L'être humain est-il libre selon darwin et descartes
Publié le 12/01/2011
Extrait du document
L’être humain est-il libre ?
Conception de l’être humain choisie.
Mon travail se concentrera sur la conception naturaliste de Charles Darwin et la conception rationaliste de René Descartes.
Conception de l’être humain de René Descartes.
Pour Renée Descartes l’homme sont tour d’abord un corps ET sa raison. La distinction qu’il fait entre le corps et l’esprit est un point important de sa philosophie. Selon lui le corps, la machine humaine, n’est qu’un ensemble de processus et phénomènes naturels. L’esprit, ou l’âme, de l’homme ne se manifeste que par le langage. Ainsi d’un point de vue extérieur, il est impossible de déduire que notre corps n’est pas seulement une machine qui se meut d’elle même. Notre conscience est selon Descartes ce qui nous distingue des animaux, qui eux ne serait qu’une machine, un ensemble de processus biologiques assurant la survie du corps. L’homme est également unique par sa capacité à s’élever au-dessus de ses instincts primaires grâce à la puissance et au contrôle de sa raison. Bref l’humain est avant tout un sujet.
Conception naturaliste de Darwin.
Selon Descartes, l’homme est avant tout de la matière organique, il n’est pas le fruit d’une conception divine, mais est plutôt le fruit d’une longue évolution biologique non orientée, régie que par les règles de la sélection naturelle. Contrairement à Descartes, Darwin pense que l’humain n’est pas un être à part de la nature, mais fait partie intégrante de la nature et se conforme donc à ses lois et ses règles. Selon Darwin donc, l’humain n’est qu’un animal parmi les autres. Bref l’humain est principalement un objet.
Descartes et la liberté humaine :
Selon Descartes, l’être humain est l’être humain est libre.
La capacité d’agir de l’être humain grâce à des raisonnements de plus en plus poussé représenterait pour Descartes la liberté. Certains diront que la liberté humaine est freinée par les « règles de la nature (physique) » cependant, la compréhension de ses lois permet désormais à l’être humain de les considérer non plus comme un frein à sa liberté, mais bien comme un obstacle qu’il est maintenant capable de contourner, grâce à sa raison. Bref selon les rationalistes, la liberté humaine réside principalement dans le progrès du savoir, et dans l’approfondissement des connaissances permettant de pousser toujours plus loin les limites de leur capacité d’action.
Si la logique Cartésienne nous incite a toujours suivre et écouter notre raison, on pourrait penser que notre raison forme une sorte de contrainte à notre liberté car elle pousse tout le temps à faire un choix plutôt qu’un autre. Cependant il n’en est rien car suivre sa raison consiste à agir selon notre nature d’être pensant. Par ailleurs, notre capacité à ignorer ou refuser se que notre raison nous présente comme une évidence constitue la preuve ultime de notre liberté, la liberté face à notre propre raison.
De plus il y a selon Descartes des actes totalement libres. Par exemple, si je décide de lever mon bras, il n’en dépend que de ma volonté et rien ne peut empêcher ma volonté de désirer lever mon bras dans les airs. Notre volonté peut également nous amener à faire des choix. Ainsi, si dans les deux affirmations, le ciel est bleu ou le ciel est vert, je peux opter pour la deuxième affirmation même si elle est fausse. Descartes nomme ce phénomène liberté d’indifférence, notre capacité à être la cause absolu de chacun de nos actes.
Darwin et la liberté humaine(
L’humain n’est pas libre
Pour les naturalistes la liberté humaine se décrit par la capacité de l’humain a s’adapter à son milieu par lui-même. Ce processus que l’on pourrait appeler « l’auto transformation » décrit la capacité que l’être humain a dirigé sa propre évolution. Bref, les êtres humains ont la capacité de modifier leur comportement, et ce, sans dépendre d’une modification de son environnement. Ainsi il se distingue de l’animal qui lui modifie son comportement en réponse à une transformation de son milieu. Comme le souligne André Langaney, l’homme est en fait « programmé pour apprendre » à la différence des animaux pour qui les apprentissages sont pour la plupart innés dès la naissance. L’homme à la possibilité de modifier et d’additionner les apprentissages, et ce, par lui même. Cette capacité à apprendre et à modifier son mode de vie en fonction de ses apprentissages constituerait, pour les naturalistes, la liberté humaine.
Comparaison des deux conceptions de la liberté
À REFAIRE.
Les deux conceptions de la liberté se rejoignent sur le fait que l’humain est maître de lui-même. Les rationalistes prétendent que la maîtrise de l’humain de sa propre raison lui permet de créer et d’innover afin de passer outre les obstacles que la nature lui impose, (exemple, l’homme est maintenant capable de voler et ce grâce aux avions qu’il a bâti grâce à sa raison). Les naturalistes, eux, proposent que l’humain est maître de sa propre transformation, et qu’il est ainsi maître de sa destinée.
Par contre les deux visions de la liberté diffèrent sur les même points que sur leur conceptions de l’être humain respective. Les naturalistes mettent beaucoup l'emphase sur le «physique» de l’être humain. Les rationalistes, quant à eux, mettent avant tout la raison et l’intériorité à l’avant plan.
Liens utiles
- GEORGES-FREDERIC-GUILLAUME HEGEL (1770-1831) L’homme possède un libre arbitre mais celui-ci n’a pas d’emblée l’ampleur que lui confère Descartes : le libre arbitre absolu s’acquiert au terme d’un long devenir historique.
- Si pour Descartes aucune preuve n'est nécessaire, si l'expérience suffit c'est parce que l'évidence du libre-arbitre est liée à notre conscience. Être conscient c'est en effet se savoir être, se savoir exister, et donc être face à la réalité qui nous entoure : j'ai le choix de faire ou non des études, j'ai le choix de pratiquer ou non un sport etc. On voit ainsi qu'être un être conscient c'est se sentir libre. La conscience nous donne l'intuition de notre existence, de notre présence a
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