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L'Etranger, Albert Camus - Le meurtre de l'arabe

Publié le 30/07/2010

Extrait du document

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« C’était le même éclatement rouge… sur la porte du malheur. «    Dans ce passage, Meursault est retourné seul sur la plage après une altercation opposant son ami Raymond et deux Arabes. L'un d'eux est le frère de l'ancienne femme de Raymond. Le narrateur a sur lui le révolver de son ami : il l'avait forcé à le lui remettre pour éviter tout débordement. Il rencontre par hasard l'un des deux Arabes. Ce texte est crucial car il contient certains éléments d’accusation : le port du révolver, la décision de retourner sur la plage qui ont engendré le drame. A partir de ce moment la vie Meursault va basculer, c’est pourquoi ce passage se situe en fin de première partie. On peut se demander en quoi cette phase est déterminante dans la compréhension de la psychologie du personnage. Cet extrait présente une progression dramatique où le hasard joue un rôle majeur. Pourtant, de nombreux éléments insistent sur la fatalité de cette rencontre et l'absurdité de son dénouement.    I Une scène dramatique. 1) Le drame en marche Le drame est lié a la progression de Meursault : « je suis retourné vers la plage. « Il est revenu à la source parce qu'il avait trop chaud et la personnification de la chaleur montre bien à quel point elle était atroce :« son grand souffle chaud «. Il voit l'Arabe et dans un premier temps s'immobilise : « j'étais assez loin de lui, à une dizaine de mètres «. Puis il avance vers l'Arabe, sans que cela porte vraiment à conséquence : « J'ai fait quelques pas vers la source. L'Arabe n'a pas bougé. Malgré tout, il était encore assez loin «. Enfin, une action, soulignée avec insistance et comme étirée dans le temps montre le drame qui peut en découler : « A cause de cette brûlure que je ne pouvais pas supporter, j'ai fait un mouvement en avant «, « en me déplaçant d'un pas «; « Mais j'ai fait un pas, un seul pas en avant «. 2) Le rôle du hasard (les circonstances) -Le retour du personnage est présenté comme une simple promenade : « Rester ici ou partir cela revenait au même. […] je suis retourné et je me suis mis à marcher. «.Il se retrouve face à l'Arabe qui devient alors son adversaire, alors même qu'il est surpris de le voir à cet endroit : « j'ai été surpris un temps «. -L'Arabe se trouve dans une position d'abandon, dont semble rêver le narrateur : « il reposait sur le dos, les mains sous la nuque, le front dans les ombres du rocher, tout le corps au soleil «. Il est donc dans une position non agressive; c'est le hasard qui va conduire au dérapage final. Ce qui dramatise la scène est cette impression de temps suspendu, tout s’étire dans une sorte de répétition, de retour en arrière, d’étranges similitude . 3) Le temps suspendu -Le drame est relié à l'altercation qui a précédé : « C'était le même éclatement rouge « ; et plus loin : « C’était le même soleil, la même lumière sur le même sable qui se prolongeait ici «. La répétition de l'adv. « même « ainsi que le verbe « prolongeait « qui intensifient cette impression de suspension, signalent par là même que l'affrontement va se réitérer. De plus, le rythme ternaire de la phrase ajoute une profondeur dramatique à la scène. -Le temps semble de toute façon s'être même immobilisé : « Il y avait deux heures que la journée n'avançait plus, deux heures qu'elle avait jeté l'ancre dans un océan de métal bouillant «. La métaphore du navire qui jette l’ancre et qui stoppe ainsi sa progression est explicite. - Meursault enfin lui-même rapproche cette scène d'une autre journée qui a eu lieu au début du roman : « C'était le même soleil que le jour où j'avais enterré maman «. Cette comparaison donne l’effet que le temps n'a pas avancé. Le hasard, l'immobilité du temps renforcent l'aspect dramatique de cette scène; cependant, l'on peut se demander si leur présence imposante n'a pas une signification plus profonde : montrer que le personnage est le jouet de la fatalité et que le dénouement de cette scène relève de l'absurde. Tout au long du récit Meursault raconte comment des circonstances indépendantes de lui, de ses volontés, l’ont amené au meurtre.    