Les maladies cardio vasculaires
Publié le 05/10/2014
Extrait du document
LES MALADIES CARDIOVASCULAIRES INTRODUCTION : Les maladies, dites cardio-vasculaires, ou génétiques sont une des premières causes de mortalité dans le monde. Elle représente, d'après les statistiques de 2008, environ 30% de de la mortalité mondiale (soit 17,3 millions de décès par an) dont 6,2 millions sont dus à cause d'un AVC. En France, elles sont la cause d'un décès sur trois et provoquent ainsi, en un an, la mort de 150 000 personnes. Ces pathologies affectent les veines, les artères ou le coeur. Nous chercherons à montrer si l'impact du génotype sur la santé est-il, ou non un déterminisme absolu. Afin de répondre à cette problématique, nous allons, tout d'abord vous présenter trois types de maladies cardiovasculaires (qui n'affectent pas les mêmes parties du corps), puis nous allons étudier la plurifactorialité de ces maladies. Différentes études de cas : Nous allons tout d'abord, dans cette première partie vous parler de trois maladies cardiovasculaires : La Phlébite, L'Accident Vasculaire Cérébral (AVC) et L'Infarctus, qui sont toutes trois, également des maladies génétiques. La Phlébite Nous allons tout d'abord vous présenter la phlébite, qui est une maladie cardiovasculaire se déroulant dans les veines. Elle correspond à la formation d'un caillot sanguin au sein, donc d'une veine. Bien qu'ils puissent se former au niveau de n'importe quelle veine de l'organisme, c'est au niveau des jambes qu'ils surviennent le plus fréquemment. Selon la localisation et le degré d'obturation de la veine touchée, la phlébite peut être bénigne, ou au contraire constituer une urgence médicale absolue. On distingue deux types de phlébite selon la nature de la veine touchée : La phlébite superficielle : c'est lorsqu'un caillot se forme au niveau des petites veines superficielles de la peau, le plus souvent au niveau d'une varice. En raison de sa petite taille, le caillot ne représente pas de risque important pour la santé ; La phlébite profonde : c'est lorsque des veines de taille importante sont le siège du caillot sanguin. Le flux sanguin étant plus important qu'au niveau des veines superficielles, exerce une pression plus forte sur le caillot qui accroît le risque de le voir se détacher. S'il se détache et bascule dans la circulation générale, le caillot peut rejoindre le coeur puis bloquer l'une des artères majeures de l'organisme et ainsi provoquer un arrêt cardiaque. Concernant les symptômes, ceux-ci diffèrent selon qu'il s'agisse d'une phlébite superficielle ou d'une phlébite profonde. S'il s'agit d'une phlébite superficielle, la veine obturée va apparaître gonflée et dure sous la peau. La zone de la veine touchée est inflammée et douloureuse à la pression. On observe dans certains cas la formation d'un oedème. Et s'il s'agit d'une phlébite profonde, il est nécessaire de préciser que les symptômes sont moins marqués et plus difficiles à reconnaître pour le patient. Dans 50% des cas la phlébite demeure quasiment asymptomatique. Lorsqu'ils surviennent, les signes principaux sont une douleur profonde au niveau de la cuisse ou du mollet, un engourdissement de la jambe, une impression de chaleur ou d'échauffement au niveau du membre atteint. Tout ce qui altère la coagulation sanguine et la circulation veineuse, augmente le risque de phlébite. L'AVC L'accident Vasculaire Cérébral, ou AVC, correspond à un arrêt brutal de la circulation sanguine au niveau du cerveau. Les AVC sont dus soit à un caillot dans l'artère (ce qui est le cas 3 fois sur 4), soit à une hémorragie. La survenue d'un accident vasculaire cérébral constitue une véritable urgence. La connaissance des premiers symptômes permet de réagir au plus vite. Les premières heures suivant un AVC sont capitales, elles peuvent limiter l'extension des lésions cérébrales et ainsi la gravité des séquelles. Les symptômes varient en fonction de la localisation de la lésion et de