Le stress au travail
Publié le 12/04/2011
Extrait du document
Le stress au travail.
Introduction :
Depuis une dizaine d’années, une nouvelle forme de malaise social à suscité l’attention des médias : la France à été frappée par le stress dans le milieu du travail. En effet les études portées sur ce sujet ont révélé des résultats alarmants : en 2007, 22% des salariés européens se déclaraient stressés dans leur travail. En France, ce chiffre est d’autant plus préoccupant puisqu’il atteint 41% selon une enquête de Sciences Humaines. Cette augmentation du stress fût très médiatisée dans les années 90 suite à une première vague de suicide. Depuis peu ce sujet à refait surface, notamment à cause de nombreux (d’une série) suicides dans une entreprise très connue : France Telecom.
Suite à ces événements, le stress est devenu une problématique dans le monde du travail. Considéré comme une réaction de défense face à une agression à petite dose il peut être positif en apportant motivation, stimulation et innovation. Cependant, à plus forte dose il peut devenir source d’erreur, de frustration et d’agressivité envers soi et envers les autres.
Nous pouvons donc nous demander en quoi le stress devient-il un enjeu majeur dans le monde du travail. Dans un premier temps nous allons voir si l’augmentation de ce stress relève d’une transformation des conditions de travail. Puis dans un second temps s’il est un frein à l’économie.
I] L’augmentation du stress relève-t-elle d’une transformation des conditions de travail ?
La récente médiatisation du stress dans le milieu du travail traduit l’importance de ca débat. En effet depuis les années 90, les nombreux suicides à cause du stress ont fait polémiques. Nous pouvons donc nous demander d’où vient ce stress. Est-il dû à une transformation des conditions de travail ? Pour répondre à cette question nous allons voir si la récente modernisation des entreprises y joue un rôle, si cela est lié à une volonté de produire toujours plus, ou si c’est l’organisation au sein des entreprises qui fait du stress un enjeu majeur.
A) De nouvelles technologies facteurs de stress.
En seulement dix ans, les Nouvelles Technologies de la Communication et de l’Information (NTCI), tels que les ordinateurs portables ou encore les téléphones mobiles, ont connus une augmentation fulgurante. Or l’introductions de ces technologies dans le milieu du travail c’est révélée stressante pour de nombreux employés. L’expression « stress électronique » en est la preuve. Inventée en 2000, elle désigne le stress occasionné par l’utilisation de nouvelles technologies au travail. Nous pouvons donc nous demander comment ces outils, censés apporter gain de temps et efficacité aux utilisateurs, sont devenus source de stress.
Le problème majeur de ces nouvelles technologies c’est qu’elles empêchent la dissociation du temps de travail et du temps de loisir. En effet posséder un ordinateur portable signifie pouvoir se connecter à internet ou regarder ses mails partout. Ainsi à la fin d’une journée de travail, au lieu de profiter de son temps libre, l’employer va se connecter et de nouveau travailler. C’est cette disposition permanente à l’employeur qui est stressante. Ceci est démontré par une enquête du laboratoire du stress au travail de la CGC : 77% des personnes sondées estiment que les outils électroniques les amènent à travailler de plus en plus en dehors de leur lieu et de leurs horaires de travail. Nous voyons ici l’une des raisons principales pour lesquelles les nouvelles technologies ont un effet néfaste sur les employés. Cependant il en existe d’autres.
En plus de supprimer le temps de loisir des utilisateurs, les technologies ont le défaut d’augmenter la charge de travail tout en diminuant le temps pour la traiter. En effet avec les ordinateurs, tout se fait plus vite et les salariés doivent s’adapter à cette rapidité pour rester efficace. Nous pouvons donc constater que ces outils électroniques remettent en cause les compétences de l’utilisateur. Une enquête réalisée par le laboratoire du stress au travail affirme qu’en 2010, 83% des cadres estimaient que les NTCI accroissent le volume d’information à traiter, et 48% estiment qu’elles demandent un temps de traitement toujours plus court. Ces technologies créer une surcharge de travail qui s’accumule au fil du temps. L’employés travail donc dans la précipitation. De plus il doit faire face aux reproches de ses supérieurs suite à ses retard, ainsi qu’à son impression d’inefficacité par rapporta aux machines.
Suite à l’introduction de ces outils électroniques dans le milieu du travail, chaque conférence se fait par ordinateur, chaque information se transmet par téléphone ou par mails… Ainsi nous pouvons constater une réelle dégradation voire une suppression du lien social au travail. Cécile, une salariée responsable en communication le prouve dans son témoignage : « […] de plus en plus de réunions s’effectuent sous forme de conférences en ligne. Je ne connais certains interlocuteurs que par écrans interposés. Ce que l’on gagne en temps de déplacements, nous le perdons en contacts humains. » Suite à ce cela nous sommes forcés de constater qu’à cause des nouvelles technologies le travail est devenu un lieu de contraintes et de mal-être, remplaçant le lieu de rencontres et d’échanges qu’il était dans le passé.
Ainsi, l’introduction de nouvelles technologies de l’informatique et de la communication dans le milieu du travail s’est révélée être une réelle source de stress pour les employés. En effet nous avons pu constater que ces technologie empêche la dissociation du temps de travail de celui de loisir, elles créer une surcharge de travail pour les employés qui se traduit par de la précipitation. De plus ces outils remettent en cause les capacités de l’utilisateur et favorisent l’isolement leurs isolement. Ces technologies favorisent l’isolement des salariés.
Ces technologies, qui ont tout de même un impact positif sur l’économie et les profits de l’entreprise, entraine un coup social pour les employés.
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