Le vice et le mensonge
Publié le 07/05/2015
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Voltaire écrit: " Le mensonge n'est un vice que quand il fait mal; c'est une grande vertu quand il fait du bien". À première vue on pourrait croire à une nouvelleprovocation de l'écrivain. L'idée que le mensonge puisse être une vertu interpelle notre sens moral et la pensée commune. Le mensonge qui consiste à dire le contraire de se que l'on pense dans l'intentionde tromper est en effet assez peu souvent envisagé comme une vertu. Il est considéré comme un vice ou un péché par la tradition morale philosophique et religieuse, même si certaines formes de mensonges sont légitimées par quelques philosophes, comme Benjamin Constant, dans son débat avec Emmanuel Kant sur le « droit de mentir ». Ainsi, certains mensonges sont punis par la loi, comme l'usage de faux, le non-respect des contrats dans le commerce, ou la fausse déclaration en justice. Les synonymes du mensonge sont pour la plupart négatifs, telle que l'hypocrisie, la duplicité ou encore la tromperie. La vérité, à laquelle le mensonge est généralement opposée, est associée à des vertus telles que la sincérité, la bonne foi et l'honnêteté. Le mensonge blesse lorsque la confiance est trahie. L'autre nous a trompé sur son passé, ses sentiments, ses projets. L'amie que l'on croyait fidèle à travesti la vérité par lâcheté ou par intérêt. Ces mensonges nous laissent un goût amer, ils n'ont rien de vertueux en entaillant la confiance que l'on a en l'autre ou en nous-même. On ment parfois sur ses actions ou ses qualités. Selon Paul Valéry "ce qui nous force à mentir, est fréquemment le sentiments que nous avons de l'impossibilité chez les autres qu'ils comprennent entièrement notre action". Si nous mentons, c'est parce que nous avons jugé que la réalité d'une chose nous concernant ne nous convenait pas et parce que nous savons qu'elle ne plairait pas à autrui. ----- « Le mensonge n'est un vice que quand il fait du mal ; c'est une grande vertu quand il fait du bien" Voltaire Lorsque nous commençons à débattre sur le sujet du mensonge,les premier mots qui nous viennent à l'esprit sont l'hypocrisie, la tromperie, l'imposture, ... Mais nous ne pensons jamais à d'autres comme tranquilliser, rassurer, défendre... Selon plusieurs témoignages et définitions, mentir c'est affirmer des choses que l'on sait être fausses, nier la vérité, la dissimuler, dire le contraire de sa pensée dans l'intention de tromper. Le mensonge serait donc uniate futile mais restant néanmoins négatif pour toute personne, et tout cela nous laisserait penser que ce que Voltaire nous atteste est incorrect lorsqu'il affirme "Le mensonge n'est un vice que quand il fait du mal; c'est une grande vertu quand il fait du bien". Or, je suis tout à fait en accord avec cette thèse car certaines situations ont déjà pu justifier le mensonge. Il est important d'exprimer en quoi le mensonge est une vertu. Tout d'abord, il faut admettre que nous sommes tous des menteurs. En effet, d'une façon ou d'une autre, nous utilisons les mensonges comme solution pour résoudre nos problèmes ou comme moyens de les éviter dans la vie quotidienne. Nous sommes incapables de ne pas mentir. Bien sûr, certains mensonges consistent à détourner une personne volontairement de la vérité dans le but de la tromper. Mais ceux-là restent très minoritaires. Au quotidien, la majorité de nos mensonges sont des actes de réflexes, instinctifs, auxquels nous avons recours pour nous protéger ainsi que pour protéger la relation avec autrui. Rassurer une personne, la soulager. ça va? s'il était vdm décidé à dire toute la vérité, il ne répondrait pas cela.
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