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L'histoire est elle le simple récit des faits tels qu'ils se sont passés ?

Publié le 06/04/2011

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L'histoire est elle le simple récit des faits tels qu'ils se sont passés ?

Commencez par vous demander pourquoi on vous pose cette question afin de déterminer le problème du sujet. On pourrait penser que l'histoire raconte ce qui s'est réellement passé. Si on prend l'histoire au sens de science qui porte sur le passé de l'humanité, on serait tenté de penser que l'historien fait le compte-rendu complet des événements de ce passé. Il est donc soumis à une objectivité et un devoir de fidélité par rapport aux faits. L'histoire recherche donc la vérité. Pourtant, l'historien ne peut faire que le passé ne se soit pas passé et s'il s'intéresse aux faits passés, c'est pour les comprendre à partir du présent qui est le sien et qui forme sa sensibilité, son intérêt bref son individualité. De plus, l'historien ne possède pas tous les éléments et doit faire des hypothèses là où manquent certaines données. Il faut donc se livrer à une interprétation qui implique l'intervention de la subjectivité, puisque l'histoire est avant tout une science humaine et que l'homme n'a pas la science infuse. A partir de là, c'est à vous de formuler la problématique du sujet. Nous vous conseillons d'utiliser par ailleurs notre moteur de recherche de la rubrique FAQ pour approfondir votre travail. Voilà donc les premières indications que nous pouvons vous donner. Faîtes nous part de l'évolution de votre réflexion et nous pourrons voir ensemble comment la faire progresser. Bon courage`

 

 

Ne doit-on attendre de l'histoire qu'un récit de ce qui s'est passé ? (Histoire)

Commencez par vous demander pourquoi on vous pose la question de manière à déterminer le problème du sujet et les pistes à suivre dans le développement. Il s'agit ici de s'interroger ici sur ce que nous apprend l'histoire, l'histoire à la fois comme science qui porte sur le passé de l'humanité et ce passé lui-même. La notion de \" récit \" est ambiguë, le langage courant ne fait pas la différence entre récit et histoire, on considère que c'est en gros la même chose , mais pour \" l'histoire \" en tant qu'il s'agit de la discipline de l'historien, il faut établir une différence. Le récit a en effet une connotation subjective que l'historien s'efforce au contraire de dépasser puisqu'il veut rapporter des faits et non des \" histoires \". Si on attend des \" récits \", on se trompe donc à la fois sur les objectifs réels de l'histoire en tant que discipline relevant d'une \" science \" et sur la nature même de l'histoire non plus en tant que connaissance mais en tant que déroulement d'événements auxquels on peut attribuer une causalité rationnelle, cela passant nécessairement par un travail d'interprétation. Maintenant, si \" récit de ce qui s'est passé \" signifie effort d'objectivité, alors cela peut être légitime, même si ce récit n'est jamais le simple compte rendu journalistique des événements. A partir de là, c'est à vous de formuler la problématique du sujet. Nous vous conseillons d'utiliser par ailleurs notre moteur de recherche de la rubrique FAQ pour approfondir votre travail (mots clé : histoire , historien , récit , temps , passé). Voilà donc les premières indications que nous pouvons vous donner. Faîtes nous part de l'évolution de votre réflexion et nous pourrons voir ensemble comment la faire progresser. Bon courage

 

 

L'Histoire peut-elle se faire sans récit? (Histoire)

Commencez par vous demander pourquoi on vous pose la question afin de déterminer le problème du sujet. Le terme d'histoire recouvre deux sens en français. L'histoire, c'est d'abord le devenir historique, mais c'est aussi la connaissance que l'historien essaye de constituer. Dans ce deuxième sens, l'histoire est donc avant tout un récit constitué par les historiens et qu s'attache à rendre compte objectivement des faits passés. Il ne semble donc pas que la question porte sur le deuxième sens que nous venons d'évoquer puisqu'il est lui-même synonyme de récit, à moins de s'interroger sur la place du récit comme document dans la constitution de l'histoire. On peut alors remarquer que le récit, le témoignage est un document parmi d'autre ne garantissant pas une réelle objectivité. On peut donc se demander si l'histoire au sens de devenir historique peut se faire sans récit. La première attitude consisterait donc à s'interroger sur la place du récit dans le devenir historique c'est à dire finalement sur le lien qu'il peut y avoir entre ces deux sens du terme histoire. A partir de là, c'est à vous de formuler la problématique du sujet. Nous vous conseillons d'utiliser par ailleurs notre moteur de recherche de la rubrique FAQ pour approfondir votre travail (mot clé : histoire , récit). Voilà les premières pistes que nous vous proposons. Nous espérons qu'elles vous seront utiles. N'hésitez pas à nous contacter pour nous faire part de vos difficultés et de l'évolution de votre réflexion.

