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Le travail des femmes pendant la première guerre mondiale

Publié le 08/03/2011

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travail

 

PLAN

 

Introduction

 

I] Généralité en parallèle avec la guerre

 

II] Dans les différents domaines

a-     Les femmes dans l’industrie

b-    Les femmes dans l’agriculture

c-     Les femmes dans les transports

d-    Les femmes dans la guerre

 

Conclusion

Prise de conscience

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Introduction

 

La Première Guerre mondiale a signée l’arrivée des femmes sur le marché du travail.

Rapidement, l’entrée dans une guerre longue implique très vite de faire appel aux femmes dans les secteurs qui leur étaient jusqu’alors généralement étrangers.

 

La femme a vocation à remplacer les hommes partis se battre. Dès août 1914, les femmes doivent assurer le travail des champs.

 

Certaines femmes comme les « munitionnettes « s’habillent comme des hommes, font des gestes d’hommes, travaillent comme des hommes…

 

Les femmes s’impliquent aussi plus directement dans un certain nombre d’emplois : infirmière, marraine de guerre, services publiques…

 

(Coralie)

 

 

I] Généralité

 

La première Guerre mondiale bouleverse le quotidien des femmes françaises. Leurs conditions de vie sont dures et leurs rôles dans la société évoluent selon le poids des circonstances et la mobilisation de toutes les énergies nationales.

 

Dans tous les pays, les femmes deviennent un indispensable soutien à l’effort de guerre. En France, le 7 août 1914, elles sont appelées à travailler par le chef du gouvernement Viviani.

(diapo)[

 

Il s’agit tout d’abord pour les femmes de se procurer de la nourriture au moment où les productions alimentaires se font plus rares. Les cultures sont moins productives en l’absence des hommes, des animaux de traits et des engrais. Donc il faut parfois faire la queue pendant de longues heures devant les magasins d’alimentation avant de pouvoir de ravitailler. La nourriture est notamment rationnée au cours du  conflit.

Malheureusement le manque de nourriture n’est pas la seule difficulté à laquelle doivent faire face les femmes, il est autant difficile de se ravitailler en combustible de chauffage comme l’essentiel des biens de la nation est d’abord affecté à l’effort de la guerre sur le front ainsi qu’aux poilus.

Certains travaux des champs et dans les usines comme le rôle des « munitionnettes « sont extrêmement physiques et éprouvants pour les corps féminins.

 

Cependant le bon moral des femmes est aussi difficile en l’absence des hommes qui sont des maris, des fils, des frères. Elles vivent dans l’attente des nouvelles du front et dans l’angoisse de perdre un être cher.

(On décompte près de 630 000 veuves après le premier conflit mondial.)

 

Il ne faut pas non plus négliger le sort très difficile des femmes vivant dans les départements occupés par l’ennemi. Des viols ont été commis…

 

(Bérangère)

 

 

 

 

II] Dans les différents domaines

 

 

a)    Les femmes dans l’industrie

 

En 1914, déjà 7,7 millions de femmes travaillent. La guerre sensibilise le travail des femmes car la pénurie de main d’œuvre correspond à la nécessité, pour de nombreuses femmes de travailler. A la fin de l’année 1917, le personnel féminin dans l’industrie et dans le commerce dépasse de 20% son niveau d’avant la guerre. La part de la main d’œuvre féminine passe de 32 à 40 % environ. Pour faire admettre les femmes dans l’industrie de guerre, il a fallu :  

-vaincre la méfiance des industriels

-multiplier les circulaires

-ouvrir des bureaux d’embauche

-faire de nombreuses affiches.

Le bulletin du ministre du Travail de janvier-février 1918, souligne qu’après avoir été affectées à des tâches en rapport avec leurs aptitudes physiques, les ouvrières sont adaptées à des travaux divers. Début 1918, les femmes forment un quart de la main-d’œuvre dans l’industrie de guerre. Quatre cent trente milles munitionnettes venues de tous les horizons couturières, ménagères, artiste au chômage, jeunes filles sans travail sont attirées par les hauts salaires : véritable transfert de main-d’œuvre, sans lien aucun avec les capacités de chacune. Les ouvrières donnent très vite satisfaction : « Si les femmes qui travaillent dans les usines s’arrêtaient vingt minutes, les Alliés perdraient la guerre « aurait dit le maréchal Joffre (officier militaire français responsable par exemple de la bataille de Marne).

