les Etats-Unis renouent des relations diploma­tiques avec le Vatican

les Etats-Unis renouent des relations diploma­tiques avec le Vatican

Les deux mandats de Ronald Reagan (1911- ) sont à l'image de la personnalité simple et quelquefois mani­chéenne de l'ancien acteur. Il veut une Amérique forte et saine. Il s'y emploiera pendant huit ans, de

1980 à 1988. Pour lutter contre la crise économique qui sévit lorsqu'il arrive au pouvoir, il décide de privi­légier la relance en favorisant l'offre de biens et ser­vices plutôt que la consommation. Il diminue les taux d'imposition de manière à stimuler l'investissement. Mais, en définitive, il pratique une politique de dépenses publiques extraordinaire, en particulier par une augmentation considérable du budget de la Défense. Entre 1981 et 1986, les dépenses en arme­ment s'accroissent de 30%. Les effets d'enchaînement liés à la haute technicité des armements américains provoquent la mise en oeuvre de mécanismes multipli­cateurs qui sortent les Etats-Unis du marasme écono­mique de la période Carter.

En politique extérieure, le mandat de Reagan se solde par un bilan contrasté. D'une part, il signe avec Gor­batchev les accords sur le désarmement en Europe (retrait des missiles SS20, etc.), mais ceux-ci font suite à 'un réarmement\" d'envergure. D'autre part, les Etats-Unis font savoir qu'ils sont à nouveau les gen­darmes du monde. Cela se matérialise par le finance­ment des Contras au Nicaragua, par l'envoi de mili­taires américains au Liban, au Honduras et au Panama, mais aussi par le débarquement américain à Grenade, par les raids aériens contre la Libye de Kadhafi ou en­core par des raids destructeurs contre les installations pétrolières iraniennes lorsque les Iraniens minent les eaux du golfe Persique.

Malgré le scandale quelque peu étouffé de l'Irangate (vente d'armes à l'Iran dont la contrepartie financière est versée aux Contras), Ronald Reagan présente un bilan positif à la nation américaine. Les Etats-Unis sont à nouveau respectés et la machine économique se