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Léonard de Vinci

Publié le 20/09/2014

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Or, bleu et rouge (couleurs les plus chères au Moyen-Âge). L'or symbolise la lumière divine. Dégradé de brun, du plus clair, là où les chairs sont exposées à la lumière, au plus foncé. Du gris Tout est quasiment sur le même plan (les anges sont légèrement en retrait). Il n'a pratiquement pas de perspective. Une perspective est obtenue par le jeu des ombres et des lumières et la juxtaposition de plusieurs plans : fossé au 1er plan, personnages du plan moyen, paysage en arrière-plan. Peinture religieuse Scène biblique pour les deux Non ; en particulier, il n'y a pas de décor, on ne sait pas où l'on est. Non : les auréoles et les ailes des anges indiquent qu'on est dans le monde du divin. Oui. En dehors du titre, rien n'indique que sont représentées des saintes et Jésus. On peut y voir la peinture (profane) du sentiment d'amour maternel. Oui, à travers l'arbre (mais l'arbre est aussi un symbole de vie),et le paysage en arrière-plan (mais qui ne semble guère réaliste...). http://www.campus-electronique.fr/CRPE/cours_en_ligne/fr/histoire/lecon04/pdf/corrigeViergeEtEnfant.pdf http://www.campus-electronique.fr/CRPE/cours_en_ligne/fr/histoire/lecon04/swf/hige04_ani02.swf Léda et le Cygne, tableau perdu Madone Benois, Palais d'Hiver La Joconde, Louvre Autoportrait de Léonard de Vinci, Bibliothèque royale de Turin.  Léda, fille de Thestios (roi d'Étolie), est l'épouse de Tyndare (roi de Sparte) et la mère de Clytemnestre, d'Hélène et de Castor et Pollux. Elle fut aimée par Zeus, qui prit la forme d'un cygne pour la séduire. De ses amours avec le dieu, elle conçut deux enfants (Hélène et Pollux), qui naquirent dans un oeuf, alors que Clytemnestre et Castor, fils de Tyndare, naquirent dans un autre oeuf. Vinci illustre donc à travers cette étude la mythologie grecque en mettant en peinture le mythique Zeus qui est le dieu suprême de cette époque. Ce dernier est connu pour les nombreuses aventures qu'il a vécu avec de nombreuses mortelles ou déesses, en prenant souvent une forme animale (ici le signe). Jésus tient dans sa main une fleur blanche, une crucifère (fleur de la Passion qui possède ses pétales disposées en croix). Cette fleur n'a sans doute pas été choisie au hasard : celle-ci fait référence à la fin tragique de Jésus qui finira cloué sur la croix. Cette fleur peut donc nous rappeler la posture de Jésus sur ce crucifix. Léonard de Vinci occupait une grande place lors de la Renaissance. A la fois architecte, peintre, sculpteur, ingénieur, mathématicien, anatomiste, géologue, inventeur ... il se distinguait par son génie universel. Bien qu'il n'ait achevé que peu de ses travaux au grand dam de ses commanditaires, Léonard de Vinci représentait l'idéal de la Renaissance, l'homme universel. Son talent était jugé « admirable et céleste » et beaucoup de personnes de son époque pensaient qu'il avait atteint la perfection et que personne ne l'égalerait jamais. Très minutieux dans son travail, il ne pouvait rien ajouter à cette perfection artistique présente dans ses nombreux travaux, comme en témoigne le premier historien de l'art Giorgio Vasari. Ainsi, ayant abordé tous les domaines de son époque en plaçant l'homme au centre de son travail, Léonard de Vinci est souvent considéré comme « L'Homme de la Renaissance », et le symbole de son époque. Le sfumato est une technique de peinture qui produit, par la superposition de plusieurs couches de peinture extrêmement délicates, un effet vaporeux qui donne au sujet des contours imprécis[]. Elle fut mise au point par Léonard de Vinci, qui la décrivait comme « sans lignes ni contours, à la façon de la fumée ou au-delà du plan focal ». Le terme sfumato, en italien, dérivé de fumo, « fumée », signifie « évanescent ». En italien, Giocondo signifie gai, joyeux voir serein ce qui illustre bien le tableau de La Joconde. Le sourire de La Joconde constitue en effet un des éléments énigmatiques du tableau, qui a contribué au développement du mythe. Son sourire apparaît comme suspendu, prêt à s'éteindre : quand on le fixe directement, il semble disparaître pour réapparaître lorsque la vue se porte sur d'autres parties du visage. Le jeu des ombres accentue également l'ambiguïté que produit le sourire[]. L'homme de Vitruve réalisé en 1490, est le croquis d'un homme à quatre bras et quatre jambes inscrit dans un cercle et un carré. Celui-ci représente les proportions du corps humain selon les canons de l'architecte romain Vitruve. Ainsi, Leonard de Vinci a dû avoir recourt aux mathématiques pour dessiner les corps humains. Par exemple, Vitruve a écrit « Quatre doigts font une paume, et quatre paumes font un pied, six paumes font un coude : quatre coudes font la hauteur d'un homme. Et quatre coudes font un double pas, et vingt-quatre paumes font un homme ». De Vinci a donc dû se baser sur les récits de Vitruve pour réaliser son croquis, ce qui n'a pas été une mince affaire étant donnée le nombre de donnés et de propriétés mathématiques utilisées. Cependant, la science de l'anatomie était également nécessaire pour réaliser ce croquis, symbole de l'Humanisme.n,

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