L'éthique de la médecine
Publié le 17/02/2015
Extrait du document
«
d'un corps humain vulnérable et d'une médecine chargée de lutter contre une nature hostile.
Ajoutons aux deux
vertus précédentes, science et pitié, une troisième, liée à la pratique médicale, l'art.
Rattrapée par l'éthique, la médecine peut alors être rapprochée de la religion car comme elle, elle s'en remet à
des officiants dévoués, chargés de combattre le mal.
Toutefois l'église jadis décernait de bienveillants viatiques
quand la Faculté impuissante se contentait d'accompagner le mourant.
Depuis, après d'appréciables progrès
ont permis à la médecine de remplir sa mission thérapeutique accompagnée, on pourrait l'espérer, d'un
accomplissement éthique.
Or il n'en est rien.
La froideur déprimante de l'hôpital, l'assistance hautaine des
spécialistes, marque de leurs compétences, sont des pièces d'indifférence dénoncées par des patients prompts
à la critique.
Plus grave : cette médecine conquérante ne connait plus de limites, plutôt que de louer ces
avancées prometteuses, on agite le spectre de dérive et de manipulations dangereuses.
Ainsi, contre l'intégrité
de l'homme, et de la développement de la science médicale, c'est maintenant à l'éthique de trancher..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Claude Bernard : Introduction à l'étude de la médecine expérimentale (fiche de lecture)
- Commentaire de texte : L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme de Max Weber
- La peine de mort et éthique
- SYSTÈME DE L’ÉTHIQUE D’APRÈS LES PRINCIPES DE LA DOCTRINE DE LA SCIENCE, Johann Gottlieb Fichte
- KNOCK ou le Triomphe de la médecine