Le savoir rend-t-il heureux ?
Publié le 08/03/2011
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L’éducation et l’instruction ont toujours été primordiales dans la société. Depuis toujours, une valeur supérieure est accordée à un individu savant plutôt qu’à quelqu’un d’ignorant. Mais à force d’apprendre, on finit par se demander si le savoir est-il vraiment une condition du bonheur. Ci-dessous, je développerai cette question sous différents points de vue et finirai par mon avis personnel.
D’abord, le bonheur individuel est le résultant de différents éléments. Dans ces derniers entre la santé, la vie familiale, la situation sociale, … Or, ils n’ont aucun rapport direct avec le degré d’instruction. On peut donc penser qu’aucune connaissance n’est requise au bonheur de quelqu’un. En effet, beaucoup de personnes considérées « ignorantes » paraissent heureuses de leur sort. Généralement, elles ont des ambitions limitées, poursuivent un horizon restreint et ont, donc, des soucis diminués. Elles se contentent des joies simples et parfois, leur bonheur vient du fait qu’elles sont satisfaites d’elles-mêmes par incapacité de se comparer aux autres.
De plus, le savoir sous forme de vérité peut aussi jouer un rôle négatif dans le bonheur d’un individu. La réalité peut blesser et certains préfèrent vivre dans l’illusion plutôt que d’affronter celle-ci. De même, beaucoup de science peut troubler ce bonheur en faisant naître la crainte et l’inquiétude devant l’avenir.
Mais, indirectement, le savoir est essentiel au bonheur de l’humanité car le savoir est synonyme de développement, ce qui mène à un niveau de vie meilleur. Surtout qu’à notre époque, le niveau d’étude détérmine de plus, le savoir-faire, autre que les connaissances acquises par l’apprentissage ou l’expérience, la sagesse, est un facteur important au bonheur. Par exemple, un peintre, pour exercer sa passion, a besoin d’un minimum de savoir-faire pour magner le pinceau. Un écrivain sans compétences linguistiques ne peut rédiger des romans.
Au final, on peut constater que le savoir et le bonheur sont étroitement liés. L’un ne va pas sans l’autre. Surtout que la notion du bonheur est très relative d’une personne à l’autre. Quant à moi, je pense qu’il serait plus judicieux de dire que le savoir est important au bonheur et non pas indispensable. Effectivement, Sans le savoir, tôt ou tard, nous avons la révélation que notre vie n’a aucun sens. Surtout qu’à notre époque, le niveau d’étude détermine Mais on peut se demander si la soif de richesse et de pouvoir n’est pas aussi un motif pour l’apprentissage.
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