Le testament politique de Hitler

« Il est contraire à la vérité d'affirmer que c'est moi, ou tout autre en Allemagne, qui ai désiré la guerre en 1939. Elle n'a été voulue et provoquée que par des hommes politiques internationaux d'origine juive, ou au service des intérêts juifs. J'ai fait trop de propositions dans le but de réduire ou limiter les armements - ce que la postérité ne peut nier - pour que la responsabilité de l'éclatement de cette guerre me soit imputée. Pas davantage je n'ai voulu, après la première guerre mondiale, qu'un deuxième conflit soit livré à l'Angleterre ou même l'Amérique. Des siècles passeront, mais des ruines de nos villes et de nos monuments montera une haine sans cesse renouvelée vers le peuple finalement responsable et auquel nous devons tout ce qui est arrivé : le peuple juif, dans tous les pays, et ses complices... Je n'ai jamais caché non plus que si les peuples européens sont considérés comme des paquets d'actions par ces conspirateurs internationaux de la finance, des comptes seront demandés au responsable de la tuerie : le peuple juif! Et je n'ai laissé personne ignorer que cette fois-ci des millions d'enfants européens aryens mourraient de faim, que des millions d'hommes seraient brûlés vifs dans les villes bombardées - mais aussi que le coupable expierait sa faute, ne fusse même que d'une façon humaine. Après un combat de six ans qui, malgré tous les revers, entrera dans l'Histoire comme le plus glorieux et le plus vaillant témoignage de la volonté de vivre d'un peuple, je ne peux m'arracher à la ville qui est la capitale de ce Reich. Mais comme nos forces armées sont trop insignifiantes pour contenir encore longtemps les assauts ennemis, que la résistance individuelle est peu à peu minée par certains hommes aussi aveugles que lâches, je voudrais partager mon sort avec celui de milliers d'autres, en restant dans cette ville. De plus, je ne veux pas tomber aux mains ennemis qui, pour divertir leurs foules excitées, ont besoin d'un spectacle organisé par les Juifs. C'est pourquoi j'ai décidé de rester à Berlin et d'y mourir volontairement alors même que le Q.G. du Führer et du Chancelier ne peut être tenu." Cité d'après Werner Mases, Hitler inédit. Écrits intimes et documents, Paris, 1975