la superficie de la zone affectée mais on arrive à repérer des symptômes communs : Faiblesse musculaire, engourdissement du visage, d'un bras ou d'une jambe. S'en suit généralement une paralysie du bras et de la jambe d'un même côté (côté en fait opposé à celui de la lésion cérébrale) ; Troubles visuels qui peuvent également se manifester : perte d'une moitié du champ visuel, perte de la vision d'un oeil, ou encore un doublement de la vision ; Difficultés de langage se traduisant par l'impossibilité d'articuler correctement, l'impossibilité de parler (aphasie), mauvaise expression ou compréhension des mots ; Maux de têtes inhabituels et très violents, accompagnés de nausées ; Et enfin, des pertes d'équilibres, des chutes, des vertiges, un manque de coordination des mouvements, etc. Selon L'Organisation Mondiale de la Santé, un AVC se produirait toutes les 5 secondes dans le monde. L'infarctus L'infarctus est le dernier cas de maladies cardiovasculaire que nous allons étudier. Un infarctus c'est lorsqu'un caillot constitué de lipides obstrue une artère du coeur et provoque alors une crise cardiaque. Cette maladie touche principalement les seniors et concerne chaque année près de 120 000 Français, dont plus d'un tiers décèdent. Dans la plupart des cas, l'infarctus est précédé de douleurs thoraciques brutales et intenses. Ces sensations d'oppression constituent des signes d'alerte. L'infarctus résulte souvent de plusieurs facteurs de risque cumulés et non surveillés pendant des années : le tabagisme, un excès de cholestérol, du diabète, une tension artérielle trop élevée. Si chacun est potentiellement dangereux, leur accumulation fait courir un risque multiplié au coeur. Pour ce qui est du tabagisme, c'est le facteur de risque qui frappe le plus tôt : avant 45 ans, 80 % des victimes d'infarctus sont fumeurs ; Le cholestérol, lorsqu'il est en excès se dépose dans les artères du coeur, pouvant entraîner un infarctus ; Le diabète, est favorisé par le surpoids et l'hérédité. Il se manifeste par un taux de sucre trop élevé dans le sang, ce qui entraîne une atteinte progressive des artères du coeur. Il est nécessaire de préciser que 90 % des infarctus sont évitables et que par conséquent, il faut adopter une bonne hygiène de vie dès le plus jeune âge et renoncer à de mauvaises habitudes. Les maladies cardiovasculaires, des maladies plurifactorielles Nous allons maintenant aborder la seconde partie, à savoir, la plurifactorialité des maladies cardiovasculaires. Dans le domaine cardio-vasculaire, comme pour l'ensemble des maladies plurifactorielles, la prédisposition est la résultante de l'exposition à des facteurs d'environnement et de facteurs génétiques. Les facteurs génétiques On connaît actuellement de nombreuses maladies à composante héréditaire. On sait moins que c'est également le cas des maladies cardiovasculaires où des antécédents familiaux peuvent aider à prédire le risque de chaque individu. Le risque de mort subite pour un individu donné est presque doublé lorsqu'un de ses parents a eu lui-même enduré une mort subite. En ce qui concerne les facteurs génétiques, on peut le constater que, sur le document (doc1p284) le pourcentage de décès dû à une mort subite cardiaque est de 20% pour les groupes avec antécédents familiaux et seulement de 8% pour les groupes sans antécédents familiaux. Ce qui prouve bien que les facteurs génétiques ont une influence sur ces pathologies. On sait aujourd'hui que des mutations sur des gènes codants pour certaines protéines entraînent un surcroît de risque de formation de caillots dans les artères (risque d'AVC ou d'infarctus) ou dans les veines (avec un risque de phlébite lorsque le caillot se forme dans les veines des jambes). Si certaines de ces mutations sont assez rares, d'autres sont très fréquentes et touchent donc un fort pourcentage de la population. De plus, parfois associées entre elles, elles sont hautement dangereuses. La phlébite peut être