II La fatalité (les circonstances indépendantes) 1) Omnipotence des éléments : un monde hostile a- Le décor est immobile (plage), mais semble pourtant en mouvement, impression donnée par les nombreuses métaphores : « océan de métal bouillant « ; « une plage vibrante de soleil «, et personnifications de la mer :« la mer haletait de toute la respiration rapide et étouffée de ses petites vagues «, de la rivière : « J’avais envie de retrouver le murmure de son eau «. Le décor est ainsi un personnage à part entière. b- La lumière joue aussi un rôle important puisqu'elle trouble la vision de Meursault. Ses yeux sont soumis aux incertitudes et à l'aveuglement : les verbes employés témoignent de l'imprécision de sa vision : « je devinais son regard «, « son image dansait devant mes yeux «, « mes yeux étaient aveuglés derrière ce rideau de larmes et de sel «. La luminosité, ici, loin de rendre plus claire la perception, est source de confusion : « Peut-être à cause des ombres sur son visage, il avait l'air de rire «. Ce qui conduit à la métamorphose du couteau en « épée « et en « glaive « et fait croire à Meursault qu'il est agressé. Les termes évoquant la lumière sont très nombreux dans ce passage et le mot « soleil « est répété huit fois, comme pour l'accuser. c- La chaleur également conduit au meurtre. Elle est personnifiée, ce qui en fait un élément vivant. Les verbes d'action insistent sur son influence néfaste sur Meursault : « éclatement rouge «, « Toute une plage vibrante de soleil se pressait derrière moi «, « s'opposait «, « s'appuyait «. Le personnage personnifie la chaleur pour souligner son intensité, il est guidé par ses sensations : « la chaleur s’appuyait sur moi et s’opposait à mon avance «, « son grand souffle chaud « L'évocation, à plusieurs reprises, d'une « brûlure « fait du personnage une victime. C'est cette brûlure qui le force à avancer vers l'Arabe : « A cause de cette brûlure que je ne pouvais plus supporter, j'ai fait un mouvement en avant «. Le lien logique « à cause de « montre bien la relation de cause à effet entre la chaleur et le premier pas vers le drame. De plus, la chaleur ajoute au trouble de la vue : «La sueur amassée dans mes sourcils a coulé d'un coup sur les paupières et les a recouvertes d'un voile tiède et épais «. La confusion des perceptions chez Meursault est visible dans le mélange qu'il fait de l'eau et de la lumière : « la lumière a giclé « : le narrateur est dans l'incapacité de discerner ce qu'il voit et ressent, ce qui va le conduire à l'irréparable. d- C'est tout l'environnement qui est hostile et qui attaque le regard du personnage : « ronger «, « sel «. 2 ) Le châtiment divin : la fatalité est marquée par la présence d'une force transcendante qui pèse sur le personnage. a- Tout un champ lexical indique ce rapprochement : « glaive «, « lame étincelante «, « le ciel «, ainsi que la personnification des éléments. b-L'insistance avec laquelle le texte souligne que c'est le front qui est touché prouve que l'agression se porte en un point vital du corps « le front surtout me faisait mal «, « lame...qui m'atteignait au front «, « je ne sentais plus que les cymbales du soleil sur mon front « (métaphores) c- L'apocalypse : le vocabulaire et les expressions concourent même à évoquer la fin du monde, l'Apocalypse « océan de métal bouillant «, « la mer a charrié un souffle épais et ardent «; « C'est alors que tout a vacillé «; « il m'a semblé que le ciel s'ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu «. Utilisation d’hyperboles pour restituer les sensations de Meursault. Le feu symbolise les Enfers et même l’océan qui devrait rafraîchir est aussi bouillant que le soleil. Le personnage semble en péril vivant dans sa chair même l’attaque des éléments déchainés.    III L'absurde 1)La rupture de l'équilibre - Le temps suspendu et la structure en boucle de la première partie du roman qui se clôt sur l'évocation de la scène qui l'a commencé montre un équilibre défaillant, où le temps se referme sur lui-même. Ceci confère au passage le rôle d'une fermeture en boucle de la première partie, comme si tout ce qui s'était passé entre ces deux moments n'avait pas eu d'importance. Tout revient à la même chose. - L'acte de tuer s'inscrit comme une rupture de l'ordre de la nature : « détruit l'équilibre du jour, le silence exceptionnel d'une plage où j'avais été heureux «. - Le bruit du revolver installe un avant et un après de la faute « J'ai compris que j'avais détruit l'équilibre du jour, le silence exceptionnel d'une plage où j'avais été heureux «. Le plus que parfait d'aspect accompli signale cette    rupture et montre qu'on ne pourra pas revenir en arrière. L'expression « alors tout a vacillé « indique qu'avant, tout était bien, que Meursault avait une vie tranquille et qu'il n'avait pas conscience de son caractère absurde. – L'expression « quatre coups brefs sur la porte du malheur « peut faire penser au théâtre : le théâtre de la comédie humaine se met en scène.    