Lecture analytique Ariettes V Paul Verlaine.

I-L'atmosphère du poème. A)Structure du poème.

Les mots cernent petit à petit le contour d'un décor intime qui renvoie à l'atmosphère autant qu'à l'évocation de la musique. Musique : piano, bien vieux, rôde et discret. Atmosphère : boudoir, soir rose et gris. Discours du \"moi\" intervient et le mode interrogatif établit la relation particulière qui unit le poète à l'émotion éprouvée. La structure du texte est significative. Le poème inscrit un climat, harmonie entre le décor extérieur et l'état d'âme du poète, climat qui énonce une sensibilité individuelle, mais qui doit se lire aussi comme un miroir du monde. B)L'imprécision de la confidence. Ce caractère universel plus qu'individuel se lit ici dans la discrétion du discours personnel : deux références à la 1ère personne sont rapidement éludées. \"mon pauvre être et moi\", et dans l'absence de mise en situation précise : absence de titre, sublimation de la présence féminine dans un pronom personnel anonyme \"Elle\" ; disparition rapide des deux références au \"moi\" au profit de question de caractère général. Face à ce poème, situation du lecteur ambiguë : discours poétique à caractère personnel et confidence du propos, mais évocations toujours habilement imprécises qui permettent de s'intégrer et de s'approprier les sensations suscitées par Verlaine. II-Un souvenir musical. A)L'écriture et la recherche de la musicalité \"Ariettes oubliées\" est une première référence, puis le vers de Pétrus Borel placé en exergue. Systéme des rimes (2 par strophe) la première phrase cours sur la strophe 1, en momant l'harmonie et le déroulement fluide de la phrase musicale : 1 phase, 1 strophe avec une pause tous les deux vers, donc rythme ternaire de la valse.