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Lecture analytique de "le pouvoir des fables" de Jean de la Fontaine

Publié le 31/07/2010

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Présentation de la fable : Œuvre : « l'apologue est composé de 2 parties : le corps est la fable, l'âme la moralité « Jean de la fontaine, préface des fables 1668. Recueil de fables sans aucun doute le plus connu, il à été crée par jean de la Fontaine qui s'est inspiré de plusieurs auteur tel Pilpay, Ésope ou Phèdre. Y est représenté des hommes ou femme représenté sous la forme animale. Texte : Fable 4 du livre VIII, elle est destinée à M. de Braillon, ambassadeur en Angleterre et ami de la Fontaine. L'orateur en question peu être assimilé à Démosthène. Morale : Il faut parler avec douceur pour être entendu Lecture analytique

Plan I- D'abord la violence / échec de l'argumentation indirect. II-Après la violence, la ruse !/ la victoire de l'argumentation indirect Déroulement

Axe 1 1.1 : Trop violent, trops autoritaire, trops brusque. Procédés Interprétation Champs lexical de la violence + diérèse au vers 7 → montre la violence avec laquelle l'orateur défend son discours. → se met à dos son auditoire, son discours est perçu comme une agression. Antithèse v.10 Tyrannique/République → l'excès des moyens, la force et la violence → la fontaine nous fait remarquer qu’Athènes est une république, donc une démocratie dont les valeurs sont la liberté et le consentement du peuple. C'est pourquoi l'orateur échoue : il brime ses auditeurs et ne sait pas rejoindre leurs goûts simples bien qu'il a raison. Question de rhétorique et exclamative (v.27, 24, 26) Il gronde le peuple au lieu de s'en faire un allié... Prosopopée (prête la parole aux être inanimé)/Hyperbole « Il fit parler les morts « → Exagération, il décrit la force avec laquelle l'orateur défend son discours. 1.2 : Trop bruyante Rythme ternaire v.9 + gradation décroissante →le discours de l'orateur trops fortement à tel point qu'il devient inaudible. (cf : prof élève silence) Rime désagréable en [ik] (v.3, 4) → riem disharmonieuse qui pourrait contribuer au désintérêt des Athéniens pour ce qui leur est dit. Ø d'évocation du contenu de son 1er message + symbole du vent = vide + tournures négatives X3 → Au milieu d'un tel vacarme le message de l'orateur ne passe pas, les Athéniens ne sont pas sensibles à son discours, il n'est pas perceptible au point que la Fontaine n'en donne pas le contenu. 1.3 : Trop pesante Utilisation de l'alexandrin : vers classique le plus long : solennité des vers → l'orateur semble s'écouter parler au lieu de parler au peuple avec des phrases qui font vraiment mouche, efficaces et précises. A force de grandes phrases, il risque d'ennuyer son auditoire. « tout ceci est fort beau mais personne ne m'écoute « Ubu dans Ubu roi d'Alfred Jarry Le pluriel de « ses traits « (v.12) opposé au singulier « Un trait de fable « (v.31) → le pluriel renvoie à l'accumulation de mots et tournure que l'orateur utilise. La Fontaine lui reproche son style compliqué, alambiquée dans sa première façon de parler. Selon lui il faut gagner en simplicité, en clarté pour mieux défendre son opinion. Axe 2 2.1 : Il a su s'adapter à son auditoire. Répétition d'enfant X3 (v.14, 24, 37) → insiste sur l'importance de l'enfant que même adulte, l'on garde en soi. L'orateur s'adapte à son auditoire, ce qui prouve son intelligence. Périphrase « l'animal aux têtes frivoles « « peuple vain et léger « + redondance sur la superficialité des Athéniens. → désigne la foule peu intéressée par les propos de l'orateur. Ce sont des enfants, et ceci est perçu comme un défaut ici car la fontaine parle en moraliste : les adjectifs sont plutôt négatifs, les athéniens sont incapable de se concentrer sur des sujets grave, sérieux. Toutefois l'indulgence est présente car le plaisir d'écouter des fables est présente chez tout homme. « l'insoutenable légèreté de l'être « Antithèse finale « Le monde est vieux...comme une enfant « → il utilise des termes généraux pour que sa fable devienne universelle : pour La Fontaine, tout homme, tout lecteur est un enfant par conséquent, il faut toujours lui parler en fable : moyen de justifier toute son œuvre. 2.1 : Il a su plaire à son auditoire Connotations mélioratives /valorisante → succès de la deuxième manière de parler puisque la discours à écouter est plus agréable. Octosyllabe (v.28 à 31) → Vivacité dans l'emploi de l'hétéromètrie, elle dynamise la fable et rapproche la poésie du langage parlé : la communication paraît simple et facile. Référence littéraire de Peau d'âne → cite des contes pour enfants de façon à montrer que les adultes on besoin de retourner en enfance. Clin d'œil au conte : autres forme d'apologue. Mise en abime d'apologue + discours de Cérès → donne ainsi une représentation du pouvoir des Fables. Transposition du problème athénien avant d'y revenir au vers 27 avec « Philippe « dans un univers légendaire. Idem pour la fontaine, il ne parle pas directement aux français de la menace hollandaise, il la transpose à Athènes. + Ponctuation très présente → essaye de faire réagir le peuple. Utilisation de l'alexandrin + octosyllabe → veut donner un certain plaisir à lire, ne respect pas les règles de son mouvement. Forme du vers : variés (apogée du style de La Fontaine) → notion de plaisir également, un des fondements du classicisme. Registre antique → fait un lien vers l'antiquité dans son œuvre, l'exemple en est plus convaincant. Période de discours direct v.15 à 27 → implique le lecteur dans l'œuvre morale → Par cette morale jean de la Fontaine nous montre qu'il faut parfois utilisé un langage imagé pour faire passe ses idées, son but est de nous mettre en garde contre les lois de la nature. Conclusion :

