Devoir de Philosophie

lecture analyctique cyrano de bergerac acte 1 scene 4

Publié le 20/03/2012

Extrait du document

lecture

 

1) Situez le passage La pièce de théâtre intitulée Cyrano de Bergerac a été écrite par Edmond Rostand en vers, plus précisément en alexandrin. Cyrano, le personnage principal a pour défaut physique un nez, énorme. Le premier Acte de cette pièce de théâtre est une mise en abîme, en effet elle se déroule à l’hôtel de Bourgogne à Paris, ou va se jouer la pièce de théâtre : La Clorise. L’atmosphère qui règne dans ce premier acte est assez confondu et l’on rencontre tout les personnage présent lors d’une représentation théâtrale (tire laine, amis de Cyrano, les laquais, les marquis les bourgeois, les aristocrate dont le Vicomte…) Apres trois réplique de l’auteur Montfleury, la pièce est interrompue par Cyrano. Cyrano est redouté pour la vivacité de parole et de geste qu’il déploie et dans l’acte I scène 4 le Vicomte de Valvert en fait les frais. D’ailleurs ce passage relate d’une partir du dialogue entre le vicomte et Cyrano avant que ces deux homme se battent en duel. 2) Vous expliquerez les mots difficiles : - Faquin : homme de rien, à la fois ridicule et méprisable. - Hobereau : petit gentilhomme campagnard (péjoratif) - Freluquet : homme léger, frivole et sans mérite (le terme appartient aussi au lexique de la passementerie et désigne un petit poids de plomb suspendu à un fil, qui sert à passer chaque brin de glands pour le tenir en équilibre pendant le travail, ce qui n’est pas sans rapport avec les attributs vestimentaires qu’évoque le Vicomte) - Butor : homme stupide, grossier, maladroit. - Maraud : Fripouille, Vaurien, Fripon 3) Quel personnage monopolise la parole   C’est Cyrano de Bergerac qui monopolise la parole, car : - Cyrano prononce vingt vers sur les vingt-cinq vers de cet extrait, et pourtant les deux personnages ont le même nombre de tirade c'est-à-dire trois tirade chacun. - Cyrano coupe la parole au Vicomte au vers 19 « Mais, monsieur… », les trois points de suspension le montre. - La tirade « des nez » qui précède cet extrait a coupé la parole au Vicomte, d’ailleurs le Vicomte est « suffoqué » (didascalie au vers 1) Cyrano domine de Vicomte de Valvert grâce à son éloquence. 4) Quels sont les 2 champs lexicaux dominants de la tirade de Cyrano ? Comment sont-ils disposés ? Les deux champs lexicaux dominant sont :  - les habits ou le physique « attife ; coquet ; chiffonné ; rubans » - la morale « moralement ; affront ; honneur ; scrupules ; empanaché » Ils sont imbriqué, Cyrano utilise des terme normalement utilisé pour décrire son attitude pour portraiturer son physique et inversement.  - « un affront pas très bien lavé » vers 8 : ne pas avoir la conscience tranquille - « un honneur chiffonné » vers 10 - « Empanaché d’indépendance et de franchisse »vers 12 5) Structurez cette tirade en montrant qu’elle se compose de 2 parties différentes. La tirade est en effet composée de deux parties : - La première partie (vers 4 au vers 10) est une description de Cyrano mais en comparaison avec le Vicomte. Le premier vers de la tirade « Moi, c’est moralement que j’ai mes élégance », il utilise le pronom personnel d’insistance « moi » pour montrer que lui il n’est pas élégant grâce à ses habit qui sont du superflu mais grâce à sa moral, son intelligence…De plus les vers à la forme négative renforce cette idée de comparaison avec le Vicomte « je ne m'attife pas ainsi qu’un freluquet »(vers 5) « Je ne sortirais pas avec,par négligence un affront pas très bien l’avé ».On peut aussi diviser cette partie en deux partie : Du vers 4 au vers 6, c’est l’aspect physique  Du vers 7 au vers 10, c’est l’aspect moral - La deuxième partie (vers 11 à 18) est introduite par la conjonction de coordination « mais » (vers 11), dans cette partie il ne se compare plus au Vicomte « Retroussant mon esprit ainsi qu’une moustache, je fais, en traversant les groupe […] » (vers 16).On peut aussi diviser cette partie en deux partie : Du vers 11 au vers 13, c’est l’aspect physique Du vers 14 au vers 18, c’est l’aspect moral 6) Etudiez le crescendo dramatique de cet extrait. La scène précédente est la « tirade des nez », la résultante est que le vicomte est suffoqué c'est-à-dire à bout de souffle et ne sait plus quoi répondre « suffoqué »(didascalie). Sa seul réaction est de critiqué la manière dont Cyrano est habillé (il n’est pas habile comme un gentilhomme du XVII eme siècle) car il veut rabaisser Cyrano. Il répond à la question du Vicomte au vers 19 mais avant il intercale une tirade dans laquelle il parle de sa beauté, non pas physique mais morale. Au fur et à mesure du texte, il monte en puissance les arguments contre le Vicomte et contre la noblesse en général. En effet lors de la tirade précédente il avait dit que le Vicomte était un « sot », dans l’extrait à étudié il surenchérit est critique de plus bel l’illettrisme du Vicomte et sa beauté seulement extérieure. Puis Cyrano prétend que le Vicomte n’a pas la conscience tranquille « la conscience jaune encore de sommeil dans le coin de son œil » vers 9(Cyrano sait aussi que de guiche veut faire marier Roxane, jeune demoiselle au Vicomte de Valvert).Cyrano insinue que le Vicomte n’est pas un homme honnête .Et prétend que seul lui dit la vérité« sonner la vérité ». Cette tirade est en quelque sorte une leçon donner au Vicomte. Il répond ensuite à la question posée par le Vicomte en début du passage. Mais entre la tirade et la réponse, le Vicomte essais de parler, Cyrano ne lui en laisse pas le temps car il lui coupe la parole « mais, monsieur… ». Cyrano se moque du Vicomte « Je n’ai pas de gants ?... La belle affaire ! » il n’y a pas d’indication scénique mais l’on devine le ton moqueur de Cyrano. Puis au vers 25 « Ah?.... et moi Cyrano […] » c’est la chute de cette extrait, le Vicomte est à ce moment la très énervé, ce qui fait rire Cyrano « rires » (didascalie v25). 7) Quelle opinion Cyrano a-t-il de lui-même ? Il a une opinion positive de lui, il se compare au Vicomte et se décris comme un homme ayant beaucoup plus de qualité que le gentilhomme, il n’a peu être pas la tenu vestimentaire de convenance du XVII siècle mais a tout autre qualité que le Vicomte n’a pas. De plus plusieurs comparaison et métaphore prouvent que Cyrano est fier : - « Mon ame que je cambre ainsi qu’en un corset » (vers 14) « Retroussant mon esprit ainsi qu’une moustache », on remarque que c’est deux vers sont construisent de la même manière. - « Tout couvert d’exploits qu’en rubans je m’attache » (vers 15)
lélou
Messages4 Date d'inscription01/06/2008

 

Liens utiles