Lecture analytique Montaigne Essais chapitre 31 les cannibales
Publié le 13/06/2012
Extrait du document
Essaie => XVIème siecle expériences et réflexions de montaigne sur différents sujets Chp : Des Cannibales => Découverte des peuples d’amériques connus pas Montaigne a partir de récits de voyages lu ou entendu => réfléchir sur les notions de civilisation + évocation des coutumes des indiens (y compris anthropophagie) = Pour les relativisés et dénoncé les travers de la societe occidentale
-
La remise en cause des préjugés a l’égard des peuples dit sauvage ou barbares
-
Par une redéfinition des concept de barbarie et de sauvagerie
-
Par l’éloge de l’état de nature
-
La critique de la civilisation occidentale
-
Grace a la mise en relief des différences entre les deux mondes et par la réfutation des idées reçus sur certaines pratique
-
La critique du comportement des occidentaux
-
La remise en cause des préjugés a l’égard des peuples dit sauvage ou barbares
-
Par une redéfinition des concept de barbarie et de sauvagerie
-
1er Paragraphe : réflexion sur l’habitude des européens de qualifié peuple d’amérique de barbare ou sauvage et réfléxion sur la signification de ces mots CF(répétition du verbe appelé x3) : « … «
-
Premiere phrase désaccord entre son propre pt de vue affirmé a la 1ere personne « … « et l’opinion commune dont il énonce le préjugé le plus courant « chacun appelle barbarie ce qui ,’est pas de son usage « : Formule généralisatrice pronom indéfinis chacun + présent de vérité générale
-
Préjugés qu’il cherche a détruire en jouant sur le sens des mots « ils sont sauvages de meme que nous appellons sauvages les fruits que nature de soi et de son progrès ordinaire a produit « assimilation de la sauvagerie a la nature et comparaison des sauvages a des fruits de la nature = Valorisation. Puis retournement de la signification du mot sauvage : «ce sont ceux que nous avons altéré par nos artifices et détournés de l’ordre commun que nous devrions appelé sauvages « = est véritablement sauvage ce qui s’oppose a la nature c'est-à-dire les artifices de la société civilisée=> paradoxe qui pousse a réfléchir
-
Début 2nd paragraphe articulé sur le terme conclusif réabilitation du terme barbares qui devient une qualité : « ces nations me semble donc ainsi barbares affirmation paradoxale en apparence puisque transformation d’un défaut en qualité suppérieur
-
On remarque que M désigne ces peuples par le terme valorisant de Nation
-
L’éloge de l’état de nature
-
Pour M peuples = produits de la nature => les réabilités dans l’esprit de ces comptemporains. Opposition nature culture au détriment de la culture = dénaturation cf chp lexical de la corruption Paragraphe 1 « altéré détourné « Paragraphe 2 « Abatardies «
-
Eloge de la nature : plusieurs procédés : exemple de perfection représenté par le nid ou par la toile d’araignée => suppériorité des créations de la nature, impossibilité de rivalisé avec des créatures dont M souligne la faiblesse « moindre oiselet… chétive araignée « + argument d’autorité Sitatation de Platon et de Virgile
-
Opposition nature culture a travers l’énumération centrale du seconde paragraphe fondé sur l’anaphore de nul => Montrer que ces peuples ne connaissent pas les fondements intellectuels sociaux juridiques economiques mais qui n’en connaissent pas non plus les vices énuméré enfin de paragraphe : « … « => opposition implicite entre le vice des un et la vertus des autres
-
Evocation de la « naïveté originelle « de ces peuples => pureté originelle avant la civilisation = paradis perdu
Donc double stratégie de M détruire les préjugés pour proposé un éloge de l’état de nature mais autre objectif la critique de la civilisation occidentale.
-
La critique de la civilisation occidentale
-
Grace a la mise en relief des différences entre les deux mondes et par la réfutation des idées reçus sur certaines pratique
-
La guerre est évoquée mais de façon atténué. Plusieurs procédé d’atténuation : expression « ils ont leur guerre « sous entendus comme nous avons les notres + M souligne leur nudité = Vulnéraibilité et le caractère rudimentaire de l’armement Cf tournure restricitive : « n’ayant d’autres armes que des arcs ou des épées en bois «
-
Pratique du cannibalisme relativisé et atténué par M : lié a un contexte guerrier et explicable par un motif la vengeance + insistance sur le bon traitement reservé au prisonniers. M ne nie pas la réalité du phénomène évoqué avec des détails assez réaliste « Ils le rotissent… «. M Cherche la encore a détruire les préjugés sur les motivations : « ce n’est pas comme on pense pour s’en nourrir « Il montre que c’est un rituel social et festif qui unis une communauté cf « gde assemblé … en commun «
explication qui lui permet de révélé a contrario la cruauté des occidentaux
-
La critique du comportement des occidentaux
-
M critique une attitude que Claude Levis Strauss nommera ethnocentrisme = Sentiment de suppériorité des occidentaux évoqué ironiquement au 1er paragraphe dans la phrase fondé sur rythme ternaire et répétition de l’adjectif parfait : « … « rappel ainsi que domination européene c’est accompagné d’une prétention a la suppériorité de ces valeurs.
-
Ton de M plus Polémique a la fin du texte quand il évoque le refus de reconnaitre les fautes de l’occident : confere métaphore de l’aveuglement : « nous soyons si aveuglé au notre « il souligne la barbarie dont les occidentaux on fait preuve par l’énumération ds la derniere phrase d’une série de torture horrible : « … « infligé sur des etre vivant et uniquement destinées a le faire souffrir (cf théodore de Bry) il dénonce en particulier en s’appuyant sur des faits proches dans le tps et dans l’espace le caractère inacceptable et barbares de pratique commises au nom de la religion allusion au guerre de religion et au persécution contre les protestants
Conclusion :
Réflexion sur les notions de barbarie et de sauvagerie remise en question d’un certain nombre de préjugés sur les peuples du new world mais objectif de montrer aussi que la civilisation egale apparence qui masque une réelle sauvagerie. Fait naitre le mythe du bon sauvage et inaugure la notion nouvelle du relativisme = pas de vérité ni de morale absolue.
Liens utiles
- Lecture Analytique, Montaigne. Essais. Livre III chapitre IX : « l’art de voyager » (extrait).
- Montaigne, « Des Cannibales », Essais I, XXI, 1580 - Lecture analytique
- Lecture analytique : « Des Cannibales » (extraits), Les Essais, Montaigne
- Lecture analytique - Essais, Montaigne "Un honnête homme, c'est un homme mêlé
- LECTURE ANALYTIQUE DES CANNIBALES MONTAIGNE