Le « socialisme de marché »
Publié le 22/02/2012
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Lorsque Deng Xiaoping arrive au pouvoir, en 1978, l'économie du pays est totalement atone, tant elle fut, ces vingt dernière années, malmenée par des directives contradictoires ou utopiques. La mise en oeuvre de réformes et la libéralisation du système deviennent les objectifs prioritaires du Parti.
Dans les campagnes, le nouveau régime opère une décollectivisation progressive des terres et de leur exploitation. Les lopins sont finalement alloués aux familles, qui ont bientôt le droit de vendre leurs surplus sur le marché. En 1984, le pouvoir met définitivement fin au système des communes populaires issu de la Révolution culturelle. Globalement, le pouvoir d'achat des paysans augmente, ce qui provoque une hausse de la vente des produits de consommation, comme les appareils ménagers, stimulant d'autant le secteur industriel.
Dans ce domaine, Deng impose des taux de production beaucoup plus réalistes, assouplit le système de planification, et, peu à peu, le marché libre et les petites entreprises privées font leur apparition. Là encore, ce développement profite à certains, et la Chine produit ses premiers « nouveaux riches ». Enfin, le pays rompt son isolement diplomatique et s'ouvre aux produits et aux technologies occidentaux et japonais.
La société chinoise n'est donc plus structurée autour des principes révolutionnaires de l'égalitarisme et du collectivisme, mais, sous couvert officiel de « socialisme de marché », elle s'est en fait convertie au capitalisme.
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