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L'enfant de Noé d'Eric-Emmanuel Schmitt

Publié le 07/05/2014

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Ce livre traite de la culture juive lors de la deuxième guerre mondiale. Joseph, petit juif, se retrouve dans une famille de nobles, les De Sully, amis de ses parents, lorsqu’une descente est faite dans son quartier par la gestapo, descente prévue par son père. Un matin, alors que Joseph s’amusait avec la comtesse, ses parents disparurent.  Le comte lui assura qu’ils étaient en sécurité. Par la suite, usant de leur influence, ils réussirent à trouver une place pour Joseph auprès du père Pons, brave prêtre ayant fondé un pensionnat. Mme Marcelle, la pharmacienne anticléricale du village où se trouve La Villa Jaune lui fit de faux papiers, comme elle avait fait pour 11 autres des petits pensionnaires de l’endroit.  Joseph se liera d’amitié avec un autre enfant juif, Rudy, amitié qui ne se démentira pas même après des décennies. C’est là qu’il vivra parmi les beaux moments de sa vie, malgré la pauvreté de l’endroit. Comme Rudy le fit remarqué à Joseph, le père Pons a l’habitude, tard le soir, de quitter le pensionnat. Les deux enfants sont intrigués. Que va faire l’abbé si tard la nuit? Serait-il membre de la résistance? Joseph, plus hardi que son ami, quoique plus jeune, finit par suivre le bon père pour le surprendre un soir, dans la chapelle désaffectée. Vue sa grande affection pour l’enfant et la crise spirituelle qu’il traverse, Joseph ayant manifesté le désir de se convertir au christianisme, le père Pons lui fera découvrir la petit synagogue qu’il a aménagé sous la chapelle.  L’abbé est un collectionneur. Lorsqu’une culture est en danger, bien vite, il amasse des artéfacts en vue de protéger ne serait-ce qu’une parcelle de ce monde en danger. Ainsi en fut-il pour le judaïsme, et c’est la raison pour laquelle le père Pons enseignera l’Hébreux à l’enfant, refusant même qu’il ne se convertisse puisque désormais l’un des gardiens de sa culture. C’est dans le cadre de ces cours qu’auront lieu d’intéressants échanges concernant la nature de Dieu et son implication dans le monde. Un matin, alors que les plus jeunes prennent leur douche ensemble, un officier allemand y débarque. C’est la panique. Tous les enfants se figent, le père Pons, entrant, devient livide et tremblant.  Par chance, cet officier n’est pas antisémite. C’est par hasard qu’il était tombé sur les douches, cherchant à retrouver, lui et sa section, un prisonnier évadé. L’Allemand se contenta, au terme de longues minutes de silence, à remettre quelques dollars à l’abbé, disant : « vous achèterai des bonbons aux enfants». Le père Pons, de suite après sont départ s’effondre en larmes. Peu de temps après, la guerre se termine. Nombreux sont les enfants dont les parents sont morts. Par chance, Rudy retrouvera sa mère. Après plusieurs mois, alors que Joseph marchait dans la rue avec la mère et le fils, il croisera ses parents. Malgré le fait que Joseph ne souhaite pas quitter la Villa Jaune, il devra suivre ses parents à Bruxelles.  Non pas qu’il n’aimait plus ses parents, mais Joseph aimait bien la vie menée à cet endroit. Joseph vieillit et garda contact tant avec le père Pons que Rudy. Et c’est lors d’une visite à Rudy devenu agriculteur en Israël, qu’ils se remémorèrent le père Pons, décédé depuis quelques années.     Un roman profondément humain, basé sur une histoire véritable, qui remet en question la distinction entre juif et chrétien et nous met face à la réalité. Un fil narratif de toute beauté quoique rapide. En 120 pages, Schmitt nous fait revivre cette époque sombre de notre histoire, mais de façon autre que plusieurs : au-travers les yeux d’un enfant juif. Joseph devint ainsi le pendant masculin d’Anne Frank

« un prisonnier évadé.

L'Allemand se contenta, au terme de longues minutes de silence, à remettre quelques dollars à l'abbé, disant : « vous achèterai des bonbons aux enfants».

Le père Pons, de suite après sont départ s'effondre en larmes. Peu de temps après, la guerre se termine.

Nombreux sont les enfants dont les parents sont morts.

Par chance, Rudy retrouvera sa mère.

Après plusieurs mois, alors que Joseph marchait dans la rue avec la mère et le fils, il croisera ses parents.

Malgré le fait que Joseph ne souhaite pas quitter la Villa Jaune, il devra suivre ses parents à Bruxelles.  Non pas qu'il n'aimait plus ses parents, mais Joseph aimait bien la vie menée à cet endroit.

Joseph vieillit et garda contact tant avec le père Pons que Rudy.

Et c'est lors d'une visite à Rudy devenu agriculteur en Israël, qu'ils se remémorèrent le père Pons, décédé depuis quelques années.     Un roman profondément humain, basé sur une histoire véritable, qui remet en question la distinction entre juif et chrétien et nous met face à la réalité.

Un fil narratif de toute beauté quoique rapide.

En 120 pages, Schmitt nous fait revivre cette époque sombre de notre histoire, mais de façon autre que plusieurs : au-travers les yeux d'un enfant juif.

Joseph devint ainsi le pendant masculin d'Anne Frank. »

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