Les troubles de l'humeur, les troubles somatoformes, les troubles de personnalité
Publié le 13/04/2011
Extrait du document
Les troubles de l’humeur : Déviation significative de l’humeur
Épisode dépressif majeur (la + courante et la + sévère des dépressions)
- Etat extrême dépressif
- Symptômes cognitifs
- Perturbations des activités corporelles et physiologiques
- Diminution marquée des activités habituelles, inaptitude à vivre et à ressentir un quelconque plaisir (ANHÉHONISME)
- Sans traitement, durée moyenne : 9 mois
- Âge de survenue : 25-29 ans
- Récurrence 80% - Qte moyenne (vie : 4 – Durée moyenne récurrence 5 mois
-
Conséquences possibles de la dépression majeure chez les enfants et les adolescents : + de risques de souffrir à nouveau :
- dépression
- troubles anxieux
- dépendance à la nicotine
- tentative de suicide
- abus de drogue et d’alcool
- sous-performance scolaire
- se retrouver parent à un âge précoce
LIEN entre anxiété et dépression :
- tous les dépressifs sont anxieux
- tous les anxieux ne sont pas dépressifs
Les troubles dépressifs
La dysthymie : épisodes dépressifs dont les symptômes sont + légers et qui est stable sur de longues périodes, voire 20 à 30 ans. Manque de sérotonine – Trop de noradrénaline
- On peut avoir une dépression majeure et la dysthymie en même temps
- 76% des enfants dysthymiques font une dépression majeure adulte
- Âge de survenue : 20 ans
La dépression suivant un deuil
- normale mais pas plus d’un an
- souvenirs intrusifs et douloureux
- nostalgie désespérée d’être séparée du disparu
- évitement de personnes ou d’endroits pouvant rappeler ce dernier
État maniaque
- épisode qu’un individu vit un plaisir extrême et une joie exagérée
- hyperactifs, très peu de sommeil
- idée de pouvoir accomplir tout ce qui est désiré
- élocution très rapide, parfois incohérente
- envol des idées
- dépenses excessives, dépenses autodestructives
- grande irritabilité vers la fin
- Anxiété et état dépressif
- Hypomanie : épisode maniaque à un degré moindre
- Durée moyenne : 6 mois
Les troubles bipolaires
- alternance entre les épisodes maniaques et dépressifs
- trouble cyclothymique : version + légère, mais + chronique
- Âge de survenue : 18 ans (type 1) – 22 ans (type 2)
- Problème majeur : la médication (car se sentent bien en épisodes maniaques)
- Type I : + maniaque
- Type II : +légère, mais chronique
- Type III : gènes ou une seule fois
- + soudain + aigu que la dépression
- après 40 ans, survenue très rare
- 19% taux de suicide (phase dépressive)
- même traité, les difficultés persistent
6 spécifications de base pour le trouble de l’humeur
- atypique (non conforme)
- mélancolique
- chronique (+ que 2 ans)
- catatonique (absence totale de réaction)
- psychotique (avec épisodes de psychose)
- post-partum (50% au deuxième enfant)
3 types d’évolutions :
- évolution longitudinale (trouble avec une histoire)
- avec caractère saisonnier (dépression)
- avec cycles rapides (troubles bipolaires)
Causes :
- très variables
- biologiques (variables génétiques et familiales : lien de parenté, jumeaux, femmes + cerveau, neurotransmetteurs : pas assez de sérotonine)
- psychologiques (événements stressants, style cognitif négatif)
- sociales (relations conjugales, appartenance sexuelle, soutien social)
2 types d’erreurs cognitives :
- l’inférence arbitraire (Tirer une conclusion générale à partir d’un événement)
- la sur-généralisation (généraliser une conclusion, exagérer sur tout)
Traitements :
- antidépresseurs
- traitements chimiques
- lithium (sel – bipolaire
- thérapie électroconvulsive
- thérapie par simulation magnétique transcrânienne
- thérapie cognitive (travailler les pensées)
- autres psychothérapies
- exercice physique 3x/sem. 30min. 4 mois
Personnalité :
- stable
- façon qu’on réagit aux expériences
- ce qui est attendu par la société
Troubles de la personnalité
- chronique
- origine dans l’enfance
- diagnostic à l’âge de 18 ans et plus
- envahissant
- ne peut créer aucune souffrance chez l’individu, mais cause des problèmes pour l’entourage
- très difficile à traiter
- problème de degré plutôt que de type
- ne devrait pas être du « oui » ou « non »
3 groupes de troubles de la personnalité :
GROUPES A – Comportements bizarres
- Trouble de la personnalité paranoïaque
- Trouble de la personnalité schizoïde
- Trouble de la personnalité schizotypique
GROUPES B – Manque d’empathie
- Trouble de la personnalité antisociale
- Trouble de la personnalité borderline (état-limite)
- Trouble de la personnalité histrionique
- Trouble de la personnalité narcissique
GROUPES C – Anxieux et craintif
- Trouble de la personnalité évitante
- Trouble de la personnalité dépendante
- Trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive
Paranoïaques : tendue, hostile, méfiante, soupçonneuse vis à vis des autres sans justification, très sensible à la critique, tendue, prêt à bondir si offensé, besoin excessif d’autonomie
