homme artificialise-t-il la nature pour satisfaire des besoins naturels ou bien pour affirmer son être ? La transforme-t-il pour avoir plus ou pour être à travers elle, pour se retrouver en elle ? Il se pourrait que l'enjeu du travail de la nature ne soit pour l'homme ni d'acquérir, ni de s'exprimer, mais de se constituer, de s'humaniser. NOTION DE COSMOS RASSURANT POUR L’HOMME Nous pouvons observer que dans toutes les civilisations, Egyptienne,Grecque, durant la Renaissance et encore aujourd’hui,l’Homme n’a eu de cesse d’essayer d’organiser l’univers, trouver de l’ordre, des lois quirégissent le monde. Comprendre le monde, là est la question. C'est avec le monothéisme que naît la conception de l'homme supérieur à la nature. Cette nature a été créée par Dieu pour l'homme qui peut en devenir le «maître et possesseur » (Descartes). Mais l’Homme, en dominant la nature n’essaie-t-il pas d’imposer à la nature des lois qui ne lui sont pas propres ? Par exemple, n’a-t-on pas tout d’abord affirme que la terre était plate et refuse d’admettre que c’était faux ? L’Homme travaille ce monde par le biais de la technique. Au-delà de la formation du moi individuel, c'est dans le Travail et dans l'Histoire que s’exprime la pleine puissance édificatrice. Travailler, c'est en effet nier la nature pour la vaincre, c'est construire des outils pour soumettre le monde extérieur à la forme humaine. Ainsi l'Homme humanise-t-il les choses et dompte-t-il la nature. Il exerce une activité pratique, expression qui désigne une transformation des choses extérieures, marquées, dès lors, du sceau de l'intériorité humaine. Dans sa dialectique du maitre et de l'esclave, Hegel souligne que bien qu'a priori le maitre soit plus libre, c'est bel et bien l'esclave qui travaille sur lui-même, « se forme et s'éduque », et devient plus libre que son maitre qui devient dépendant de cet esclave. Ainsi, la domination de la nature apporte à l’Homme une éducation. Nous pouvons ajouterque l’Homme, en dominant la nature grâce à la culture, se crée un Cosmos (univers pris en tant que système ordonné, harmonieux). C’est en dominant la nature qu’il y impose ses propres règles et a un sentiment de sécurité. Nous pouvons même allez plus loin en considérant que l’Homme cherche à transformer la nature, la dominer pour l’humaniser, la faire participer à son existence culturelle et historique. Façonner la nature a son image ou même à ses rêves, n’est-ce pas le désir de beaucoup d’entre nous ? Par exemple, des iles artificielles gigantesques en forme de palmier, une idée folle devenue réalité, au large de Dubai illustre parfaitement les transformations que l’Homme est prêt à accomplir sur la nature. L'ile The Palm Jumeirah, en construction depuis juin 2001, est donc actuellement en cours de finition. L’Homme, une place secondaire, derrière Dame Nature OUBLI DE L’AIDE INICIATIAL DE LA NATURE POUR L’HOMME, ROLES INVERSES DESORMAIS Cependant, l’homme a acquis un tel pouvoir sur la nature aujourd’hui que l’on peut se demander si dorénavant, toute recherche de progrès n’est pas amener à détruire la nature. Nous avons effectivement déjà inventé des technologies si efficaces qu’aujourd’hui, la question d’un travail sur la nature pour satisfaire ses besoins est souvent dépassée. Tel est l’idée développé par le philosophe Jonas. Pour celui-ci,l’homme est parvenu à posséder un tel pouvoir sur la nature qu’on peut juger qu’à présent celle-ci lui a été confiée de telle manière qu’il doit la protéger, en prendre soin. L’homme doit accepter que ses devoirs aillent au-delà de lui-même, de ses propres intérêts. C’est pourquoi il faut réviser les fondements de l’éthique afin de reconnaître un droit à la nature. Or ce respect ou cette sollicitude pour la nature, la science et la technique moderne les nient résolument dans la mesure où elles posent que la nature, en tant que soumise à la nécessité et au hasard, est