Cette fable permet à la Fontaine de se justifier, de valoriser son art. En effet en mettant e scène un orateur qui commence par échouer dans son discours et qui finit par avoir l'habileté de construire un apologue. Le fabuliste démontre clairement et concrètement qu'il faut instruire les hommes, certes mais en leur plaisant avant tout comme le dit la devise du classicisme.

 

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« « l'animal aux têtes frivoles »« peuple vain et léger »+ redondance sur la superficialité des Athéniens.

désigne la foule peu intéressée par les propos de l'orateur.

Ce sont des enfants, et ceci est perçu comme undéfaut ici car la fontaine parle en moraliste : les adjectifs sont plutôt négatifs, les athéniens sont incapable de seconcentrer sur des sujets grave, sérieux.

Toutefois l'indulgence est présente car le plaisir d'écouter des fables estprésente chez tout homme.

« l'insoutenable légèreté de l'être »Antithèse finale« Le monde est vieux...comme une enfant » il utilise des termes généraux pour que sa fable devienne universelle : pour La Fontaine, tout homme, tout lecteurest un enfant par conséquent, il faut toujours lui parler en fable : moyen de justifier toute son œuvre. 2.1 : Il a su plaire à son auditoireConnotations mélioratives /valorisante succès de la deuxième manière de parler puisque la discours à écouter est plus agréable.Octosyllabe (v.28 à 31) Vivacité dans l'emploi de l'hétéromètrie, elle dynamise la fable et rapproche la poésie du langage parlé : lacommunication paraît simple et facile.Référence littéraire de Peau d'âne cite des contes pour enfants de façon à montrer que les adultes on besoin de retourner en enfance.

Clin d'œil auconte : autres forme d'apologue.Mise en abime d'apologue + discours de Cérès donne ainsi une représentation du pouvoir des Fables.Transposition du problème athénien avant d'y revenir au vers 27 avec « Philippe » dans un univers légendaire.

Idempour la fontaine, il ne parle pas directement aux français de la menace hollandaise, il la transpose à Athènes. +Ponctuation très présente essaye de faire réagir le peuple.Utilisation de l'alexandrin + octosyllabe veut donner un certain plaisir à lire, ne respect pas les règles de son mouvement.Forme du vers : variés (apogée du style de La Fontaine) notion de plaisir également, un des fondements du classicisme.Registre antique fait un lien vers l'antiquité dans son œuvre, l'exemple en est plus convaincant.Période de discours directv.15 à 27 implique le lecteur dans l'œuvremorale Par cette morale jean de la Fontaine nous montre qu'il faut parfois utilisé un langage imagé pour faire passe sesidées, son but est de nous mettre en garde contre les lois de la nature. Conclusion : Cette fable permet à la Fontaine de se justifier, de valoriser son art.

En effet en mettant e scène un orateur quicommence par échouer dans son discours et qui finit par avoir l'habileté de construire un apologue.

Le fabulistedémontre clairement et concrètement qu'il faut instruire les hommes, certes mais en leur plaisant avant tout commele dit la devise du classicisme.. »

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