due à une anomalie génétique, une hypercoagulabilité sanguine (apparue par une mutation), et qui n'est pas rare ; c'est une situation à haut risque, qui doit être dépistée par l'enquête médicale lors d'une première phlébite, particulièrement quand les circonstances ne sont pas typiques d'un haut risque. Concernant l'Accident Vasculaire Cérébral, une étude japonaise a identifié un facteur génétique associé à une augmentation du risque d'Accident Vasculaire Cérébral. Ceci a été mis en évidence dans une population japonaise et la variation génétique en question serait beaucoup moins fréquente dans la population européenne. D'après les auteurs de l'étude, cette variation affecte la séquence de la protéine codée (par PRKCH) et est associée à une augmentation de l'activité enzymatique. Elle est exprimée en abondance dans les cellules vasculaires. Ce résultat semble confirmer son rôle dans l'AVC. Toutefois, il apparaît que cette mutation relativement fréquente dans la population asiatique est au contraire rare dans la population européenne. En ce qui concerne le document 2p 285, sur l'infarctus du myocarde, on note que des plaques de lipides se forment dans les artères coronaires et les obstruent. L'existence de facteurs génétiques a été montrée et des scientifiques ont donc cherché quels gènes étaient impliqués. Comme on peut le constater sur le schéma, une recherche sur deux groupes (un ayant un taux sanguin de lipides élevé et le second ayant un taux sanguin de lipides normal) a été menée. Ensuite, l'ADN de toutes les personnes a été prélevé. On a constaté que lors du balayage du génome, une séquence est retrouvée plus fréquemment chez les individus ayant un taux sanguin de lipides plus élevé. Cette séquence étant probablement impliquée dans la régulation du taux sanguin de lipides et affectant, par conséquent les artères coronaires, provoquant donc des infarctus. Les facteurs de l'environnementaux et des modes de vie Enfin, ces maladies ne sont pas obligatoirement génétiques, elles peuvent aussi apparaître par différents facteurs environnementaux ou également lorsque notre mode de vie est particulièrement contestable. On constate que généralement, ce sont les mêmes facteurs qui reviennent, à savoir : Le tabagisme, qui est la première cause de maladies cardiovasculaires et qui peut provoquer soit la phlébite soit l'AVC ou soit l'Infarctus ; L'abus d'alcool peut occasionner un AVC ; L'obésité et le diabète qui sont généralement liés et qui provoquent principalement la phlébite ou l'infarctus ; Une mauvaise alimentation, peut également causer l'apparition de ces maladies génétiques ; Un manque d'activité sportive peut aussi produire un AVC ; Et enfin un trop plein de stress, qui au bout d'un certain temps peut amener un individu à avoir un infarctus. CONCLUSION : Pour conclure, les maladies cardiovasculaires (ou génétiques) sont la cause d'une grande partie des décès dans le monde. Afin d'essayer d'amoindrir ces maladies, des chercheurs se sont interrogés sur des traitements possibles. Et même s'il n'existe pas encore de traitement spécifique pour ces maladies, on conçoit qu'un traitement médical par anticoagulants, à prendre quotidiennement puisse alors s'avérer bénéfique. Finalement, nous pouvons dire que le déterminisme génétique d'une maladie n'est pas toujours absolu. Le mode de vie et l'environnement peuvent également jouer un rôle fondamental. Rouge : ValentineVert : Emma Bleu : SoniaNoir : AliciaMarron : Lilly
Liens utiles
- Sciences & Techniques: Cholestérol et maladies cardio-vasculaires
- cardio-vasculaires, maladies - Mécedine.
- Les maladies du cœur et des vaisseaux sanguins ou «maladies cardio-vasculaires» (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)
- Grand oral du bac : Les maladies cardio-vasculaires (Histoire de la médecine)
- LES CHANGEMENTS SIGNIFICATIFS D’HABITUDE ALIMENTAIRE EN RELATION AVEC LE DEVELOPPEMENT DES MALADIES NUTRITIONNELLES AU BENIN ET DANS LE MONDE