indifférente et ne mérite d’attention que si elle est une servante de l’homme. Cependant, des catastrophes notables comme des tsunamis ou des tremblements de terre rappellent la puissance que garde la nature. En effet, l’homme se sert de la technique mais il est lui-même un être naturel. Comme le rappelle le mythe me Prométhée, la technique, symbolisée par le feu, n’a pas pour objet de remplacer la nature mais bien de la remplacer là la parcimonie de ses moyens et de ses dons se fait le plus ressentir pour l’homme. Il n’y a pas contradiction ni opposition, mais bien complémentarité. Nous pouvons penser à l’analogie macrocosme et microcosme chez les Stoïciens ou la nature c'est l'ordre, la perfection, ou le bonheur consiste à « vivre conformément à la nature », synonyme de raison, de destin, providence.L'homme s'y intègre sans chercher à la changer, encore moins à la violer. De nos jours, l’Homme n’est plus au service de la nature, bien au contraire. Tout devient possible avec la transformation de la nature. L’heure est à la normalisation. Par exemple, le désir d’avoir des enfants grâce à une mère porteuse est évoqué dans les années 1990. Cette idée montre l’oublie de l’humain, considéré comme une marchandise. Pourrait-on parler alors d’un enfant objet ? Et le rôle de la mère porteuse, est-il réellement envisagé ? Car durant la grossesse, la femme s’attache à l’enfant qu’elle porte. C’est en 1882 que toutes ces questions commencent à se poser avec la naissance du premier bébé éprouvette. C’est alors un tournant car la médecine ne se fait plus avec une gestion extérieure des corps mais intérieure. L’exemple est tel que l’on peut observer la dérivation de la médecine (qui soigne) en un domaine satisfaisant en l’occurrence un désir d’enfant. L’HOMME ET SES CONSEQUENCES SUR LA NATURE Il ne faut pas dominer la nature mais suivre ses exigences et respecter son autonomie, se plier à ses lois. Cela pourrait être prit comme une réflexion anthropomorphique de la nature, cependant, nous devons prendre en considération que nous sommes de prime abord des produits de celle-ci. En effet, est-ce parce que la nature apporte des ressources qui nous paraissentinépuisables qu’il faut les utiliser, les travailler en masse ? De quel droit pouvons-nous disposer d’elle ? Bien sûr, il ne faut pas ignorer le fait que beaucoup de ressources naturelles sont morte (comme l’eau) mais de quel droit nous appartiendrait elle ? Les générations futures n’ont-elles pas autant le droit de disposer de la nature que nous ? En prenant en compte le réchauffement climatique, la pollution, nous pouvons considérer un danger autant pour la nature que pour l’Homme. En effet, un clivage se forme entre la volonté d’expérimenter de nouvelles techniques, de consommer (le plaisir sans borne) et faire perdurer l’espèce humaine. De plus, une question éthique se pose. Peut-on par exemple accepter les clones, humains produit par la science ? Est-on suffisamment sure du résultat pour affirmer que cela ne dérèglera pas l’organisation actuelle du monde ? L'homme n'en constitue-t-il pas une partie ? Ne faut-il pas accorder à la nature les droits qu'elle mérite et la prendre comme mesure suprême pour organiser notre vie ? Dans le domaine du droit, ne faut-il pas aussi prendre la nature comme modèle? Si l'on veut édifier un droit positif, ne faut-il pas faire référence à un droit naturel et donc prendre la nature comme norme? Sans droit naturel, en effet, il n'est pas de norme régulatrice centrale s'opposant aux artifices du droit positif. Le droit a doncson fondement dans la nature, qu'il nous faut prendre comme modèle. De même, dans le champ artistique, n'est-ce pas la nature qui doit nous servir de règle ? Pour faire une belle statue ou un beau tableau, ne faut-il pas inscrire l'ordre naturel dans le domaine esthétique, artistique ? Les règles de l'art ne conduisent-elles pas à respecter les