Les femmes sont minimes dans la fonderie ou l’aéronautique, cependant elles sont très nombreuses dans la fabrication des obus (on les appelle les obusettes), cartouches, grenades et fusées, employées comme manœuvres aux travaux mécaniques en série et à la fabrication des pièces fines ou à la vérification. Là où leurs rendements sont les plus élevés.

(Diapo 2+3) (Coralie)

Les industriels doivent moderniser leur outillage et réorganiser le travail pour l’adapter à cette nouvelle main d’œuvre. Des appareils de levage et de manutention, des machines automatiques apparaissent dans tous les secteurs : machines à décharner dans les mégisseries (tannage + vente de peaux), encolleuses dans l’industrie cotonnière, etc.

Les industriels affectent les ouvrières à des tâches délimitées et organisent la production en série. On découvre les « qualités féminines « : aptitude aux travaux monotones, patience et habileté…

Les accidents de travail sont très fréquents dans les usines de guerre, et les femmes y paient un lourd tribut.

Les femmes de la couture sont mal payées. Elles obtiennent après 14 jours de grève au printemps 1917, la semaine anglaise (semaine de travail qui comporte le samedi et le dimanche comme jour de repos) et des contrats collectifs de travail. Deux ans avant la loi du 23 avril 1919 qui généralisera les conventions collectives, les ouvrières à domicile de l’industrie de vêtements, qualifiées par Edouard Herriot (homme politique français, membre du parti radical) de « victimes les plus lamentables de la guerre «, avaient obtenu l’institution de minima de salaires horaires et à la pièce.

Il y a en France, une expansion continue de l’emploi d’ouvrière dans la métallurgie, particulièrement dans la métallurgie légère, après 1920, elle se fait dans le cadre d’une segmentation sexuée du travail qui attribue aux femmes le travail répétitif et déqualifié. Là comme ailleurs la guerre a plutôt contribué à une accentuation des différences sexuelles.

 

Quatre cent trente milles femmes travaillent dans les industries d’armement.

A l’arrière on assiste à une sorte de mobilisation féminine, sans précédent. Dans les administrations, dans les usines, dans les ateliers, partout les femmes remplacent les hommes.

Dans cette longue phase industrielle, la guerre de 1914-1918 tient une place à part, même si ses retombées ne sont pas aussi radicales qu’on le dit sur l’activité des femmes. La mémoire collective a retenu de ces années un afflux des femmes dans les usines, tout particulièrement les usines de guerre et de munitions qui embauchent plusieurs centaines de milliers de « munitionnettes «.

 Mais elles n’arrivent pas toutes sur le marché du travail : en 1915, un tiers des munitionnettes interrogées disent déjà connaître le travail en usine. D’ailleurs, les chiffres du recensement de 1911 affichent bien déjà 2.063.000 ouvrières et encore 880.000 patronnes de l’industrie et du commerce, 715.000 employées et 789.000 domestiques. Il en est parmi elles qui changent de secteur, tout comme entre sur le marché du travail une partie des 6,3 millions de femmes de 15 à 64 ans déclarées inactives. Au moment de la mobilisation, la population industrielle baisse de 20 %, quand il faut produire, surtout des armes. Certaines usines se créent de toutes pièces, comme celle d’André Citroën : modernes, rationalisées, tendant vers la monoproduction d’obus de 75 mm, elles peuvent employer jusqu’à 80 % de femmes dans certains ateliers. Ailleurs, la main-d’œuvre masculine est encore largement nécessaire, comme chez Renault où les ouvrières ne sont que 30 % ou chez Blériot, 10 %. Et il n’y a pas que Paris. (Diapo 4)

 Les autres grands centres industriels sont aussi sollicités, à plus forte raison après l’occupation du Nord. A Lyon, à St Etienne, dans la basse Seine, dans la vallée de la Romanche, dans le sud de la France travaillent des femmes parfois logées dans des cantonnements. La situation des femmes ouvrières inquiète, surtout sur le plan moral, mais l’inspection des cantonnements n’est créée qu’en 1916.

 

Les « munitionnettes « sont les mieux payées des femmes, leurs écarts moyens de salaires d’avec les ouvriers masculins se réduisent : de 50 % en 1913 à 20 % en 1917, un thème qui alimente les conversations du café du Commerce : on y dit que les ouvrières souhaitent une guerre longue.

