Le vieux chat et la jeune souris

Partie  3 : L’autoportrait  du chat.

La réponse du chat diffère de la fable dont c’est inspiré la Fontaine : « le renard qui voulait tuer la poule couveuse « d’un auteur du moyen âge Abstenius dans laquelle le renard accepte de discuter avec  la poule même si à la fin il l’a mange quand même mais dans la fable de la Fontaine, le chat ne l’écoute même pas, il la méprise, il lui réplique par une leçon sur le monde, v14 « tu t’es trompé « parce que pour lui la souris  est stupide, elle fait erreur  sur la situation, elle s’est tromper de personne, v17 « chat et vieux pardonner, cela n’arrive guère «, le chat se sent même offensé par la souris qui tente de se défendre, elle se prend pour son égale, v15 « est ce à moi que l’on tient de semblable discours «, il lui  expose une leçon générale, v16 « tu gagnerais autant de parler à des sourds «. Le portrait que le chat fait de lui-même est conforme à la fois à la race féline mais aussi à son état (vieux=expérience) il fait référence, v18 « selon c’est loi «  au loi de la nature qui sont par défaut immuable (=inchangeable). Quand il  énonce la sentence de la mort  au v19-20 « meurs …           arranger les sœurs Filandière «, il est conforme à l’image qu’il donne de lui-même, il est supérieur, méprisant, ironique, il la tutoie, v16 « tu «, il lui parle à l’impératif v 19 « meurs «, il fait allusion au sœur filandière ou les « Parques «, il accepte toutefois de répondre à un argument de la souris de la souris, v21 « mes enfants trouveront assez d’autres repas «, quand il est question de sa propre famille, le chat décrit dans cette fable et celui qu’on retrouve souvent dans les fables, « le RAMINAGROBIS « dans « le chat, la belette et le petit lapin « c’est toujours un personnage sans pitié, cruel, très proche du loup dans «  le loup et l’agneau «.

CONCLUSION :

La morale de la fable d’Abstenus est plus matérialiste : « c’est folies de lâcher un bien présent dans l’espoir plus grand «, la Fontaine ici quand il écrit cette fable est un vieil homme, pour lui la jeunesse est loin, elle ne peut pas savoir, elle n’a pas d’expérience, la souris est trop jeune, elle ne pouvait pas connaître sa destinés alors que le chat parce qu’il est vieux connais la fin de l’histoire, rien ne sert d’être éloquent si on se trompe de destinataire, la raison du plus fort est toujours la meilleur.