1) Relation potentielle avec la schizophrénie 2) regard mal adapté sur le monde 3) Éducation des parents : surprotecteurs 4) erreurs de jugement 5) facteurs culturels : prisonnier, sourde, immigrant 6) les pensées sont un moyen d’expliquer leur comportement
Traitements : thérapie cognitive (essayer de changer la façon de voir le monde)
Schizoïdes : détachement envers les relations sociales, éventail très limité d’émotions en situation interpersonnelles, paraissent distant et froid, ne désirent pas la proximité, les relations sexuelles et amoureuses, ne semblent pas affectés par la louange et la critique, observateurs + que participants
1) timidité infantile 2) éducation parentale 3) manque de dopamine (+ détaché)
Traitements : Pronostic : mauvais – Développer les relations sociales
Schizotypique : typiquement isolées à l’image des schizoïdes, comporte de façon bizarre (mode relationnel, comportement, pensées, tenue vestimentaire) Ils ont des idées de référence (croire que tout ce qui arrive se rapporte à soi), pensée magique (bon clairvoyant, sentent les esprits)
1) prédisposition génétique 2) ont le même génotype que les schizophrènes 3) ont un phénotype différent que les schizophrènes 4) grosses de la mère (grippe) 5) lésion dans l’hémisphère gauche
Traitements : développer des habiletés sociales, s’assurer que leur vie leur convient (acceptation), on peut donner le même médicament que les schizophrènes mais trop d’effets secondaires
Antisociale : prédateurs sociaux, manipulateurs, agressifs, menteurs, tricheurs, séducteurs, brisent des cœurs, des espoirs anéantis, des portefeuilles vides, dénués de conscience et d’empathie, s’approprie ce qu’il veut égoïstement et font ce qui leur plaît et viole les normes sans la moindre once de culpabilité. Ne font pas la différence entre le vrai et faux, abus de substance 83%
Chez l’enfant : frapper, mordre, délinquants 1) interaction gènes environnement 2) Hypothèse de sous excitabilité 3) absence de peurs 4) incapable de s’arrêter 5) éducation parentale
Traitement : ne veulent pas se faire traiter, incarcération
Borderline : aime ou déteste, manipulateur, Trouble de la personnalité le plus courant (2-3%), Instabilité générale émotionnel et relationnel, entretien des relations tumultueuses craignant l’abandon, Manque de contrôle dans les émotions, Adoption fréquent de comportements suicidaires ou automutilateurs. Passe de la rage à la dépression profonde, forte impulsivité, sensation de vide courante et permanente
1) le génotype est le même que les troubles de l’humeur , mais le phénotype est différent
2) se souviennent davantage des mauvais souvenirs 3) 91% abuses sexuels 4) 92% négligences parentales
Traitement : thérapies spécialisées (centre), antidépresseurs
Histrionique : exagérément théâtral, maniérisme théâtral, expriment leurs émotions de façon exagérée, vaniteux et égotique, séducteur, font très attention è leur apparence extérieure, cherche è être rassurée, impulsif, difficulté à différer toute gratification, grand besoin d’impressionner, femme
1)2/3 ont une personnalité antisociale, génétique
Narcissique : haute opinion de soi, exagérer leur talent, Narcisse (dieu grec), sens excessif de leur propre importance, préoccupe démesurément de l’attention que l’on porte, dénués de compassion ou empathie, ne se sentent à l’aise que lorsqu’on les admire, folies de grandeur, exigent et attendent beaucoup d’attention spéciale, exploitent les autres, peu d’empathie, très arrogant, déprimés
1) les enfants sont pris au stade d’égoïsme. Traitement : approche cognitive
Évitante : extrêmement sensible à l’opinion des autres, estime de soi basse, très peu d’amitié, extrêmement dépendante des personnes avec lesquelles elles se sentent en sécurité, peur anxieuse du rejet, pessimiste à propos du futur. 1) éducation parentale (parents rejetant) 2) Isolat5ion durant l’enfance 3) Influence biologique Traitement : désensibilisation systématique pour se valoriser
Dépendante : dépendent des autres pour des décisions banales ou non, crainte irrationnelle de l’abandon, acceptent les opinions des autres même s’ils sont d’accord juste pour ne pas être rejeté, désire de développer et conserver des relations chaleureuses – Soumission – Timidité – Passivité
1) la mort précoce d’un parent 2) la négligence parentale 3) le rejet parental 4) l’attachement parent-enfant Traitement : patient idéal… les emmener à être indépendantes
Trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive : Il n’y a qu’une seule façon de faire les choses, perfectionnisme empêche de terminer.., craignent que ce qu’ils font ne soit pas assez bien, rigidité considérable, relations interpersonnelles tendues, besoin de tout contrôler, profil des enfants surdoués, profil des tueurs en série, peur de perdre le contrôle
1) éducation parentale (parents rigides, respect des normes), contribution génétique
2) Traitement : la relation, trouver ce qui fait peur de perdre le contrôle
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