Le sujet se confond-il avec la subjectivité ?
Publié le 17/11/2004
Extrait du document
La conscience signifie-t-elle l'acceptation résignée de l'ordre des choses, ou se définit-elle au contraire par sa capacité à le transcender, voire à le refuser ? Se définit-elle dans la soumission ou dans la révolte ? Paradoxalement, le fait de prendre conscience de sa propre impuissance peut aussi signifier être libre.Connaître le bien et le mal, être capable d'en juger, est aussi du ressort de la conscience. Jugeons-nous en toute indépendance, ou sommes-nous influencés par notre éducation ? De plus, ce qui est bien pour l'un l'est-il nécessairement pour l'autre ? Et s'il s'agit avant tout de soi, ne faut-il pas se connaître, pour savoir ce qui est bien pour soi ? Seul un être conscient peut accéder au domaine du savoir, de la connaissance. On voit donc apparaître une tension lorsqu'il semble que la connaissance s'affranchit des exigences de la conscience. Qu'est-ce qui distingue alors science et conscience ?
Subjectif
: qui appartient au sujet, en général l'homme, soit en tant que personne douée de sensations, de sentiments, soit en tant qu'esprit raisonnant.Qualifie la connaissance ou la perception d'un objet, réduite ou modifiée par la nature du sujet. En opposition à objectif, prend le sens de partial ou de partiel. Peut prendre aussi le sens péjoratif d'illusoire ou d'infondé.
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