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Les joies de la lecture

Publié le 22/02/2012

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Dès l'enfance, la lecture me plut et fut mon sésame ouvrant le monde ; son rôle fut ensuite pythique et amical puis elle favorisa mon appréhension de moi-même. La page imprimée me fascine toujours aussi vivement, même une banale demande d'emploi me suggère le monde. Certes, le miracle des mots n'a lieu que si je suis active, je pressens même parfois ma partielle contribution à l'élaboration de l'oeuvre créée par l'auteur. Plus privilégié que ce dernier, le lecteur jouit du double avantage d'être créatif et admiratif. D'autres arts me procurent un même plaisir, plus spontanément, sans l'effort de déchiffrage des signes. Mes lectures désormais sont instructives et n'entament pas ma personnalité, ou bien elles sont complices lorsque l'auteur se livre dans sa singularité et elles m'influencent. Dans le premier cas, je parviens à transmettre ce que j'ai appris ; dans le second je me heurte au style spécifique qui fait l'originalité du texte. C'est pourquoi un roman et un projet d'auteur sont irréductibles à un résumé. (182 mots)

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