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L'Étranger- Camus La Scène Du Meurtre

Publié le 26/09/2010

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Le meurtre, L'étranger Albert Camus  Avt le passage : «  le soleil se brisait en morceau sur le sable et la mer «  « Le petit bruit de la source «  « Le sable surchauffé me semblait rouge maintenant «  Occurrence du mot « même «    Intro : situer le passage fin 1ere partie.    I. La progression dramatique    * Progression physique de meursault.  * Revient à la source parce qu'il avait trop chaud. Son déplacement est lié à la chaleur. La lumière et la chaleur sont personnifiée si bien qu'elles sont rendues atroces/ « s'appuyait sur moi et s'opposait à mon avance « l.6  La mer aussi est personnifiée : « haletait de toute la respiration rapide et étouffée de ses petites vagues « : rapide, essoufflée, fatiguée.  « Je marchais lentement vers les rochers « : meursault se dirige vers le lieu du meurtre, mais la chaleur s'y oppose. Plus meursault lutte contre elle, plus il souhaite se rafraichir. Bien qu'elles s'opposent à son avance, la chaleur et la lumière sont motrices de déplacement du narrateur.  * Meursault est désigné physiquement : « sur mon visage, je serrais les dents, je fermais les poings « l.9  « Mes sourcils « l.61 « mes paupières « l.76, « mon front « l.80, « mes yeux « l.83  * Progression de meursault : « j'ai vu que le type de Raymond était revenu « l.25 + « quand j'ai été plus près «  « J'ai été surpris… pour moi c'était une histoire finie et j'étais venu là sans y penser « l.30 : avance vers l'arabe et pense que ce sera sans conséquences.  « Assez loin de lui, à une dizaine de mètres «.l.38 + « j'ai fait quelques pas vers la source « l.55, « j'ai fait un mouvement en avant «l.67, « j'ai fait un pas, un seul pas en avant «  Avance de meursault vers l'acte. Ce pas de trop va le mener au drame. = quelque chose d'étirer dans le temps. Ce drame est lié à la lenteur.    * Le hasard  * Le retour du personnage est une balade, promenade. Ils allaient partir. « rester ici où partir, revenait au même «  * Il va se retrouver face à l'arabe qui n'était pas son adversaire à la base.  « J'étais venu là sans y penser « : à cause de l'honnêteté de meursault, on le croit.  « Il était seul. Il reposait sur la nuque… « : Position non agressive. Mais meursault en avançant se retrouve face à lui et devient son adversaire.    * Le temps  * Si le meurtre à lieu c'est en lien avec ce qu'il s'est passé avant. : l'altercation de ce qui a précédé. Rendu par « même soleil, la même lumière sur le même sable « l.43   * Rythme de la phrase rend cette progression dramatique  * + « même éclatement rouge « l.1  * Le temps semble immobilisé « il y avait déjà 2heures que ta journée n'avançait plus… jeté l'ancre dans un océan de métal bouillant « l.48  * Point le plus fort, apogée de la chaleur, lumière, journée. Le temps semble accroché à ce moment pénible de la journée. => lié à l'avancée très lente du personnage.    La présence du temps a une signification importante. Il a un aspect fatal, comme si le personnage était le jouet d'une fatalité. Ceci donne un côté absurde à la scène.    II. La fatalité    * L'omniprésence des évènements naturels = éléments hostiles.  * Décor immobile et pourtant des idées de mouvement.  * Donné par la métaphore et personnification de la mer.  « Océan de métal bouillant « « la mer haletait… petites vagues « mvt sur place  « Plage vibrante de soleil «  « Murmure de l'eau « : lié au déplacement de l'eau.  La nature semble être un personnage lui-même, une force qui pousse le personnage au meurtre.    * Le rôle de la lumière    La lumière est très importante. Elle trouble la vision de meursault => « je devinais son regard «, « dansait devant mes yeux « = mirage que l'on peut avoir quand il fait chaud. « Mes yeux étaient aveuglés par ce rideau de larmes et de sel « = piquant, brûlure. Le terme « rideau « renvoi à quelque chose qui cache  Tout ce qui est de l'ordre de la lumière est source de confusion au lieu d'éclaircir les choses ?  « Peut être à cause des ombres sur son visage «    * Métaphores de la lumière en arme  « Épée de lumière «  « Longue lame étincelante «  « Glaive éclatant « = meursault se sent agressé par l'arable qui tire son couteau en premier.    * Des éléments hostiles qui conduisent au meurtre.  La chaleur est personnifiée. = influence néfaste sur meursault.  « Plage vibrante de soleil «  « Chaleur s'appuyait sur moi «  « S'opposait à mon avance «  Lié à cette personnification de la chaleur, il y a évocation de la brûlure qui fait de meursault une victime.  « À cause de cette brûlure… J'ai fait un pas en avant «  « À cause « est le lien logique fait par le narrateur qui montre la relation de cause à effet.  De plus la chaleur ajoute au trouble de la vue car elle provoque la sueur : « la sueur amassée… paupières d'un voile épais « = sueur qui aveugle meursault.    