Les grands centres d'impulsion et d'organisation géographique du monde
Publié le 29/01/2011
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Les grands centres d’impulsion et d’organisation géographique du monde
INTRODUCTION
La mondialisation est un phénomène ancien associé à la diffusion du capitalisme et qui prend, depuis les années 1950, de nouvelles formes et touche à la fois les domaines politique, économique mais aussi culturel. Il s’agit de fait d’un processus multiforme qui se traduit par des flux de toutes sortes (capitaux, marchandises, hommes, informations) et qui s’étend sur de plus en plus d’espaces. Toutefois, force est de constater que la mondialisation revêt des aspects singuliers selon les territoires concernés, territoires qui jouent justement un rôle plus ou moins important dans le jeu international.
Quels sont les grands centres d’impulsion et comment, en quoi se révèlent-ils déterminants dans l’organisation géographique du monde ? Comment les différents espaces sont-ils marginalisés ou, au contraire, intégrés ?
Après avoir analysé le processus complexe d’internationalisation des échanges qu’est la mondialisation, il faudra montrer que les grands centres d’impulsion du monde sont essentiellement situés au Nord. Enfin, nous nous pencherons sur les espaces marginalisés.
Plan détaillé
I/ La mondialisation, un processus complexe d’organisation des échanges culturels, économiques et politiques
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Un processus multiforme
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Des acteurs variés
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Des flux croissants de marchandises, de capitaux et d’hommes
II/ Un espace mondialisé, dont les centres sont au Nord
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L’hégémonie de la Triade, qui forme le nerf et le cœur de la mondialisation
La Triade est de fait la grande gagnante de la mondialisation, notamment en raison des flux importants dont elle jouit et bénéficie.
Par exemple, elle représente 80% du commerce mondial !
De plus, l’Europe et les Etats-Unis représentent ensemble 80% des investissements directs à l’étranger, ce qui évidemment en dit fort long sur leur puissance financière et économique…
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Des espaces dynamiques
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L’AMM, archipel métropolitain mondial : cet ensemble regroupe des métropoles et des mégalopoles, et joue un rôle moteur
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Des organisations régionales de poids, comme l’ALENA en Amérique, l’Union européenne, l’ASEAN en Asie du Sud… C’est là un moyen de peser dans la balance de la mondialisation.
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Les interfaces jouent un rôle majeur : ainsi, des complémentarités se nouent de part et d’autre des frontières (par exemple, entre le Mexique et les Etats-Unis)
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Des acteurs puissants
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Les firmes multinationales (FMN) sont surtout le fait des pays du Nord, ce qui permet à ces derniers de contrôle en très grande partie la mondialisation économique.
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La DIT (division internationale du travail) en est un bon exemple : ainsi, la conception se fait au Nord, et la réalisation, les tâches plus ingrates se font plutôt au Sud.
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Les organisations internationales sont dans une certaine mesure pilotées par de grandes organisations aux mains des puissances du Nord : le FMI (fonds monétaire international), l’OMC (organisation mondiale du commerce…)
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Il s’agit là d’organes permettant, théoriquement du moins, de réguler la mondialisation ; mais ce rôle régulateur est très fréquemment aux mains de la Triade, qui peut chercher à faire valoir avant tout ses propres intérêts.
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Cependant, au sein des espaces développés subsistent des ilots de pauvreté, des espaces en marge (comme bien des banlieues par exemple)
III/ Un monde fragmenté, avec des espaces marginalisés
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Le Sud, un espace globalement délaissé
Par exemple, du point de vue économique, le Sud, contrairement au Nord bien sûr, est surtout récepteurs d’investissements directs à l’étranger.
De plus, dans le système de la division internationale du travail, le Sud est le plus souvent le récepteur de délocalisation d’usines pour fabriquer des produits à moindre coût salariaux et de matières premières.
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Un développement et des richesses encore insuffisantes et parfois embryonnaires
Le manque de moyens, d’instruction et d’infrastructures est très alarmant et hypothèque le développement de nombreux territoires.
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Des ONG (organisations non gouvernementales) tentent de pallier les carences liées à la mondialisation dans des domaines variées
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Néanmoins, si des espaces s’enfoncent dans le marasme (comme l’Afrique…), il convient de distinguer non pas un Sud, mais des Sud, tant les situations locales s’avèrent différentes.
D’ailleurs, il existe, dans le Sud, des métropoles-relais, comme Sao Paulo, Johannesburg, Laos, Hong-Kong…
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CONCLUSION
Si la mondialisation s’étend à de plus en plus d’espaces, on assiste paradoxalement à un phénomène d’intégration et de désintégration… De nombreux espaces restent ainsi en marge du processus de mondialisation, éloignés qu’ils sont des principaux centres d’impulsion, qui sont les territoires qui insufflent du dynamisme aux territoires.
La mondialisation et ses effets s’avèrent de plus en plus contestés, notamment en ce qui concerne la question du développement et de ses impacts potentiels ou avérés sur l’environnement. En particulier, le mouvement altermondialiste s’élève contre une mondialisation perçue comme inéluctable et revendique la possibilité pour les citoyens et les Etats de contrôler de phénomène.
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