LE TERRORISME PROCHE-ORIENTAL de 1980 à 1989 : Histoire
Publié le 30/11/2018
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LE TERRORISME PROCHE-ORIENTAL. Après l'attentat contre le foyer Médicis à Paris en mars 1979, l’explosion d'une bombe devant la synagogue de la rue Copernic en octobre 1980 donne le coup d'envoi d'une série d’opérations meurtrières qui frappent tour à tour les synagogues de Vienne (août 1981), d'Anvers (octobre 1981), de Rome (octobre 1982), d'Istanbul (septembre 1986), le restaurant juif Goldenberg de la rue des Rosiers à Paris (août 1982), les aéroports de Vienne et de Rome (décembre 1985) ou les grands magasins Tati à Paris encore (septembre 1986)... Cette terreur d'un nouveau genre diffère à la fois de la violence des groupes d'extrême gauche (Fraction armée rouge, Brigades rouges ou Action directe) et de celle des organisations séparatistes corse, basque ou irlandaise. Perpétrés, le plus souvent, par des commandos entraînés ou soutenus par l’Iran de l’imam Khomeiny ou la Libye du colonel Kadhafi, ces multiples assauts, prolongements au cœur même de l'Europe occidentale du conflit arabo-israélien, engendrent un profond sentiment d’insécurité, notamment au sein des communautés juives qui en sont souvent la cible.
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