formes d'équilibre naturel ? Ainsi le sculpteur aura du respect pour les proportions du corps humain. Mais même si l'on considère la nature en exceptant l'homme, le projet de la maîtriser apparaît comme téméraire voire insensé. Car l'homme ne doit pas faire tout ce qu'il peut. Maîtriser les phénomènes au point de pouvoir les recréer de façon complètement artificielle, peut entraîner des désastres. En témoignent les nombreuses catastrophes écologiques qui ont eu lieu au cours de ces dernières décennies. A priori, il nous semble évident qu'il faille mettre toutes les forces de la nature au service de l'homme, aussi bien pour garantir sa survie que son bien-être personnel. Cependant, on ne peut nier la dangerosité de cette toute puissance lorsque l'on analyse toutes les catastrophes naturelles causées par l'homme (drames de Tchernobyl, de l'Erika ...). LA NATURE HUMAINE FABRIQUE UNE NOUVELLE NATURE Vouloir maîtriser la nature humaine, c'est ainsi vouloir comprendre l'autre pour anticiper et agir selon ça.Mais parce que l’Homme est libre, il sera toujours capable de faire dévier le cours ordinaire des choses, d'innover, de créer ses propres lois. Envisager la nature à laquelle il appartient en général, et une éventuelle « nature humaine » en particulier, d'un point de vue déterministe, revient donc à nier cette liberté pourtant si évidente qu’a l’Homme à utiliser son entendement. La création du nucléaire peut nous interpeler. La technique servait auparavant à améliorer les conditions de vie ou à augmenter la production. Cependant, nous créons maintenant de nouveaux processus. La philosophe Arendt se penche sur ce sujet. À l’époque pré moderne (celle de Descartes), la technique servait à « suppléer et multiplier les forces humaines ». À l’ère industrielle, on vit apparaître l’utilisation par l’homme des forces naturelles comme moyens de production (ex : le moteur à combustion). Ce qui advient avec la technique nucléaire, c’est la possibilité de « déclencher de nouveaux processus naturels », des processus auxquels la nature elle-même n’aurait jamais donné lieu. Arendt dit qu’à présent « nous faisons la nature », celle-ci se trouvant, à l’instar de l’histoire, soumise aux vicissitudes de l’action humaine. C’est là qu’apparait le danger, car l’industrie de guerre est aujourd’hui inhumaine et violente. Les armes sont massivement destructives. Ainsi l’Hommeutilise la nature contre elle. L’Homme doit simplement se remettre à sa place. La citation de Oren Lyons, Indien Iroquois exprime parfaitement cette idée : « L'homme croit quelquefois qu'il a été créé pour dominer, pour diriger. Mais il se trompe. Il fait seulement partie du Tout. Sa fonction ne consiste pas à exploiter, mais à surveiller, à être un régisseur. » Un respect de la nature en union avec l’Homme : l’écologie ? LE RESPECT Le respect est un sentiment éprouvé face à une valeur jugée éminente ou absolue, et qui conduit à s'interdire tout ce qui pourrait lui porter atteinte. Le respect est, selon Kant, le seul mobile subjectif possible de l'action morale désintéressée, c'est-à-dire d'une action déterminée objectivement par la seule représentation de la loi. Le respect est alors ce que l'on doit à autrui en tant que personne morale, éthique. Or pour la nature, dans tous les cas nous devons la respecter car, même pour ceux qui ne sont pas touchés par ce point de vue éthique, ils doivent la respecter même de manière intéressée car sans elle nous ne sommes rien. Rien ne dit, a priori, que le respect soit adéquat pour désigner la relation homme nature et en conséquence, que le respect de la nature soit un devoir. Si c’est le cas, quel genre de devoir est-ce ? Un devoir hypothétique, dans la mesure où nous y avons intérêt ? L’homme vit dans la nature etun irrespect de la nature conduirait à sa perte. A l’heure du réchauffement de la planète et du dérèglement climatique, le respect de