« Le théâtre est le premier sérum que l'homme ait inventé pour se protéger de la maladie de l'Angoisse. » Nouvelles Réflexions sur le théâtre, Jean-Louis Barrault
Publié le 14/02/2011
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SOMMAIRE
Page
1.
2.
I.
Ayant toujours aimé le contact avec autrui, le théâtre est apparu comme une activité nouvelle à mes yeux, nouvelle et très appropriée à mes désirs et attentes.
Malgré le fait d’aimer créer des liens nouveaux, la timidité est le principal défaut auquel je suis confrontée. J’ai donc cherché à faire du théâtre d’une part pour vaincre cette timidité, et d’autre part pour le plaisir de la découverte d’une activité qui, jusqu’alors m’était inconnue.
Aussi, le choix de l’extrait joué n’est absolument pas anodin, évidemment. Je trouve que la période du XIXème siècle est extrêmement riche : d’un point de vue littéraire tout comme théâtral. Nous avons donc choisi de jouer un passage de Un chapeau de paille d’Italie (1851) d’Eugène Labiche.
En effet, dans le genre du comique, le vaudeville m’a toujours attirée. Le jeu étant basé sur des quiproquos et des situations grivoises, les intrigues sont intéressantes et le jeu dynamique.
Le terme de « vaudeville « remonte au XVème siècle : il était alors utilisé pour désigner une chanson gaie et entraînante. Au XVIIIème siècle, on parlait de voix de ville, pour désigner les chansons introduites dans une pantomime ou une pièce de théâtre : c'était la seule forme de représentation autorisée, en vertu du monopole détenu par la Comédie-Française en matière d'art dramatique. Cette pratique se poursuivit durant tout le XIXème siècle, sous la forme des comédies-vaudevilles - popularisées notamment par Eugène Labiche - où l'action se devait d'être mêlée de couplets. D'où, par extension, l'application, au XXème siècle, du mot vaudeville à toute comédie de mœurs un peu légère, genre dont le représentant le plus célèbre fut Georges Feydeau.
Jean Beraud, Théâtre du Vaudeville
Au XIXème siècle, dans les pays anglo-saxons, le terme de vaudeville était employé pour désigner un spectacle à base de numéros, exécutés par toutes sortes d'artistes : comédiens, musiciens, acrobates, jongleurs, prestidigitateurs, montreurs d'animaux. Puis le vaudeville évolua peu à peu vers une forme musicale, sous l'influence du music-hall britannique et des spectacles de bars ou de saloons. Dans les années 1850 et 1860, ce genre connut un grand succès, en partie dû à des effets grivois qui lui réservaient plutôt les faveurs d'un public masculin. Dès lors, aux États-Unis, l'histoire du vaudeville se confond avec celle du music-hall.
Dans cette comédie de Labiche, le personnage féminin interprété par **** et moi, nommé Clara est modiste. Un modiste est un créateur de chapeaux, qui les crée et les vend, souvent en pièce unique.
Modiste dans son atelier
II.
1. Création et mise en place du projet
Rencontre avec la scène
Le premier cours de théâtre a eu lieu au début du mois de novembre, et ce fut le cours de rencontre avec la scène. En effet, double rencontre : la scène, avant tout et, bien entendu les autres lycéens venant à la découverte de cette activité proposée par le lycée. Ce fut de plus le plus contact avec ***** ****** qui fut d’une grande aide tout au long de cette année.
Durant ce premier cours, nous nous sommes présentés un par un sur la scène. Ce fut d’ailleurs assez impressionnant de devoir improviser une courte présentation de soi-même devant une audience, aussi petite soit-elle. Tout en me présentant, je tentais d’apprivoiser la scène et l’espace de la pièce, qui vu sous cet angle semblait immense. Je fus étonnée de voir que certain d’entre nous étaient extrêmement à l’aise sur scène. Dès lors je compris que l’enjeu principal était de rompre la barrière entre l’espace scénique et la salle en elle-même.
La fin de ce premier cours d’approche arriva et ***** nous demanda d’apprendre un petit texte de notre choix afin de pouvoir avoir une base sur laquelle travailler lors des cours suivants.
Une fois chez moi, je me suis appliquée à chercher un texte à mon goût et qui me semblait approprié. Etant donné que j’apprécie beaucoup la poésie, et dans une volonté d’un choix original, je choisis l’un de mes poèmes favoris de Louis Aragon. J’ai alors aussi commencé à entreprendre des recherches concernant le choix d’une scène pour le projet qui démarrait.
Lors du second cours, ***** nous présenta l’option art dramatique dans ses formalités plus administratives et nous expliqua comment réaliser le dossier qui devrait accompagner notre prestation théâtrale ; le vrai travail commença ce cours-ci.