2) Un personnage responsable? D'abord, le narrateur semble manquer de volonté propre : « J'ai pensé que je n'avais qu'un demi-tour à faire et tout serait fini «, mais il ne le fait pas! « Je savais que c'était stupide « et pourtant il continue. Le crime n'est pas motivé, ni prémédité « Rester ici ou partir, cela revenait au même «, même s'il porte sur lui, cependant, l'arme de Raymond. – Il apparaît également comme un enfant : il parle de sa mère en employant le terme « maman «, ce qui est sans doute affectif, mais dénote aussi une absence évidente de maturité. De plus, il transforme la réalité : le couteau devient une « épée «. On le voit dans le tour « les cymbales du soleil sur mon front «, ou encore dans la phrase : « La lumière a giclé sur l'acier et c'était comme une longue lame étincelante qui m'atteignait au front « où l'expression « c'était comme « montre qu'il joue à métamorphoser le réel. – Par ailleurs, il est victime des éléments (lumière et chaleur) et est déresponsabilisé par leur influence négative. Et si la chaleur gêne les sensations de M. et engendre chez lui la douleur, comme l'indique la phrase: « le front surtout me faisait mal et toutes ses veines battaient ensemble sous la peau «, les déterminants employés :« les paupières «, « le front «, « la peau « suggèrent que le corps de Meursault ne lui appartient plus. Or, comment pourrait-il être responsable de ce qu'un corps qui n'est pas lui a fait? – Enfin, le pistolet semble avoir agi seul : « La gâchette a cédé «.Cet acte lui a échappé complètement, la responsabilité ne lui appartient pas. L'enchaînement des actes se déroule sur un mode passif : il ne s'agit pas de la volonté d'une conscience libre. La possession d'une arme, d'ailleurs, le place dans un état de toutepuissance, état qu'il n'a pas choisi puisque le pistolet ne lui appartient pas : « J'ai touché le ventre poli de la crosse «, ventre non plus maternel, mais engendrant la mort. Les expressions « au même instant «, « d’un coup « montrent qu’il perd d’un seul coup et complètement sa conscience. Il y a une confusion totale entre l’agression des éléments naturels et celle du couteau. Le personnage est coupable, certes, car c'est lui qui a tiré, mais il n'apparaît pas responsable : tout lui échappe et agit sans lui, hors de lui, ses actes autant que son corps, et semble soumis à la loi de l'absurde.  –    3) absence de prise de conscience Meursault tue quelqu'un qui n'était pas son ennemi (absence de motivation) et ne ressent aucun sentiment envers lui, ni avant, ni pendant, ni après le crime. – Après le meurtre, il n'éprouve aucun remords et ne pense qu'à l'équilibre du jour et à son bonheur maintenant en péril, comme un enfant égoïste. – Il commet alors un acte horrible, où une légitime défense éventuelle est réduite à néant : « Alors j'ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte «. Cet acte d'acharnement, accompli avec un sang-froid inquiétant, est introduit par l'adverbe « alors «, qui souligne qu'il s'agit d'une conséquence du meurtre : il y a là une logique chez le narrateur à se venger de ce qui a détruit son petit bonheur. Mais il ne prend pas conscience de l'horreur de son acte; au contraire, cela suscite sa curiosité : « où les balles s'enfonçaient sans qu'il y parût «. – La sincérité du personnage dans ce passage, qui ne cherche pas à cacher ou diminuer l'horreur de ce qu'il a fait, révèle l'absurde de la situation et de la vie. Le monde et les comportements n'ont pas de sens, c'est pour cela qu'il se permet de tirer sur un cadavre, juste pour voir. Camus dit à ce propos : « Il ya quelque chose en lui de positif, c’est son refus jusqu’à la fin de mentir «.    Conclusion : Ce passage, centré sur le thème du meurtre, pose le problème de la responsabilité. Il fait de Meursault un personnage étranger à ses actes et à lui-même, ce qui rejoint le titre du roman. L'abondance des images symboliques pèse sur le texte comme une fatalité et la responsabilité ambiguë du narrateur ainsi que sa sincérité et sa simplicité déroutante mettent en cause l'absurdité de la vie en montrant des comportements et un monde dépourvus de sens.

