Les essais de Montaigne: dans quelle mesure Montaigne met-il en relation les européens et les Amérindiens dans cet extrait ?
Publié le 26/01/2022
Extrait du document
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Les essais de Montaigne.
Introduction : Les Essais ont été rédigé en 1572, au 16ème siècle par Montaigne
(1533-1592), un philosophe s’inscrivant dans le mouvement de l’humanisme,
une théorie, doctrine qui place la personne humaine et son épanouissement audessus de toutes les autres valeurs.
Dans « des cloches », chapitre publié des
essais de 1588, Montaigne aborde la question de la colonisation européenne du
Nouveau monde par les conquêtes des conquistadores.
Dans cet extrait,
Montaigne explique comment deux civilisations très différentes rentrent en
contact et mettent en relation leurs différences.
Montaigne dénonce la fausse
supériorité des européens et mets en avant la vertu des amérindiens.
Nous
pouvons alors nous demander dans quelle mesure Montaigne met-il en relation
les européens et les Amérindiens dans cet extrait ? nous verrons la nature des
relation entre les deux civilisation puis, la position de Montaigne à l’égard des
concourants.
Le possessif « notre » annonce le début du texte, cela signifie aussi que
Montaigne inclus tout le monde.
Mais la première phrase du texte, « notre
monde vient d’en trouver un autre » donne une interrogation sur la possibilité
d’en découvrir un autre.
On note l’idée de fraternité puisque Montaigne utilise le
terme « frères » désignant peut-être un lien entre ces deux populations.
Nous
pouvons constater que les Indiens sont comparés à des enfants qui viennent de
naître : « si nouveau et si enfant ».
Il insiste beaucoup sur ce fait puisqu’il utilise
à deux reprises l’adverbe d’intensité : « si ».
L’idée de l’enfance apparaît ensuite
avec la notion d’apprentissage « qu’on lui apprend encore son a,b,c ».
L’ignorance est aussi marquée par « il ne savait ni lettre, ni poids, ni mesure, ni
vêtement, ni blés, ni vignes » La répétition de la négation « ni » insiste sur ce
fait.
Cette ignorance repose sur la différence entre ces deux peuples.
Montaigne
valorise néanmoins la civilisation des indiens puisqu’il associe des termes
mélioratifs pour les définir.
Mais si cette population est moralement mieux, sait
réfléchir selon Montaigne, les européens eux, apporte et apporterons au Nouveau
Monde quelque chose de mauvais.
Cela est comparé à une maladie, ici, une
contagion.
Dans la seconde partie du texte, nous pouvons remarquer que Montaigne utilise
« Quant à » pour énumérer les populations amérindiennes : « hardiesse et
courage, fermeté, constance, résolution contre les douleurs et la faim et la
mort ».
Cela les met en lumière.
Il pose une certaine forme d’admiration envers
eux et nous le voyons grâce au superlatif « les plus fameux exemples anciens
que nous ayons aux mémoires de notre monde ».
Cependant, les européens sont
représenter comme un peuple qui ne sait régir qu’avec violence et force.
Nous
voyons donc ici, des différences établies entre ces deux populations qui d’un côté
est admiratif et de l’autre de la malveillance.
Les champs lexicaux le prouvent :
ruses et batelage », « piper » qui rapporte à la tromperie et l’escroquerie.
On
note des points opposés aux amérindiens, comme le montre l’énumération de
différence : « gens barbus, divers langage, religion, en forme et en contenance ».
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