Le texte que nous avions chacun appris nous servait à faire des exercices de diction. Nous avons ainsi travaillé notre voix de différentes manières : en criant, ou en chuchotant sachant que le but de l’exercice était une compréhension parfaite du texte même avec des variations d’intensité de la voix. Ou encore, nous avons travaillé notre rire. Ce fut, en ce qui me concerne, l’exercice qui me parut le plus difficile. Tous sur scène en demi-cercle, nous devions rire subitement sans aucune raison apparente, sans élément déclencheur mais en toute vraisemblance. C’est durant cet exercice que nous parlâmes pour les première fois des « circonstances imaginaires « facilitant la justesse du rire, aussi soudain soit-il. Nous avons aussi travaillé en récitant toujours ce petit texte avec un stylo dans la bouche afin de nous forcer à mieux articuler. L’expérience fut drôle et amusante tout en restant enrichissante évidemment.
Tous ces exercices nous ont donc permis d’améliorer nos techniques et notamment vocales ; ainsi que de nous familiariser inconsciemment avec l’espace scénique.
Mise en place du projet
***** nous attribua à chacun un texte provisoire dans lequel il nous verrait bien éventuellement évoluer si celui-ci nous convenait. Il eut cependant une hésitation quant aux rôles d’**** et moi. Il nous donna le même et tout se déterminerait en fonction de notre travail et de notre prestation lors du prochain cours.
Nous avons alors toutes les deux appris notre texte et lors du cours suivant, je montais sur scène en premier pour jouer la scène … de l’acte … de Un chapeau de paille d’Italie d’Eugène Labiche. Quand ma petite scénette fut terminée, ce fut au tour d’****. Et l’une de nos camarades proposa alors de nous faire jouer toutes les deux sur le même rôle de Clara. Cette idée nous sembla au premier abord très étrange, mais l’expérience pouvait être intéressante. Joris trouvait lui aussi l’idée originale. Le jeu en lui-même fut catastrophique par la difficulté de la simultanéité de nos discours, mais le résultat global était parfait. Au départ, nous n’avons pas réalisé l’ampleur et la véritable signification de notre « personnage double «. En effet, le personnage de Clara ainsi représenté est le symbole de toutes les femmes trompées par ce Dom Juan, et cette dernière se déchaîne entièrement sur l’homme désemparé. C’est alors que l’intérêt de ce « monstre double « est important : la violence de la dispute est multipliée par deux et la révolte en est d’avantage impressionnante.
Au fur et à mesure, cette idée de « monstre « pris donc tournure, et la complicité s’instaurait au sein de notre petite équipe. ******* ******** nous donna la réplique en jouant le rôle de Fadinard, et, **** et moi travaillions sur le premier point qui nous bloquait : le fait de parler toutes les deux ensemble durant toute la scène. Ainsi, la gestuelle et le rythme ont été une grosse partie du travail fourni durant la mise en place du projet.
A presque chacun des cours nous jouions notre scène afin d’en améliorer le contenu et d’affiner la justesse de notre jeu. Mais surtout, le fait de voir nos camarades jouer aussi durant les trois heures du mercredi après midi était très enrichissant. En effet, les remarques qui leur étaient faites étaient souvent aussi valables pour nous. Par exemple, le travail sur la voix : parler fort, est une réalité dont on prend conscience uniquement lorsque l’on se met à la place du public. Il en est de même pour les mouvements sur scène qui doivent être clairs et précis : la pensée du personnage doit transparaître et être comprise par tous. Tout ce travail de groupe fut très constructif.
Toujours dans une volonté et une recherche d’approfondissement du travail sur le théâtre en général, nous avons fait un bac blanc se voulant aussi réaliste que possible afin de nous faire progresser. Ce fut d’ailleurs une surprise, car nous n’en avions pas été prévenu. Nous avons donc dû répondre à un questionnaire que Joris avait concocté, et nous avons joué sur scène, sachant que nous étions notés sur la représentation que nous fournissions. Ce travail fut totalement nouveau pour moi : notamment les questions écrites auxquelles j’ai essayé de répondre tant bien que mal. Ayant pour but d’affiner nos connaissances théâtrales, ce questionnaire était novateur dans les mesures où il s’agissait de réflexions sur l’art dramatique et ses procédés.
Nous avons, lors du cours suivant, corrigé ce bac blanc écrit et ce fut un apport important dans la réalisation de notre projet puisque c’est la première fois que nous parlions véritablement de technique d’un point de vue théorique absolu. Dès lors, toutes ces connaissances ont tentés, et ont été appliquées et approfondies à chacun des cours. Maintenant, le jeu sur scène n’était absolument plus anodin et récréatif : la technique était au service du jeu réel, vivant et concret.
