Devoir de Philosophie

Les tragiques, Aggripa D'aubigné

Publié le 16/12/2012

Extrait du document

Les tragiques (1616) Agrippa d’Aubigné (1552-1630) Introduction   Aggripa d’Aubigné est issu d’une noble famille prostestante et très jeune il prend part au combat qui oppose catholiques et protestant dans les guerres de religions qui divisent le pays dans la 2è moitié du XVIè. Il est blessé au combat et choisit de se retirer, il décide de troquer son épée contre une plume. Il commence son œuvre majeure Les tragiques : un long poème consacré aux malheur des protestants. L’œuvre est divisée en 7 chants. Le 1è est issu de notre extrait intitulée « Misères «. Il décrit la France déchirée par les guerres de religions à travers l’allégorie d’une mère impuissante face à la violence de ses deux fils. Lecture du texte Comment D’Aubigné utilise-t-il la force du language poètique pour dénoncer un mal de son temps : les guerres de religions. I) Un tableau allégorique caractérisé par la souffrance et la violence : la force du langage poétique. A)    La représentation allégorique d’une France qui souffre B)    La mise en scène réaliste du combat   II) L’engagement du poète en faveur de la cause. A)    La mise en scène d’une famille : une stratégie argumentative B)    L’opinion du poète   Conclusion Les jeux de sonorité, les jeux de rythme et la force du langage poétique ont une visée argumentative. Ce poème est un témoignage. D’Aubigné raconte ce qu’il a vécut pendant les guerres de religions. Cependant la poésie n’est pas toujours argumentative. Ouverture : Candide->conte philosophique chap. 3 Le dormeur du val, Arthur Rimbault Familiales, Prévert I) Un tableau allégorique caractérisé par la souffrance et la violence : la force du langage poètique. A)   La représentation allégorique d’une France qui souffre.   Allégorie de la France : donner un aspect concret à une idée abstraire. « La France une mère « v.1             Une mère et ses deux enfants -> plus évocateur             Les deux frères sont en train de faire périr leur mère. v.2, l’ordre est inversé « affligée parce qu’elle est chargée «, « chargée « est mis en valeur pour montrer à quel point elle est chargée. Champ lexical de la souffrance v. 15-16 : « soupir «, « cris «, « pleurs « -> gradation croissante, les termes sont de plus en plus poussés. Anaphore : répétition en début. Répétion de « ni « v.15-16           -> Quoi que fasse la mère, cela n’arrêtera pas les deux frères Chiasme v.15 « ni les soupirs ardents, les pitoyables cris « -> douleur de la mère. Assonance : répétition de la même voyelle. V.15-16 en [i]->son aigü, de douleur. Antithèse : 2 termes opposés. V.22 « Mi-vivante mi-morte «-> la mère est agonisante. Aspect anormal. v.22 le rythme se brise. 6//3/3 -> agonie   è Registre pathétique : douleur, agonie. Faire réagir réagir le lecteur-> pitié, compassion     B)    La mise en scène réaliste du combat Champ lexical de la violence (rose) : « coups «v.4 ; « empoigne «v.3 ; « brise «v.5 -> gradation croissante, les termes sont de plus en plus violents. La violence du conflit est croissante. ->dénonce l’horreur de la guerre. Métaphore v.14, champs=mère  Allitération : répétition de consonnes. V.15-16 en [r]->son dur Assonance en [ou] v.17-18-> accentue la violence Allitération en [d] v.8->violence de détruire l’autre.     II) L’engagement du poète en faveur de la cause. A)   La mise en scène d’une famille : une stratégie argumentative   Champ lexical de la famille : « mère «v.2 ; « enfants «v. 2 ; « frère «v.9 ->absurdité du combat. Le terme « besson «->jumeau reflète encore plus l’absurdité du combat. Il montre que les deux religions sont presques semblables. Champ lexical de la maternité (vert) « sein «, « amour maternelle «, « doux lait « Synecdoque : une partie pour désigner un tout.  sein -> femme  ->les deux fils ne sont pas reconnaissants envers la mère qui les a nourrit. Référence biblique : « Essau «, « Jacob «. Les deux frères sont présentés comme des bessons et ne devrait pas se séparer, se battre.   B)    L’opinion du poète   Le poète accuse les deux religions. V.23 « mutins «,v.31 « félons «, v.20 « ils se crèvent les yeux «-> forme pronominale qui montre qu’ils se font mal mutuellement, ils se font donc mal à eux même. V.15 à 19-> les déterminants au pluriel montrent que les deux religions sont coupables. Cependant, l’auteur prend partie : -il défend les protestants.    ->modalisateur « juste «.    v.26 « celui qui a le droit «->jacob->protestants -il est contre les catholiques Adj « orgueilleux « v. 3, « ce voleur acharné «v.7. L’adjectif « ce « prend une valeur péjorative. Les actions violentes sont associées au catholiscisme-> « empoigne «, « faire dégat «->champ lexical de la destruction. Prosopopée de la France : donner la parole a quelqu’un qui ne peut pas parler. L’auteur prend parole à travers la mère pour renforcer l’accusation vis-à-vis des deux fils. Oxymore v.33 « sanglante géniture « + allitération en [p] pour souligner l’oxymore.  

« Conclusion Les jeux de sonorité, les jeux de rythme et la force du langage poétique ont une visée argumentative. Ce poème est un témoignage.

D'Aubigné raconte ce qu'il a vécut pendant les guerres de religions. Cependant la poésie n'est pas toujours argumentative. Ouverture : Candide->conte philosophique chap.

3 Le dormeur du val, Arthur Rimbault Familiales, Prévert I) Un tableau allégorique caractérisé par la souffrance et la violence : la force du langage poètique. A)   La représentation allégorique d'une France qui souffre.   Allégorie de la France : donner un aspect concret à une idée abstraire.

« La France une mère » v.1             Une mère et ses deux enfants -> plus évocateur             Les deux frères sont en train de faire périr leur mère. v.2, l'ordre est inversé « affligée parce qu'elle est chargée », « chargée » est mis en valeur pour montrer à quel point elle est chargée. Champ lexical de la souffrance v.

15-16 : « soupir », « cris », « pleurs » -> gradation croissante, les termes sont de plus en plus poussés. Anaphore : répétition en début.

Répétion de « ni » v.15-16           -> Quoi que fasse la mère, cela n'arrêtera pas les deux frères. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles