Les raisons de la décision d'investir connaissent-elles des évolutions
Publié le 23/11/2011
Extrait du document
sujet pour aboutir à une réponse (eh oui il faut répondre au sujet), claire et pertinente:
A-Les mots-clés
* Quels est (sont) le(s) concept(s) à définir ici ? Investissement
* Quelle définition ? Flux qui alimente le stock de capital fixe ou acquisition de biens de production
durables.
B-Les consignes :
* A quel type de sujet avons-nous affaire ici ? ……1-Analyse ; 2-Débat ; 3 Liaison ; 4-Comparaison.
* Pourquoi ? En rajoutant dans quelle mesure le sujet reste le même, en outre si il faut s’interroger si (oui
ou non) les déterminants de l’investissement ont changé (ce qui fait débat).
* Quel plan devrez-vous alors adopter I-Oui ….II-Mais
C-Problématisation
Les raisons de la décision d’investir connaissent-elles des évolutions ?
Le cours traite-t-il de cela ? Oui Quelles réponses Quels types
Où ? Section II peut-on donner à d’évolutions
Comment est structurée cette partie ? cette question ? peut
distinguer ?
Raisons de la volonté Raisons de la capacité Oui Non Conjo stru
d’I d’I nctur ctur
elles elle
1-débouchés 1-profits s
2-concurrence 2-rentabilité fi/ éco
3-prix relatif K / W
4-capacités P
inemployées
3-taux intérêt
4-partage VA Tous les
déterminants
Lequel des
importe ici ?
2 ont-ils évolué ? structurelles
Si, la réponse est négative, il faut alors étudier précisément chacun pour pouvoir
bâtir le plan…
D’où la problématique suivante : Si certains déterminants ont vu leur influence s’accroître,
Cependant pas le cas de tous…
D’où l’esquisse de plan suivant :
I-Si certains déterminants ont vu leur influence
s’accroître,
I-… cependant pas le cas de tous.
A-Niveau capacité (donc chercher lesquels)
B-Niveau volonté ( donc chercher lesquels)
A-Niveau capacité (donc chercher lesquels)
B-Niveau volonté ( donc chercher lesquels)
I-Si certaines raisons d’investir prennent une importance grandissante… -Si certaines raisons d’investir prennent une importance grandissante…
A-La globalisation des marchés intensifie la concurrence
-Les pays sont de plus en plus ouverts (le rapport [(X + M)/ 2] / PIB augmente), les barrières
protectionnistes sont de plus en plus faibles. De nouveau marchés apparaissent dans les pays émergents
(Chine, Inde…) : cela oblige les entreprises à investir (IDE), d’autant plus lorsque la croissance en France
est faible (cf.doc. 1 à propos de la demande étrangère en 2005-2006). En outre, produire
-Par ailleurs, la mondialisation fait apparaître de nouveaux concurrents, face auxquels les entreprises
cherchent à se protéger par des stratégies de différenciation ou d’innovation. Elles doivent alors procéder,
beaucoup plus qu’avant, à des investissements de productivité et en R&D (doc. 2).
B-Le développement du capitalisme actionnarial renforce le poids des variables financières
-Le poids grandissant des actionnaires dans le partage de la valeur ajoutée met au premier plan l’objectif
de rentabilité financière pour tout nouveau projet d’investissement. Le retour sur fonds propres (return on
equity) doit être proche de 15 %. Cette logique purement financière vise à prendre en compte des
paramètres comme les taux d’intérêt, le taux d’endettement ou l’évolution des taux de change, afin
d’obtenir des effets de levier. C’est ainsi que les entreprises dégagent paradoxalement une capacité de
financement (doc. 4 et 5) et préfèrent réaliser des investissements de portefeuille (cf. l’évolution de
l’indice CAC 40, doc. 4), ou racheter leurs propres actions plutôt que de procéder à des investissements
directement productifs.
Transition : Ainsi, des déterminants de la volonté (la pression de la concurrence) et de la capacité à
investir ( le taux de rentabilité financière, l’effet de levier de l’endettement et le taux de profitabilité)
sont-ils devenus des déterminants essentiels de l’investissement. Les autres déterminants restent
néanmoins fondamentaux…
II-… Mais les déterminants principaux demeurent toujours aussi importants.