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« sentais plus que les cymbales du soleil sur mon front » (métaphores) c- L'apocalypse : le vocabulaire et lesexpressions concourent même à évoquer la fin du monde, l'Apocalypse « océan de métal bouillant », « la mer acharrié un souffle épais et ardent »; « C'est alors que tout a vacillé »; « il m'a semblé que le ciel s'ouvrait sur touteson étendue pour laisser pleuvoir du feu ».

Utilisation d'hyperboles pour restituer les sensations de Meursault.

Le feusymbolise les Enfers et même l'océan qui devrait rafraîchir est aussi bouillant que le soleil.

Le personnage semble enpéril vivant dans sa chair même l'attaque des éléments déchainés. III L'absurde 1)La rupture de l'équilibre - Le temps suspendu et la structure en boucle de la première partie du romanqui se clôt sur l'évocation de la scène qui l'a commencé montre un équilibre défaillant, où le temps se referme surlui-même.

Ceci confère au passage le rôle d'une fermeture en boucle de la première partie, comme si tout ce quis'était passé entre ces deux moments n'avait pas eu d'importance.

Tout revient à la même chose.

- L'acte de tuers'inscrit comme une rupture de l'ordre de la nature : « détruit l'équilibre du jour, le silence exceptionnel d'une plageoù j'avais été heureux ».

- Le bruit du revolver installe un avant et un après de la faute « J'ai compris que j'avaisdétruit l'équilibre du jour, le silence exceptionnel d'une plage où j'avais été heureux ».

Le plus que parfait d'aspectaccompli signale cette rupture et montre qu'on ne pourra pas revenir en arrière.

L'expression « alors tout a vacillé » indique qu'avant, toutétait bien, que Meursault avait une vie tranquille et qu'il n'avait pas conscience de son caractère absurde.

–L'expression « quatre coups brefs sur la porte du malheur » peut faire penser au théâtre : le théâtre de la comédiehumaine se met en scène. 2) Un personnage responsable? D'abord, le narrateur semble manquer de volonté propre : « J'ai pensé que je n'avaisqu'un demi-tour à faire et tout serait fini », mais il ne le fait pas! « Je savais que c'était stupide » et pourtant ilcontinue.

Le crime n'est pas motivé, ni prémédité « Rester ici ou partir, cela revenait au même », même s'il porte surlui, cependant, l'arme de Raymond.

