L'histoire doit-elle être envisagée comme une suite d'événements fortuits et jamais prévisibles, ou a-t-elle des lois permettant d'en faire une science déductive ?
Publié le 20/06/2009
Extrait du document
1° Il y a du fortuit (rencontre de deux séries de causes indépendantes; Cournot); mais tout n'est pas fortuit (causes efficientes et causes finales); par suite, la prévision est possible. 2° Mais cette prévision, faisant abstraction de la rencontre, ne donne qu'une probabilité analogue possible d'autres séries de causes à celle de l'induction. Il y a bien des lois historiques, mais ces lois sont générales et non universelles (elles ne valent que dans la généralité des cas); par suite, elles ne permettent pas de constituer une science déductive.
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- S'il n'y a pas d'histoire proprement dite, là où les événements dérivent nécessairement et régulièrement les uns des autres en vertu de lois constantes (1), il n'y a pas non plus d'histoire, dans le vrai sens du mot, pour une suite d'événements qui seraient sans aucune liaison entre eux.
- S'il n'y a pas d'histoire proprement dite, là où tous les événements dérivent nécessairement et régulièrement les uns des autres, en vertu des lois constantes par lesquelles le système est régi, et sans concours accidentel d'influences étrangères au système que la théorie embrasse, il n'y a pas non plus d'histoire, dans le vrai sens du mot, pour une suite d'événements qui seraient sans aucune liaison entre eux. Cournot, Essai sur les fondements de la connaissance... Hachette page 460.
- S'il n'y a pas d'histoire proprement dite là où les événements dérivent nécessairement et régulièrement les uns des autres, en vertu des lois constantes par lesquelles le système est régi (.
- L'histoire n'est-elle que le récit d'une suite d'événements ?
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