Jeu et mise en scène
Au fur et à mesure, un problème persistant dans mon jeu, et plus précisément notre jeu. Cette scène s’avère être une dispute suite à la rencontre surprise entre deux anciens amants. L’énergie que dégage le personnage de Clara est donc énorme : elle est furieuse et fait mille reproches à Fadinard, son ancien amant, qui l’a quitté de manière plus que brutale … Elle s’énerve alors très rapidement : en une fraction de seconde, elle passe de la charmante modiste dans son magasin de chapeau, à l’amante en furie. Ce passage du calme absolu à la colère noire fut donc le principal problème que cette scène nous donna.
Une bonne partie de notre travail fut alors basé sur la nécessité de produire une énergie, un dynamisme énorme sur scène. Tout au long de l’année, jusqu’au dernier cour ce fut l’objectif principal de la scène : donner toute l’énergie possible à ce personnage en furie.
Une autre partie de notre travail s’axa alors sur la gestuelle nécessaire à notre « personnage double «. En effet, comme **** et moi incarnions le même personnage, la gestuelle devait être parfaitement identique. Alors au premier abord, cet exercice parait simple, mais quand il s’agit de tout coordonner, la tâche s’avère moins évidente ! Il nous fallu donc un certain temps pour définir nos mouvements et nos expressions. Et puis, sachant qu’Elsa et moi devions coordonner notre jeu, il fallait accorder celui-ci avec celui de *******. Un inventaire de chaque détail du jeu a alors été travailler ; par exemple, le moment où Fadinard tente d’esquiver Clara et sort, Clara doit, dans notre mise en scène, attraper le jeune homme pour l’empêcher de sortir. Ce petit passage nous donna du fil à retordre … Mais à force de travail et de patience, à nous trois, le détail fut réglé, et le mouvement défini se mis en place rapidement.
Toujours dans les choix de notre mise en scène, un exercice basé sur un film documentaire que nous avons eu l’occasion de visionner fut fort intéressant. En effet, après avoir vu Les voyages de Jacques Lecoq. Suivant ses méthodes de travail du l’expression corporelle et les mouvements du corps dans le jeu théâtral, nous avons fait une expérience amusante. Nous avons joué notre scène en imitant des poules … Des poules en effet. La colère excessive de Clara a donc été assimilée à des cris de volaille : nous avons caqueté durant toute la scène face au pauvre ******* qui se trouvait perdu face à deux folles imitant des poules en colère. Ce fut très drôle et en même temps enrichissant. L’aspect « animal « du personnage de Clara ne m’était jusqu’à ce moment pas venu à l’esprit. En assimilant sa colère à ces cris sauvages, hystériques, l’énergie du personnage se révéla d’ailleurs sous un angle nouveau. Par la représentation animale, la colère semblait plus facilement atteinte. Cet exercice nous permis alors de résoudre en partie le problème de l’énergie du personnage et aussi de le découvrir sous un aspect différent.
Puis, un autre aspect important du personnage était encore à exploiter : son costume. Il fallut trouver un costume en double. Toujours ce problème de « double personnage « qui rendait les choses un peu plus compliquées. Dans notre idéal, nous voulions une robe colorée à motifs psychédéliques. J’ai cherché de mon coté dans des magasins, et **** aussi. Puis nous sommes toutes les deux allées choisir celles qui nous paraissaient les plus adaptées. A l’aide d’un appareil photographique, nous avons apporté les modèles qui nous ont semblé les plus adaptés afin de les montrer à ***** pour qu’il nous aide dans le choix du notre costume. Aussi anodin que ce choix puisse être, il s’ajoute aux contraintes du choix de notre mise en scène et toujours à la suite de ce « monstre « féminin que nous incarnons.
Et enfin, fin près, à la rentrée des vacances de Pâques, nous avons fait une répétition générale qui nous a permis de nous confronter vraiment à l’épreuve, en tant que candidats et non comme simples élèves.
2. Commentaires
Une des dernières pièces que j’ai eu la chance de voir est Le Cid, de Pierre Corneille, avec une mise en scène de Brigitte Jaques-Wajeman, à la Comédie Française en juillet 2006. J’ai beaucoup apprécié cette représentation : ce grand classique joué dans un théâtre si illustre, m’a énormément plu.
J’ai en effet entrepris de prendre cette « option arts « pour le baccalauréat dès la fin de l’année dernière. J’ai toujours aimé le théâtre, et assister à cette représentation a confirmé cette volonté. Cela a donc été une étape importante. Mais n’ayant quasiment aucune connaissance en la matière, les techniques de jeu m’étant encore inconnues, mon esprit critique n’a pu fournir une vision objective sur cette représentation.