 

 

Des années de guerre, l’opinion publique a retenu la forte présence féminine dans les industries mécaniques et dans les bureaux, mais en 1917 leur taux d’activité n’est pas estimé à plus de 60. Leurs accès à des métiers interdits frappe bien sûr les imaginations  là, le passage des femmes sera bref, il leur faudra attendre encore un demi-siècle pour y accéder à nouveau. Mais, ailleurs, les femmes gardent leur place, en particulier dans les usines au travail recomposé par l’organisation scientifique du travail et la mécanisation

(Bérangère)

(Diapo 5)

b)    Les femmes dans l’agriculture

 

 Avant la guerre les femmes ne s’occupaient pas des récoltes, c’était le travail des hommes. Le 7 août 1914, Viviani, le président du Conseil, fait appelle aux femmes pour qu’elles achèvent la moisson puis qu’elles entreprennent les travaux de l’automne. Elles ont accompli l’essentiel du travail dans un grand élan patriotique et avec un sens nouveau de la solidarité. Le travail repose sur les 3,2 millions d’agricultrices, ouvrières agricoles ou femmes d’exploitant. Les femmes deviennent maréchal-ferrant, garde champêtre, boulangère,…

Toutes les villageoises travaillent pour le salut de la France. Du fait de la guerre, 850 000 femmes d’exploitants, un bon tiers de celles déclarées au recensement de 1911, se trouvent à la tête de l’exploitation et 300 000 femmes d’ouvriers agricoles ont à charge une famille. Elles ont de lourdes responsabilités auxquelles elles étaient peu préparées (décider des productions, diriger la main d’œuvre, vendre), sauf sur les petites exploitations des régions pauvres qui connaissaient des migrations masculines plus importantes. En Dordogne, il y a même des cas où elles ont amélioré la valeur de l’exploitation et sont arrivées à payer des dettes antérieures à la mobilisation.

Chefs d’exploitation ou pas, les paysannes joignent aux tâches qui leur étaient traditionnellement imparties une grande part des travaux d’hommes, même ceux qui exigent de la force ou un long apprentissage.

Partout les femmes ont labourés, semé, hersé, fauché à la main ou à la machine, rentré les foins. Des instruments agricoles qui ne leur étaient jamais confiés leur deviennent familiers, comme la faucheuse, la moissonneuse lieuse, la batteuse

En Franche-Comté, elles abattent le bois, chargent les voitures conduisent les attelages.

En Bourgogne, « la Vie féminine les a vue à l’œuvre à la taille en culottes, ou au travail de sulfatage, plus tard à la vendange, au pressoir et même tonnelières, ce qui est exceptionnel «.

En Dordogne, la femme aurait remplacé l’homme dans la proportion d’1/3, en Charente dans la proportion des 4/5ème, dans les Basses-Pyrénées des 9/10ème.

(Coralie)

Pour laisser le moins possible de terres en friches, susceptibles d’être réquisitionnées par la commune, les paysannes s’épuisent au travail. La réquisition des animaux de trait, chevaux et bœufs ne facilite pas les choses, et toutes n’ont pas les moyens même en se groupant de se mécaniser. Il y a eut des membres sectionnés par la faucheuse, des mauvais coups et des chutes, les maladies aussi contractées par fatigue, des fausses couches et des naissances prématurées. Les outils étaient inadaptés aux femmes.

Il y a cependant des femmes qui quittent les campagnes et deviennent citadines. De paysannes elles se font ouvrières.

La guerre ne semble pas avoir émancipées les femmes proprement dit mais a accentué son phénomène, et encore moins aboli la « distinction entre métier masculins et métiers féminins «- comme le souhaitait Madeleine Pelletier (une féministe)-.

Ailleurs, les années de guerre sont une brève recomposition d’une partie de secteurs d’activité en faveur des femmes. Sur les 8 millions d’hommes mobilisés en quatre ans, la moitié se trouve dans les unités combattantes ; l’autre est mobilisée à l’arrière. Dans l’agriculture point de nécessité d’avoir de ces paysans-mobilisés estime le ministère de la Guerre (il faut attendre 1917 pour la démobilisation des agriculteurs de plus de 46 ans et des pères de plus de cinq enfants) : il reste dans les campagnes 1,5 million d’hommes, jeunes et vieux, exemptés, prisonniers de guerre travailleurs étrangers et 3,2 millions de femmes.