La confusion des perceptions chez meursault est perceptible par le mélange qu'il fait de l'eau et de la lumière  « La lumière a giclé « « pleuvoir du feu «  = incapacité du narrateur a distingué ce qu'il voit et ce qu'il ressent => le conduit au meurtre. Tout l'environnement lui est hostile.  * Attaque meursault : « rongeait « « atteignait « => idée de douleur    * La fatalité est liée aux registres tragique et pathétique  Fatalité :  * Sentiment divin  * On ne peut rien faire  * Impression d'une force qui pèse sur le personnage  * Voir feuille sur les registres    Connotation dans le mot « glaive « = image du glaive  « Ciel s'ouvrait …laisser pleuvoir du feu « = vision apocalyptique. fin du monde.  * La personnification et l'insistance sur le fait que c'est le front qui est touché. Le front est un organe vital.  « Le front surtout me faisait mal « « m'atteignait au front «. « Cymbales sur mon front «    Un environnement = apocalyptique  * Préparé avec « l'océan de métal bouillant «  * « la mer a charrié un souffle épais et ardent « suffocant  * « c'est alors que tout a vacillé « « ciel..toute son étendue « = impression de déchirure  Un aveuglement tragique (voir notes + lumière)    III. L'absurde    1. Une rupture d'équilibre    Expression d'un temps suspendu.  Structure en boucle de toute la première partie du roman. Evocation de la scène qui a commencé le roman. Impression que le temps se referme sur lui. Tout revient à la même chose. Fermeture en boucle.  « J'ai compris que j'avais détruit l'équilibre du jour, le silence exceptionnel « le plus que parfait signal que cette rupture montre qu'on ne peut pas revenir en arrière.  Acte de tuer = rupture de l'ordre de la nature.  = destruction du temps, de la nature, de sa propre existence.  Rupture exprimée par « alors tout a vacillé « + « tout a commencé «  Avant = meursault était heureux. Le fait qu'il ne s'en rendait pas compte a un coté absurde.  L'insistance sur les 4 coups a un aspect théâtral.    2. La responsabilité de ce personnage.    * Un personnage qui manque de volonté propre. « j'ai pensé que je n'avais qu'un demi-tour à faire… « « je savais que c'était stupide «  « Rester ici ou partir cela revenait au même «  Hésite à faire un pas en avant. Sait qu'il ne fait pas le faire.    * Un personnage enfant. Naïf  Lorsqu'il fait le rapprochement entre le soleil lors de l'enterrement de sa mère utilise le terme « maman « = enfantin  Transforme les choses : couteau => épée. « C'était comme une longue lame… «  Le terme « c'était comme « = joue à transformer le réel, cherche des métaphores.  Ce côté immature, donne un côté irresponsable à meursault.    * Le côté irresponsable est également rendu par le fait que meursault semble subir les événements.  Influence négative de la nature pousse meursault au meurtre.  « La gâchette a cédée « = éléments agissent par eux même.  + Côté absurde car l'arme ne lui appartient pas : il la prise a Raymond justement pour que celui-ci évite de tuer l'arabe. Tue une personne qui n'est pas son ennemi => absurde    * Utilise des articles définis pour designer son corps. = sorte de mise à distance.  Comme si le corps ne lui appartenait pas. => Pas responsable d'un corps qui ne nous appartient pas.    Le personnage est coupable mais n'apparait pas responsable. On a l'impression que tout lui échappe, tout agit hors de lui, sans lui.    3. Absence de prise de conscience.    Tout d'abord meursault tue quelqu'un qui n'est pas son ennemi.  A aucun moment il n'exprime un sentiment pour l'homme qu'il tue. Ni avant ni après le meurtre. Même pas de remords après le meurtre. Il exprime comme une constatation, qu'il a détruit son propre bonheur. Comme un enfant égoïste. Alors il rend l'acte encore plus horrible en tirant 4coups.  « J'ai tiré quatre fois sur un corps inerte « => article indéfini = mise a distance par rapport à l'homme qu'il vient de tuer. Comme si ce n'était que de la chair. Pas une âme.  N'importe quel homme.  Tout le côté irresponsable ou de légitime défense est détruit car il va tirer 4fois supplémentaires. Cet acte ressemble à de l'acharnement.  Comme si meursault ne se possédait plus, ou comme s'il accomplissait au contraire cet acte avec un sang froid inquiétant. L'adverbe « alors « qui souligne une conséquence comme si il voulait se venger de ce qu'il venait de perdre.  « Les balles s'enfonçaient sans qu'il y parut « = curiosité matérielle de ce qu'il vient de faire.    En même temps il ya dans ce passage une sincérité du narrateur qui ne cherche pas à cacher son acte. => rend cette situation absurde.    Le comportement des hommes dans ce monde semble ne pas avoir de sens.  On a dans cet extrait, centré sur le thème du meurtre.  Pb de la responsabilité qui est posé puisque meursault apparait comme étranger à ses actes, à lui-même, ce qui renvoi au titre du roman. Il y a abondance d'images symboliques qui semblent peser sur le texte comme une fatalité. Le narrateur a une responsabilité du meurtre ambigüe. Lié à cette responsabilité irresponsable, le narrateur montre, comme dans tout le roman, une sincérité à toutes épreuves.