J’ai aussi eu la chance, le 3 mai dernier, d’assister à la représentation théâtrale d’amies : Grasse Matinée d’Obaldia. J’ai particulièrement aimé la mise en scène : originale et bien pensée. En effet, il s’agit d’une pièce dont les deux protagonistes sont des squelettes. Ils sont tous deux dans un cimetière, dans leur cercueil respectif, et il me semble que les différents mouvements et déplacements ont du être très précisément élaborés afin de rendre la pièce crédible alors que la situation est totalement irrationnelle.
Comédie-Française
III.
Premièrement, j’ai pu apprendre au cours de cette année, que toute action au théâtre doit avoir une justification intérieure, être logique, cohérente et vraie ; deuxièmement, le mot « si « doit agir comme un levier, afin de nous faire accéder au domaine de l’imaginaire. Cette analogie peut donc paraître surprenante puisque l’aspect du vrai est mis en parallèle avec le « si « de l’imaginaire …
C’est ce paradoxe qui a donc retenu mon attention durant la préparation de ce projet.
Le concept de « circonstances imaginaires « m’a semblé primordial au théâtre, en général, mais d’autant plus concret dans la scène que nous présentons. Le secret du « si « réside d’abord dans le fait qu’il n’a recours ni à la menace, ni à la force : il n’oblige pas à faire quoi que ce soit. Au contraire, par sa franchise, sa vraisemblance, il rassure et nous encourage à nous fier à la situation proposée. C’est pourquoi il paraît naturel, et vrai.
Les circonstances supposées amener par le « si « proviennent de sources proches de nos propres sentiments puisque c’est nous qui les imaginons ; elles ont alors une puissante influence sur le jeu en lui-même. La relation entre l’individu réel et le personnage fictif est donc de plus en plus étroite.
Cette proximité entre le rôle et l’acteur est d’autant plus intéressante que les sentiments révélés sur scènes sont profonds et véritables. Ainsi l’imaginaire est, de mon point de vue, un des axe du jeu de l’acteur. Il s’agit d’une véritable mise en relation des émotions du personnage et des éléments extérieurs, dans le jeu d’un seul individu, afin que l’action soit révélée par la création artistique.
IV.
D’un point de vue humain et personnel, cette année de théâtre m’a permis de rencontrer des gens intéressants et motivés. En effet, sachant que cette option est proposée à tous les élèves de terminale, chacun des participants venaient d’une classe et d’une série différente : des liens se sont donc tissés entre nous et ont favorisé la progression de l’équipe et la réalisation de notre projet. Mais surtout, le fait de tous avoir le même but : passer une option au baccalauréat qui nous plaise, mais aussi la volonté de mettre en place un projet, ce projet, de monter une petite scène, de progresser. C’est l’évolution de mon travail qui est enrichissante et constitue une part importante de ce bilan.
Puis d’autre part, j’ai beaucoup apprécié la découverte des pièces qui m’étaient jusqu’alors inconnues comme Colombe d’Anouilh. Découvrir un nouveau texte est toujours intéressant, mais ici, c’est par l’intermédiaire de mes camarades que je pouvais le voir, par leur jeu et leur compréhension du texte que la scène m’apparaissait.
Et puis, plus personnellement encore, j’ai trouvé très difficile de devoir me mettre en colère, de m’énerver violemment lors de cette scène. En effet, n’étant pas de nature colérique du tout, il s’agit d’un sentiment qui me semble extrêmement étranger et abstrait. Pour cela j’ai donc énormément eu besoin de me créer des « circonstances imaginaires « afin de vivre comme ce personnage de Clara : vif, dynamique, et au caractère bien trempé. Mais ce défi s’est avéré amusant autant qu’enrichissant : ces petits détails qui semblent si simples, vu de l’extérieur, ne le sont en fin de compte pas tant que ça, en profondeur.
Du côté artistique et théâtral, il était très intéressant de se donner un objectif aussi impressionnant que de jouer le rôle d’un personnage que je ne connaissais pas. Ce but d’une part très concret s’est donc avéreé plus difficile à réaliser que je ne le pensais : ainsi à force de persévérance et de travail, personnel et en équipe, il est plaisant de voir une création à son terme.
Mais surtout, le fait de voir les scènes jouées par les autres élèves, les points forts et les défauts de chacun permet de s’imaginer les siens (même si c’est toujours plus facile de critiquer que de mettre en application, et d’avantage quand il s’agit de nous-même). Aussi le fait de devoir fournir un travail en équipe, et qui plus est une équipe très soudée par la même volonté de réussir à mener un objectif à bien, m’a permis de développer mon esprit de groupe, dont les maîtres mots sont le respect, l’entente et la bonne humeur !
BIBLIOGRAPHIE
Livres :
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- Barrault Jean-Louis , 1910-1994, né au Vésinet (Yvelines), acteur et homme de théâtre français.