Force est de constater cependant que les raisons qui décident les entreprises à investir restent
essentiellement les profits attendus et la demande anticipée (doc. 1).
A-Les profits constituent la motivation ultime
-Les profits futurs restent l’horizon dépassable de tout projet d’investissement. L’investissement est un
pari sur l’avenir et permet à l’entreprise de durer et de gagner des parts de marché, à condition que les
perspectives de profit soient suffisantes. Il faut donc que les profits anticipés soient supérieurs au coût
(mesuré par le taux d’intérêt).
-Les profits passés conditionnent toujours la possibilité de s’autofinancer. Les firmes ont bien sûr, plus
que dans les années 1980, la possibilité de recourir à d’autres formes de financement (externes directs par
l’émission d’actions et d’obligations). Néanmoins, elles doivent toujours dégager un taux de marge
suffisant pour pouvoir investir sans compromettre leur équilibre financier. La relation entre taux
d’investissement, de marge et d’autofinancement est loin d’être évidente (doc. 4), parce que l’évolution
de la demande est problématique (doc. 5).
B-La demande anticipée demeure centrale.
-La théorie keynésienne de la demande effective reste d’actualité. Ce n’est que si l’entreprise anticipe de
façon durable une hausse de la demande qu’elle envisagera d’accroître ses équipements (à la double
condition d’avoir des capacités de production utilisées à 100 % et un coût relatif du capital par rapport au
travail favorable au premier) . Le doc. 3 rappelle que les fluctuations de la demande génère des
fluctuation de l’investissement plus que proportionnelles. C’est l’effet accélérateur de l’investissement.
-Le faible taux d’investissement que connaît la France depuis l’an 2000 (doc. 4) s’explique à la fois par
le faible taux de croissance du PIB, même si la consommation reste soutenue (doc. 3) et les contraintes
budgétaires publiques (doc. 6). Par ailleurs, l’incertitude croissante concernant l’évolution des marchés
plombe l’investissement des entreprises (doc 5).
Conclusion
Comme nous avons pu l’analyser, la croissance et le taux d’investissement peinent à progresser.
L’histoire du capitalisme révèle qu’à certaines périodes, et c’est le cas aujourd’hui, la logique financière
l’emporte sur l’économie « réelle ». Il apparaît, comme évoqué dans le document 2, que si les facteurs
réels demeurent les principaux moteurs de l’investissement, les facteurs financiers jouent actuellement
dans un sens limitatif dans les décisions d’investissement.
Introduction d’Aurore D.
Il aura fallu près de 10 ans pour que le projet se concrétise enfin. Le gouvernement chinois a donné son
feu vert, fin octobre 2009, pour la construction d’un parc à thème Disney à Shanghai. Cet investissement
(ce flux qui alimente le stock de capital fixe) coûtera 3,6 milliards de dollars et sera l’un des plus gros
investissements étrangers réalisé en Chine.
Et pourtant, en période de mauvaise conjoncture comme c’est le cas actuellement, les entreprises
n’investissent plus ou alors très peu. On peut donc se poser la question de savoir si les raisons de la
décision d’investir connaissent des évolutions. (La problématisation très incomplète est le point faible de
cette intro, par ailleurs très réussie…)
Nous étudierons dans un premier temps ce qui pousse les entreprises à investir, et dans un second temps
les raisons pour lesquelles les entreprises choisissent de ne plus investir.
Introduction d’Axel D.
Récemment, Google a acheté un logiciel lui permettant de s’exporter sur le marché de la téléphonie
mobile. Par conséquent, l’investissement (se définissant comme l’ensemble des moyens qui permettent
d’améliorer et/ ou de renouveler et augmenter les capacités de production) est facteur de progrès
technique puisqu’il permet l’innovation. Il en est de même pour d’autres entreprises.
Cependant, quelles ont été les raisons ( le lien avec ce qui précède étant peu évident, il faut remplacer
par : La recherche d’une rente de monopole est-elle le seul motif) de la décision d’investir de la part de
ces entreprises ? Les raisons d’investir connaissent-elles des évolutions ?
Pour répondre à cette question, nous verrons dans un premier temps que les raisons de la décision
d’investir connaissent des évolutions, mais nous montrerons dans une deuxième partie que bien qu’ayant
parfois une place moins importante, ces raisons restent généralement les mêmes.
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