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« « Océan de métal bouillant » « la mer haletait… petites vagues » mvt sur place« Plage vibrante de soleil »« Murmure de l'eau » : lié au déplacement de l'eau.La nature semble être un personnage lui-même, une force qui pousse le personnage au meurtre. * Le rôle de la lumière La lumière est très importante.

Elle trouble la vision de meursault => « je devinais son regard », « dansait devant mes yeux » =mirage que l'on peut avoir quand il fait chaud.

« Mes yeux étaient aveuglés par ce rideau de larmes et de sel » = piquant, brûlure.Le terme « rideau » renvoi à quelque chose qui cacheTout ce qui est de l'ordre de la lumière est source de confusion au lieu d'éclaircir les choses ?« Peut être à cause des ombres sur son visage » * Métaphores de la lumière en arme« Épée de lumière »« Longue lame étincelante »« Glaive éclatant » = meursault se sent agressé par l'arable qui tire son couteau en premier. * Des éléments hostiles qui conduisent au meurtre.La chaleur est personnifiée.

= influence néfaste sur meursault.« Plage vibrante de soleil »« Chaleur s'appuyait sur moi »« S'opposait à mon avance »Lié à cette personnification de la chaleur, il y a évocation de la brûlure qui fait de meursault une victime.« À cause de cette brûlure… J'ai fait un pas en avant »« À cause » est le lien logique fait par le narrateur qui montre la relation de cause à effet.De plus la chaleur ajoute au trouble de la vue car elle provoque la sueur : « la sueur amassée… paupières d'un voile épais » =sueur qui aveugle meursault. La confusion des perceptions chez meursault est perceptible par le mélange qu'il fait de l'eau et de la lumière« La lumière a giclé » « pleuvoir du feu »= incapacité du narrateur a distingué ce qu'il voit et ce qu'il ressent => le conduit au meurtre.

Tout l'environnement lui est hostile.* Attaque meursault : « rongeait » « atteignait » => idée de douleur * La fatalité est liée aux registres tragique et pathétiqueFatalité :* Sentiment divin* On ne peut rien faire* Impression d'une force qui pèse sur le personnage* Voir feuille sur les registres Connotation dans le mot « glaive » = image du glaive« Ciel s'ouvrait …laisser pleuvoir du feu » = vision apocalyptique.

fin du monde.* La personnification et l'insistance sur le fait que c'est le front qui est touché.

Le front est un organe vital.« Le front surtout me faisait mal » « m'atteignait au front ».

« Cymbales sur mon front » Un environnement = apocalyptique* Préparé avec « l'océan de métal bouillant »* « la mer a charrié un souffle épais et ardent » suffocant* « c'est alors que tout a vacillé » « ciel..toute son étendue » = impression de déchirureUn aveuglement tragique (voir notes + lumière) III.

L'absurde 1.

Une rupture d'équilibre. »

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