Les Soviétiques quittent l'Iran
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
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pas impossible.
Les terres du littoral côtier sont extraordinairement fertiles.
Mais où est la main-d'oeuvre? Dans la sierra.
Il fautl'attirer à la côte.
C'est moins facile parce qu'il faut convaincre les Indiens, qui ne descendent pas volontiers du haut plateau dansles terres chaudes et humides.
Un nouveau Pérou
Un nouveau Pérou est né au début du siècle.
L'industrie minière y a pris un essor considérable; boom du pétrole et ducaoutchouc dans le Nord, extension des plantations de canne à sucre, de coton et de riz dans le Sud.
Parallèlement à l'extensiondes mines; pétrole (douzième producteur mondial), argent, zinc, (premier producteur en Amérique du Sud), plomb, cuivre, or,fer, l'industrie péruvienne a connu un développement considérable dans les quinze dernières années.
On compte déjà six centmille travailleurs dans l'industrie (textile, alimentaire, pâte à papier, industries chimiques).
Malgré cette richesse nouvelle, qui fait du Pérou l'un des pays d'Amérique du Sud aux perspectives économiques les plusbrillantes, la question agraire demeure préoccupante pour les mêmes raisons que dans les autres pays andins.
Le tiers des terrescultivées se trouve sur la côte.
Dans son ensemble, l'agriculture péruvienne demeure une agriculture de subsistance.
Et ledéséquilibre croissant entre la côte et la sierra (où vit pourtant encore plus de 60 % de la population) préoccupe justement legouvernement de Lima.
L'exemple bolivien
Reste la Bolivie.
C'est des trois pays andins le seul qui ait officiellement proclamé la réforme agraire.
C'est le seul qui ait décidéde redistribuer la terre selon des normes plus rationnelles et plus humaines.
Je visitais les mines d'étain de Milluni, en Bolivie, à 4 600 mètres d'altitude.
Le chef de chantier, un Bavarois taciturne, m'avaitd'abord entraîné dans les galeries où chuintaient des ruisseaux glacés.
Un instant on apercevait sous les casques les larges visagesbruns des ouvriers.
Et chaque fois le même salut : " Adios, companero ! " (Salut camarade !).
Où était la servilité des hommes del'altiplano et leur obséquieux : " Buenos dias, patron! "...?
En sortant de l'étroit boyau, le jour parut encore plus cru.
Le Bavarois s'était arrêté, arrachant machinalement la boue ocre quimaculait ses bottes.
Il regardait les ouvriers : " Actuellement ce sont eux qui commandent, dit-il lentement.
Ici il y a cinq centsouvriers.
Cent cinquante d'entre eux au moins ont des mausers et des munitions...
Demain, s'ils voulaient! Ces hommes-là ontsauvé la révolution il y a trois ans.
Un soir les milices ouvrières ont quitté Milluni.
A La Paz les combats de rue faisaient rage.L'issue était incertaine...
Leurs intervention a été décisive ".
Non, la révolution bolivienne du 9 avril 1952 n'a pas été une révolution comme les autres.
Rien d'un pronunciamiento! Elle a étéfaite véritablement par le peuple.
Trois jours de combats et 1 500 morts ! Elle a installé au pouvoir un gouvernement, celui duprofesseur d'économie politique Paz Estenssoro, qui poursuit depuis trois ans l'une des expériences les plus difficiles et les pluspassionnantes de toute l'Amérique du Sud.
Car ce qui se passe ici n'intéresse pas seulement la Bolivie, isolée, méconnue, tragiquement adossée aux Andes.
Avec la malheureuse guerre du Chaco en 1932, la Bolivie a été un peu plus mutilée, un peu plus repoussée vers les Andes.
Aucours de cette guerre, les Indiens de l'Altiplano ont été décimés.
Mais de cette épreuve va sortir la " génération du Chaco ", unegénération amère, déçue, qui fournit des cadres au Mouvement national révolutionnaire, fondé par Paz Estenssoro en 1942.
LeMNR s'empare une première fois du pouvoir en 1943.
Comme l'aprisme au Pérou, c'est un parti de la classe moyenne.
Commel'aprisme, c'est un mouvement sans doctrine rigoureuse, essentiellement nationaliste, où l'on retrouve des influences socialisanteset fascisantes.
Au début les sympathies du MNR pour l'Allemagne nazie ne sont pas niables.
Chassé une première fois du pouvoir en 1946 (Estenssoro s'enfuit en Argentine, ce qui le fera soupçonner plus tard depéronisme), le MNR y revient plus puissant que jamais grâce cette fois à l'action des syndicats ouvriers, qui font leur entrée sur lascène politique bolivienne.
La réforme agraire, proclamée le 2 août 1953 par le gouvernement Estenssoro, est un exemple pour toute l'Amérique latine, ettout particulièrement pour les pays andins.
Pour les Etats-Unis il s'agit de savoir si le seul pays possédant d'importants gisementsd'étain en dehors de l'Asie du Sud-Est pourra définitivement briser les structures féodales du passé sans être menacé par lecommunisme.
Pour l'opposition conservatrice et les seigneurs de l'étain réfugiés à l'étranger, il n'y a pas de doute : la Bolivie est déjàcommuniste, la propriété privée est en passe de disparaître, la religion est persécutée et des milliers de prisonniers politiques (au.
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