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les eglise catharisme

Publié le 19/02/2013

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Les Églises cathares Fermer cette section La doctrine cathare Pratiques, sacrements et rites La fin du mouvement cathare Voir aussi Notes et références Lire dans une autre langue Pour les articles homonymes, voir Albigeois. Ne doit pas être confondu avec Catarrhe. Cet article provoque une controverse de neutralité (voir la discussion). Considérez-le avec précaution. (Questions courantes) Des informations de cet article ou section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans la bibliographie ou en liens externes. Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références. La population expulsée de Carcassonne en 1209 après la croisade et le siège de Simon de Montfort. Le catharisme (du grec καθαρός / katharós, « pur «) est un mouvement chrétien médiéval. Il ne s'est jamais autodésigné ainsi, car ce terme, inventé par l'abbé Eckbert von Schönau (de) pour désigner les « hérétiques «, fut popularisé en français par l'occitanisme des années 1960 dressé contre le centralisme jacobin [1] . Les « cathares «, en effet, se désignaient eux-mêmes comme « Bons Hommes «, « Bonnes Dames « ou « Bons Chrétiens « et leurs ennemis contemporains les appelaient les « hérétiques albigeois «. Possible paternité bogomile ou provenance d’Europe de l’Est On a longtemps hésité sur les liens entre le catharisme et le bogomilisme. Ces deux doctrines furent considérées alors comme proches du manichéisme, car le clergé romain disposait d'ouvrages de réfutation, notamment ceux d'Augustin, ancien manichéen lui-même. Le bogomilisme né en Bulgarie, subsistera en Bosnie, où il aurait été la religion officielle jusqu'à la conquête turque, à la fin du XV e siècle. La thèse de filiation directe est aujourd'hui contestée [7] , même si les historiens admettent l'existence d'échanges et de convergences des doctrines. Le dernier colloque de Mazamet (2009) vient de confirmer les liens entre cathares et bogomiles, ainsi que les origines doctrinales des deux, qui remontent aux premiers siècles du christianisme (écrits canoniques de Paul, doctrine de Marcion, doctrine de Valentin). En outre, les recherches menées sur les sources grecques et orientales (Pierre de Sicile) montrent que la doctrine bogomile aurait été transmise par les Pauliciens expatriés volontaires ou chassés de l'Arménie (Turquie actuelle) vers la Thrace bulgare au VII e et au IX e siècle. La doctrine paulicienne fut fondée au VII e siècle en Arménie par Constantin-Silas, aussi connu sous le nom de Constantin de Mananalis [8] , suite à la transmission d'évangiles et de lettres pauliniennes par un diacre possiblement marcionite vu la région et l'époque considérées. Le lien est encore plus patent lorsque l'on examine le fondement doctrinal faisant référence au dieu étranger et inconnu notamment [note 3] . Apparition en Europe occidentale Le château de Montségur, pris en 1244 après un siège de plusieurs mois, et remanié vers la fin du XIII e siècle. Des communautés hérétiques sont apparues en Europe occidentale vers l'an Mil, sous différents noms selon les régions : manichéens, néo-manichéen (terme de Bernard Gui), origénistes, piphles, publicains, tisserands, bougres, patarins (terme surtout en Italie), albigeois, en Allemagne, en Autriche [note 4] , en Flandre, en Champagne, en Bourgogne. Le fait que les relevés doctrinaux soient conformes à la base de la doctrine cathare (au sens large du terme) permet de relier ces différentes émergences, même si la répression les a fait disparaître de ces régions. La présence de l'évêque de France à Saint Félix Caraman, cité dans la Charte de Ninquinta (aujourd'hui largement authentifiée), prouve les liens entre ces communautés du nord et celles d'Occitanie. Persistance dans le midi de la France Les réactions des autorités civiles ou ecclésiastiques et des populations expliquent cette géographie du catharisme et sa persistance dans le Midi. Selon Michel Roquebert, cette tolérance religieuse est peut être due à une longue cohabitation avec d'autres confessions : arianisme de la période wisigothe, proximité de l’Espagne islamique, présence de nombreux juifs. Pour ce qui est de l'Italie du Nord, l'implantation du catharisme, très différent de celui qui se développa en France, profite du conflit entre le pape et l'empereur. C'est dans ces régions que les Bons Hommes se sont organisés en communautés d'hommes ou de femmes dirigées par des anciens, des diacres et des évêques. Ces communautés étaient constituées de plusieurs « maisons «. On y aurait souvent pratiqué des métiers liés à l’artisanat local, et fréquemment le tissage, en référence aux premières communautés chrétiennes. Plusieurs communautés constituaient une Église, ou diocèse cathare, à la tête duquel se trouvaient des évêques. la croix du Languedoc, croix « évidée et pommetée «, symbole de ralliement cathare [note 5] . Cependant des recherches récentes [9] ont démontré que cette hérésie a été largement instrumentalisée notamment par Raymond V comte de Toulouse. C'est ce qu'on peut voir dans sa lettre écrite en 1177 au chapitre général de Cîteaux. En effet c'est avant tout pour se protéger des anglais qu'il fait condamner en 1165 des bons hommes à Lombers. Les cathares en Corse Article détaillé : Giovannali. Il y a un débat historique pour déterminer si les Giovannali ont une parenté avec les cathares ou non. Certains chercheurs estiment que les Giovannali sont une branche de la dissidence franciscaine sans lien avec le catharisme. Quoi qu'il en soit, ils semblent avoir représenté une menace politique pour le pouvoir local. Au milieu du XII e siècle (1167), les Églises cathares étaient au nombre de huit cents en France [réf. nécessaire] . Au XIII e siècle, en 1226, un nouvel évêché fut créé, celui du Razès, dans la région de Limoux [réf. nécessaire] . Ces Églises étaient indépendantes. Elles ne reconnaissent pas d'autorité supérieure à celle des citoyens, contrairement à l'Église catholique romaine qui avait une hiérarchie avec des prêtres, des évêques et le pape. Les maisons de « parfaits « étaient réunies sous l'autorité d'un diacre, et chacune était dirigée par un ancien ou une prieure. L'évêque était lui-même assisté par un « fils majeur « et un « fils mineur «, qui étaient choisis parmi les diacres. Ils prenaient sa succession, le fils mineur remplaçant le fils majeur, qui devenait évêque à la mort de celui-ci ; cela se produisit fréquemment lorsque la persécution commença. Les femmes pouvaient obtenir le consolament, et accéder ainsi à la vie de « parfaite «. Même si elles n'étaient pas habituellement chargées de la prédication, comme les hommes, quelques exemples montrent qu'elles pouvaient assurer toutes les missions dévolues aux bons hommes : prédication en association avec un homme, participation aux disputes (comme le cas célèbre d'Esclarmonde de Foix) et consolament, notamment pendant la répression inquisitoriale. Par contre, nous n'avons pas trace de femme diacre ou évêque. Le principe de cette structure hiérarchique était vraisemblablement de reproduire fidèlement celle de l'Église primitive, telle qu'elle serait décrite dans le Nouveau Testament (épîtres de Saint-Paul, et dans les Actes des apôtres, principalement). En cela ils s'opposaient, comme leurs prédécesseurs, à l'Église accusée d'avoir perverti le christianisme authentique par son inféodation à l'empereur Constantin, validée par le concile de Nicée en 325.