l’environnement et donc de la nature, semble une évidence. Et pourtant, dans un monde tel que le nôtre, la nature fait surtout l’objet d’une connaissance scientifique ou d’une exploitation en vue de combler les besoins humains. Il nous arrive d’admirer la nature, mais admirer n’est pas respecter. L’écologie c’est l’étude de relations des êtres vivants avec leurs milieux, c’est donc un champ très vaste à développer. La construction, l’urbanisme, la prévention des risque, le développement durable, les transports etc sont des domaines ou l’Homme doit adapter son activité et ses besoin a la nature. Pour mettre en évidence l’importance de la nature, imaginons un contrat naturel induisant la mort de la nature ou de l’Homme. Le résultat est simple, dans les deux cas l’Homme est perdant. Il est donc, dès lors, évident qu’il faut user de la technique de manière éthique et responsable. L’importance de l’adaptation des hommes à la nature peut être illustrée par la citation de Charles Darwin « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le mieux aux changements. » Nous devons parvenir à transformer radicalement notre relation à l'énergie et au gaspillage.TOUT VIENT A POINT QUI SAIT ATTENDRE : EVOLUTION DES CONSCIENCES En quelques siècles, l'homme a acquis une puissance extraordinaire. Pour la première fois il a acquis la possibilité de s'auto détruire. Mais l'évolution est une pure merveille de synchronisation. La prise de conscience est la première étape du changement. À partir de là, toutes les énergies vont converger vers le problème pour le soigner. De nouvelles réflexions vont apparaître. Une multitude d'idées et de lois vont s'imposer face au réchauffement climatique. La conscience humaine est une faculté en évolution. Pour qu'un enfant atteigne sa taille adulte, il doit passer par chaque étape de croissance. L'humanité actuelle à un taux de conscience supérieur à celui des siècles précédents. Mais elle est inférieure à ce qu'elle sera dans les siècles suivants. Notre degré de réactivité actuel est adapté aux problèmes du moment. Certes, il est normal d'estimer trop lente, l'évolution de nos mentalités. C'est un bon moyen pour faire évoluer les choses. Mais ce sentiment n'est pas encore une réalité. L'espèce humaine bénéficie d'une organisation psychique et physique particulière. Nous avons les moyens d'appréhender intellectuellement l'ensemble de ses dangers potentiels et pouvons élaborer des stratégies pour les combattre, bâtir des systèmes pour s'en protéger. Extrêmement réactive, notre capacitéd'adaptation s'améliore en permanente. Durant des millénaires, le progrès s'est développé de façon inconsciente. Sans que nous puissions réellement réfléchir à son sens. Des règles morales, peu d'humain, une technologie limitée et le bon sens populaire, suffisaient à nous canaliser. Au moment où les freins naturels ne suffisent plus pour gérer l'humanité, sa conscience universelle émerge. L’apparition de partis politiques et d’associations écologiques se succèdent. Progressivement, un nouveau rapport à l'écosystème se met en place. Dans quelques générations, le respect sera la norme et l'abus, une marginalité. Nombreux sont les exemples qui montrent que l’évolution des consciences vers un raisonnement écologique a lieu et que l’Homme a tout de même sa place dans la nature. Par exemple, la création de villages écologiques se développe qui visent à mettre en application toute solution énergétique, alimentaire, médicale, éducative, architecturale, conciliant les intérêts de l'homme et ceux de la nature. CONCLUSION : Finalement, nous voyons que l’Homme ne doit pas chercher à dominer ni à être dominé par la nature mais plutôt de séparer les transformations vitales ou primordiales pour l’Homme de la nature des expériences néfastes. Il faut donc éviter l’utilisation de la science pour assouvir des désirs mais plus pour avoir une qualité de vie suffisante.