Mais les hommes veillent quand même, ceux des fratries restés sur place et aussi les maris qui écrivent, parfois chaque jour : « Sème comme je te l’ai dit ; écris-moi au fur et à mesure des morceaux que tu a fait « ; ou « C’est bien compris : d’abord les bœufs, puis le carré de luzerne, puis le jardin ; tu en as pour huit jours. Je te renverrai sur ta lettre ce qu’il faut faire l’autre semaine «.

(Bérangère)

c- Les femmes dans les transports

 

Au début de la guerre, le syndicat des transports parisien s’est opposé à l’embauche d’un personnel féminin. Mais en remarquant que les Parisiens en avaient mare des heures d’attentes, les femmes ont donc obtenu du préfet de la Seine en août 1914 l’autorisation d’être employées comme receveuses de voitures, puis en 1915 les compagnies de transports obtiennent de les utiliser comme wattwomen (ce qui signifie conductrice d’un véhicule électrique).

 

Dans les tramways parisiens, il y a en 1915 : 2670 femmes au côté de 8000 hommes ; et 5800 en 1917. Elles sont vêtues d’un costume sombre et d’un calot, la sacoche en bandoulière, la planche à ticket d’une main et l’autre pour détacher les papiers multicolores qui correspondent aux prix des différents trajets. Elles sautent en marche à chaque changement de direction pour manier rapidement la lourde barre de fer qui fait basculer l’aiguille.

 

Les conductrices, qui ont un travail moins suscitent plus de méfiance et de commentaires acerbes au moindre incident. Malgré une formation qui dure seulement 8 jours au maximum, elles font preuves d’une maîtrise et d’un sang-froid inattendus.

 

Le 3 septembre 1917, le directeur de la compagnie des omnibus confie à un journaliste sa satisfaction : « Malgré leurs connaissances, on pouvait redouter que l’insuffisance de leurs moyens physiques, la faiblesse certaine de leur nerfs ne vinssent en des conjonctures soudaines et critiques leur enlever tout ou partie de leur libre-arbitre. Il n’en a rien été. Nos conductrices sont sûres d’elles-mêmes, calmes en présence de l’obstacle inattendu, promptes et précises en leurs décisions. Le pourcentage des accidents n’a pas augmenté depuis que nous les employons. «

 

Le métro n’emploi pas de conductrices, à cause des complications du système de signalisation et des petites tâches de réparation. Mais 2 000 femmes environ y travaillent. Le plus dur dans ce métier est de lutter contre les clients qui veulent monter en surcharge.

On les estime moins productrices et perçoives donc par jour 1Franc de moins que les hommes. Tandis qu’au tramway, les femmes perçoivent le même salaire que les hommes.

 

Exemple de répartition du personnel dans une société de construction mécanique

Année

% hommes

% femmes

Mars 1914

91,8

8,2

Mars 1915

95,5

4,5

Février1916

75,25

24,75

Mars 1917

74,6

25,4

Avril 1918

77,3

22,7

Février 1919

79,7

20,3

Octobre 1925

77,7

22,3

 (Coralie)

e-     Les femmes dans la guerre

N’oublions pas, par ailleurs, la forte présence féminine dans un monde d’hommes, sur le front et à l’arrière auprès des blessés, avec les « anges blancs «, ces femmes infirmières qui soigneront trois millions de soldats blessés.

Beaucoup d'images de propagande de la guerre montrent que les femmes soutiennent vigoureusement l'effort de guerre. Cette image de la vaillance des femmes est devenue un cliché.

Certaines sont des patriotes fanatiques. Derrière ce patriotisme "extrémiste" se cache souvent la peur ou l'angoisse.

A l'opposé on trouve les pacifistes, tout aussi minoritaire que les ardentes patriotes. Mais l'opinion de la majorité des femmes se situe plutôt à mi-chemin.

Beaucoup ont déjà compris que leur propre travail sert à "libérer" les hommes pour qu'ils aillent faire la guerre. Quelques femmes de la classe moyenne abandonnent rapidement leur nouvel emploi justement pour ne pas soutenir le conflit.

On a deux sortes de femmes qui seront assez proches des hommes physiquement :

-          les infirmières qui seront nombreuses dans les hôpitaux pour accueillir les soldats et qui vont assister les médecins sur les champs de bataille.