« (Turquie actuelle) vers la Thrace bulgare au VII e et au IX e siècle.

La doctrine paulicienne fut fondée au VII e siècle en Arménie par Constantin-Silas, aussi connu sous le nom de Constantin de Mananalis [8] , suite à la transmission d'évangiles et de lettres pauliniennes par un diacre possiblement marcionite vu la région et l'époque considérées.

Le lien est encore plus patent lorsque l'on examine le fondement doctrinal faisant référence au dieu étranger et inconnu notamment [note 3] .

Apparition en Europe occidentale Le château de Montségur, pris en 1244 après un siège de plusieurs mois, et remanié vers la fin du XIII e siècle.

Des communautés hérétiques sont apparues en Europe occidentale vers l'an Mil, sous différents noms selon les régions : manichéens, néo-manichéen (terme de Bernard Gui), origénistes, piphles, publicains, tisserands, bougres, patarins (terme surtout en Italie), albigeois, en Allemagne, en Autriche [note 4] , en Flandre, en Champagne, en Bourgogne.

Le fait que les relevés doctrinaux soient conformes à la base de la doctrine cathare (au sens large du terme) permet de relier ces différentes émergences, même si la répression les a fait disparaître de ces régions.

La présence de l'évêque de France à Saint Félix Caraman, cité dans la Charte de Ninquinta (aujourd'hui largement authentifiée), prouve les liens entre ces communautés du nord et celles d'Occitanie.

Persistance dans le midi de la France Les réactions des autorités civiles ou ecclésiastiques et des populations expliquent cette géographie du catharisme et sa persistance dans le Midi.

Selon Michel Roquebert, cette tolérance religieuse est peut être due à une longue cohabitation avec d'autres confessions : arianisme de la période wisigothe, proximité de l'Espagne islamique, présence de nombreux juifs.

Pour ce qui est de l'Italie du Nord, l'implantation du catharisme, très différent de celui qui se développa en France, profite du conflit entre le pape et l'empereur.

C'est dans ces régions que les Bons Hommes se sont organisés en communautés d'hommes ou de femmes dirigées par des anciens, des diacres et des évêques.

Ces communautés étaient constituées de plusieurs « maisons ».

On y aurait souvent pratiqué des métiers liés à l'artisanat local, et fréquemment le tissage, en référence aux premières communautés chrétiennes.

Plusieurs communautés constituaient une Église, ou diocèse cathare, à la tête duquel se trouvaient des évêques.

la croix du Languedoc, croix « évidée et pommetée », symbole de ralliement cathare [note 5] .

Cependant des recherches récentes [9] ont démontré que cette hérésie a été largement instrumentalisée notamment par Raymond V comte de Toulouse.

C'est ce qu'on peut voir dans sa lettre écrite en 1177 au chapitre général de Cîteaux.

En effet c'est. »

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