– Il apparaît également comme un enfant : il parle de sa mère en employant leterme « maman », ce qui est sans doute affectif, mais dénote aussi une absence évidente de maturité.

De plus, iltransforme la réalité : le couteau devient une « épée ».

On le voit dans le tour « les cymbales du soleil sur monfront », ou encore dans la phrase : « La lumière a giclé sur l'acier et c'était comme une longue lame étincelante quim'atteignait au front » où l'expression « c'était comme » montre qu'il joue à métamorphoser le réel.

– Par ailleurs, ilest victime des éléments (lumière et chaleur) et est déresponsabilisé par leur influence négative.

Et si la chaleurgêne les sensations de M.

et engendre chez lui la douleur, comme l'indique la phrase: « le front surtout me faisaitmal et toutes ses veines battaient ensemble sous la peau », les déterminants employés :« les paupières », « le front», « la peau » suggèrent que le corps de Meursault ne lui appartient plus.

Or, comment pourrait-il être responsablede ce qu'un corps qui n'est pas lui a fait? – Enfin, le pistolet semble avoir agi seul : « La gâchette a cédé ».Cet actelui a échappé complètement, la responsabilité ne lui appartient pas.

L'enchaînement des actes se déroule sur unmode passif : il ne s'agit pas de la volonté d'une conscience libre.

La possession d'une arme, d'ailleurs, le place dansun état de toutepuissance, état qu'il n'a pas choisi puisque le pistolet ne lui appartient pas : « J'ai touché le ventrepoli de la crosse », ventre non plus maternel, mais engendrant la mort.

Les expressions « au même instant », « d'uncoup » montrent qu'il perd d'un seul coup et complètement sa conscience.

Il y a une confusion totale entrel'agression des éléments naturels et celle du couteau.

Le personnage est coupable, certes, car c'est lui qui a tiré,mais il n'apparaît pas responsable : tout lui échappe et agit sans lui, hors de lui, ses actes autant que son corps, etsemble soumis à la loi de l'absurde.– 3) absence de prise de conscience Meursault tue quelqu'un qui n'était pas son ennemi (absence de motivation) etne ressent aucun sentiment envers lui, ni avant, ni pendant, ni après le crime.

– Après le meurtre, il n'éprouveaucun remords et ne pense qu'à l'équilibre du jour et à son bonheur maintenant en péril, comme un enfant égoïste.

–Il commet alors un acte horrible, où une légitime défense éventuelle est réduite à néant : « Alors j'ai tiré encorequatre fois sur un corps inerte ».

Cet acte d'acharnement, accompli avec un sang-froid inquiétant, est introduit parl'adverbe « alors », qui souligne qu'il s'agit d'une conséquence du meurtre : il y a là une logique chez le narrateur àse venger de ce qui a détruit son petit bonheur.

Mais il ne prend pas conscience de l'horreur de son acte; aucontraire, cela suscite sa curiosité : « où les balles s'enfonçaient sans qu'il y parût ».

– La sincérité du personnagedans ce passage, qui ne cherche pas à cacher ou diminuer l'horreur de ce qu'il a fait, révèle l'absurde de la situationet de la vie.

Le monde et les comportements n'ont pas de sens, c'est pour cela qu'il se permet de tirer sur uncadavre, juste pour voir.

Camus dit à ce propos : « Il ya quelque chose en lui de positif, c'est son refus jusqu'à lafin de mentir ». Conclusion : Ce passage, centré sur le thème du meurtre, pose le problème de la responsabilité.

Il fait de Meursaultun personnage étranger à ses actes et à lui-même, ce qui rejoint le titre du roman.

L'abondance des imagessymboliques pèse sur le texte comme une fatalité et la responsabilité ambiguë du narrateur ainsi que sa sincérité etsa simplicité déroutante mettent en cause l'absurdité de la vie en montrant des comportements et un mondedépourvus de sens.. »

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