 

Ne doit-on attendre de l'histoire qu'un récit de ce qui s'est passé ? (Histoire)

Commencez par vous demander pourquoi on vous pose la question de manière à déterminer le problème du sujet et les pistes à suivre dans le développement. Il s'agit ici de s'interroger ici sur ce que nous apprend l'histoire, l'histoire à la fois comme science qui porte sur le passé de l'humanité et ce passé lui-même. La notion de \" récit \" est ambiguë, le langage courant ne fait pas la différence entre récit et histoire, on considère que c'est en gros la même chose , mais pour \" l'histoire \" en tant qu'il s'agit de la discipline de l'historien, il faut établir une différence. Le récit a en effet une connotation subjective que l'historien s'efforce au contraire de dépasser puisqu'il veut rapporter des faits et non des \" histoires \". Si on attend des \" récits \", on se trompe donc à la fois sur les objectifs réels de l'histoire en tant que discipline relevant d'une \" science \" et sur la nature même de l'histoire non plus en tant que connaissance mais en tant que déroulement d'événements auxquels on peut attribuer une causalité rationnelle, cela passant nécessairement par un travail d'interprétation. Maintenant, si \" récit de ce qui s'est passé \" signifie effort d'objectivité, alors cela peut être légitime, même si ce récit n'est jamais le simple compte rendu journalistique des événements. A partir de là, c'est à vous de formuler la problématique du sujet. Nous vous conseillons d'utiliser par ailleurs notre moteur de recherche de la rubrique FAQ pour approfondir votre travail (mots clé : histoire , historien , récit , temps , passé). Voilà donc les premières indications que nous pouvons vous donner. Faîtes nous part de l'évolution de votre réflexion et nous pourrons voir ensemble comment la faire progresser. Bon courage

 

 

L'histoire n'est-elle que le récit des évènements passés ?

Commencez par vous demander pourquoi on vous pose la question afin de déterminer le problème du sujet. Il semble évident de commencer par dire que l’histoire porte sur le passé. En ce sens, on pourrait considérer que l’histoire consiste à restituer au présent des faits passés. C’est pourquoi on pourrait être tenté de définir l’histoire comme le récit des événements passés. Néanmoins, suffit-il de raconter ce qui s’est passé pour faire de l’histoire ? Vous pouvez noter que la notion d’histoire renvoie à une double réalité : elle désigne aussi bien la somme des événements passés que le récit sur ces événements, mais ce récit renvoie à son tour à tout un ensemble de difficultés. L’historien est celui qui semble alors faire l’histoire en la racontant. L’histoire semble alors relever d’une discipline littéraire puisqu’elle renvoie à la constitution d’un récit et d’ailleurs de grands historiens comme Michelet ou Voltaire furent de grands écrivains. Mais une telle approche de l’histoire ne risque-t-elle pas de perdre toute objectivité ? Pensez au sens de l’expression « raconter des histoires ». En d’autres termes, l’histoire est-elle un récit ou une science ? Ici, vous devez alors faire porter votre attention sur le souci et l’effort d’objectivité de l’historien en vous demandant si cette dernière est possible. En effet, si l’histoire est une enquête sur des événements passés, il n’y a d’enquête que par rapport à un présent qui est celui de l’historien. Si Fénelon pouvait dire que l’historien n’est d’aucun lieu ni d’aucun temps, il semble bien qu’il s’agisse ici d’un vœu qui nous éloigne de la réalité. Vous devez alors vous demander si on peut considérer l’histoire comme une science. Vous trouverez de nombreux éléments pour développer ces points en vous reportant aux sujets indiqués au bas de cette réponse. A partir de là, c'est à vous de formuler la problématique du sujet. Voilà les premières pistes que nous vous proposons. Nous espérons qu'elles vous seront utiles. N'hésitez pas à nous contacter pour nous faire part de vos difficultés et de l'évolution de votre réflexion.

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