-          Les marraines de guerre qui elles vont devoir remonter le moral des soldats en leurs envoyant des lettres, des chocolats. Elles auront même la permission de rencontrer leurs protéger afin de les remettre sur pieds.

(Bérangère)

Conclusion

 

Dans tous les cas, l’intervention des femmes se fait au nom du service de la patrie. C’est bien toute la nation qui est mobilisée pour faire triompher l’indépendance nationale.

 

Les conditions de travail sont terribles, il n’y a pas de limitation de la journée à 8h, d’interdiction de travail la nuit, de repos hebdomadaire : 12 heures par jours, deux jours de repos par mois. Il faudra attendre 1917 pour qu’une circulaire demande la journée de 10 heures, l’installation de sièges, la journée du dimanche.

 

Dans des circonstances très difficiles, la femme a connu une transformation de son rôle pendant la première guerre mondiale et elle a gagné une place plus importante dans la société. Les femmes ont gagné un début d’émancipation face à leu mari, car elles ont montré qu’elles pouvaient assurer de nombreux rôles qui étaient précédemment réservés aux hommes. De plus, cette période aura permis au femmes de prendre confiance en elles, d’avoir une certaine indépendance économique. Désormais les jeunes filles peuvent entrer dans la plupart des écoles d’ingénieurs et de commerces et s’inscrire à l’université de médecine et de droit.

(Coralie)

 

Cette émancipation reste toutefois limitée comme le montre l’échec de l’obtention du droit de vote approuvé par l’Assemblée nationale mais rejeté par le Sénat en 1922.

 

Il faudra attendre le 29 avril 1945 pour voir pour la première fois les françaises voter.

 

Malgré tous ces changements, certains pensent pourtant que ces événements n’ont produit que des changements superficiels sans que les rôles sociaux ne soient vraiment redéfinis. C’est-à-dire l’homme travaille et la femme est au fourneau.

 

Les différents changements :

-          niveau vestimentaire (jupes courtes et cheveux courts)

-          attitude sociale (lecture, sport, voyage, fume)

-          idéologie (dépendante, revendicatrice)

 

(Bérangère)

 

travail

« Introduction La Première Guerre mondiale a signée l'arrivée des femmes sur le marché du travail. Rapidement, l'entrée dans une guerre longue implique très vite de faire appel aux femmes dans lessecteurs qui leur étaient jusqu'alors généralement étrangers. La femme a vocation à remplacer les hommes partis se battre.

Dès août 1914, les femmes doiventassurer le travail des champs. Certaines femmes comme les « munitionnettes » s'habillent comme des hommes, font des gestesd'hommes, travaillent comme des hommes… Les femmes s'impliquent aussi plus directement dans un certain nombre d'emplois : infirmière,marraine de guerre, services publiques… (Coralie) I] Généralité La première Guerre mondiale bouleverse le quotidien des femmes françaises.

Leurs conditions devie sont dures et leurs rôles dans la société évoluent selon le poids des circonstances et lamobilisation de toutes les énergies nationales. Dans tous les pays, les femmes deviennent un indispensable soutien à l'effort de guerre.

EnFrance, le 7 août 1914 , elles sont appelées à travailler par le chef du gouvernement Viviani . (diapo) [ Il s'agit tout d'abord pour les femmes de se procurer de la nourriture au moment où lesproductions alimentaires se font plus rares.

Les cultures sont moins productives en l'absence deshommes, des animaux de traits et des engrais.

Donc il faut parfois faire la queue pendant delongues heures devant les magasins d'alimentation avant de pouvoir de ravitailler.

La nourritureest notamment rationnée au cours du conflit. Malheureusement le manque de nourriture n'est pas la seule difficulté à laquelle doivent faireface les femmes, il est autant difficile de se ravitailler en combustible de chauffage commel'essentiel des biens de la nation est d'abord affecté à l'effort de la guerre sur le front ainsiqu'aux poilus. Certains travaux des champs et dans les usines comme le rôle des « munitionnettes » sontextrêmement physiques et éprouvants pour les corps féminins. Cependant le bon moral des femmes est aussi difficile en l'absence des hommes qui sont des maris,des fils, des frères.

Elles vivent dans l'attente des nouvelles du front et dans l'angoisse deperdre un être cher.. »

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