Le savoir exclut-il necessairement la croyance ?
Publié le 29/05/2011
Extrait du document
Le savoir est une notion qui peut différer suivant son usage, le savoir que l'artisan met en œuvre dans son travail est un savoir-faire, developpé par la culture. De plus, le savoir doit fournir les raisons de ce qu'il tient pour vrai,Savoir, c'est savoir pourquoi on sait. La garantie d'une objectivité semble exclure la croyance qui quand à elle, est l’assentissement subjective d’une proposition plutôt qu’un assentissement objective, c’est à dire d’après kant, une opinion.
Le savoir et la croyance ont aussi un point commun, celui de délivrer la verité. Si le savoir et la croyance ont le même but, celui de la verité, une seule des deux notions peut la délivrer. Le savoir étant plus légitime et rigoureux, sa verité exclut-elle celle de la croyance ?
Même si de prime abord le sujet appel à réfléchir sur l'idée d'une exclusion de la croyance par le savoir qui tiendrait à la nature contradictoire de leurs définitions. Interroger cette idée conduit à se demander s'ils peuvent coexister dans l’opposition et même s’inclure l’un dans l’autre.
L’exclusion de la croyance par le savoir peut avoir un sens très fort, elle n’opposerait pas seulement ces deux termes, mais les rendraient contradictoires. Dire que le savoir exclut la croyance revient à signer l’ annihilation de la croyance car par un principe rationnel, deux propositions diamétralement opposés ne peuvent coexister. Or Le savoir semble tout d’abord exclure la croyance. En effet on assimile la croyance à tout ce que l’on tient pour vrai sans vérification ou approfondissement dans la recherche de preuves. Croire serait donc se baser sur une incertitude.A contrario, le savoir se veut logique et implacable, il doit fournir les raisons de ce qu’il tient pour vrai en le démontrant gràce à des preuves. Ces deux définitions étant contradictoire, la croyance en étant éxclut ne devrait pas exister. La recherche de la verité absolue du savoir n’admet pas le dilettantisme de la croyance place alors le savoir comme l’etat supérieur de la croyance et en serait son aboutissement.
Plus simplement, Quand le savoir et la croyance sont en contradictions sur un objet commun, Le savoir apporte les preuves par des fait que la croyance ne fournit pas. Particulièrement le savoir scientifique, tel que les sciences de la nature, fondée sur des faits et observations qui sont alors transcrit en thèse et confronté avec des lois physiques car nos sens nous trompe et l’ont ne peut s’y fier. La science à donc une certitude que ne possède pas forcement la croyance religieuse qui ne peut établir sa verité sur aucun fait observable réel. Ainsi, tout les dogmes creationnistes ont été remis en cause lors de la création de la théorie de l’évolution de Darwin. Croire revient alors à se mettre en contradiction avec l’objectivité scientifique malgrès que le savoir à ici bien exclut la croyance.
De plus la croyance se forge dans l’opinion, qui est un avis que l’on forme à partir de son expérience. Opinion vient du mot latin « opinari » qui signifie « être d’avis que ». Hors le savoir exclut tout avis personnel il se veut objectif. L’opinion est donc un avis, une pensée qui installe un doute et une réserve que ne peut pas se permettre le savoir. Ainsi l’opinion est propre à chacun bien qu’elle peut être influencé par un effet de masse. Le savoir quand à lui se doit d’être universel car accepté par tous, il ne doit pas être remis en cause et pour cela il lui est nécessaire de refuser l’opinion.
Le savoir exclut la croyance sous plusieurs angles, mais la différence de leurs fondements permettrait-elle une coexistence, même dans l’opposition ?
En effet, la croyance et le savoir se fonde sur un objectif commun, la recherche de la verité. Il est alors possible d’imaginer que ces deux notions s’affrontent l’une contre l’autre en donnant chacun une version de sa vérité. Nous avons déjà vu que le savoir exclut la croyance quand elle arrive à démontrer par des preuves de ce qu’elle affirme. Mais qu’en est-il quand la certitude du savoir n’est pas suffisant pour contrer une croyance collective. En effet à l’avenement d’un nouveau savoir, l’opinion collective peut mettre un frein au savoir.
Même si Ératosthène a prouvé que la terre et ronde, il a fallut des siècles pour que cette connaissance, ce savoir soit accepté. Le savoir doit pouvoir se démocratiser et atteindre une partie suffisante de la population pour supplanter la croyance, comme ici, croire que la terre est plate. Il se crée alors des conflits de l’ordre théologique se basant sur le savoir et la croyance
En outre, l’homme ne peut pas se permettre à titre personnel de tout remettre en question et de vérifier par sois même. Ceci crée un conflit flagrant entre la notion de croyance et de savoir. L’homme est conditionné dès sa naissance à croire se qu’on lui dit, et cette croyance, il pense la transformer en savoir alors qu’il n’en est rien. Petit on nous apprends à ne pas mettre nos doigts dans la prise électrique car c’est dangereux, le savoir de l’adulte est transmit à l’enfant qui n’a aucun moyen de vérification. Il est obligé de subir la connaissance et sans la vérifier il la transformera dans son esprit en acquis, en savoir. De même si l’on ment à l’enfant en lui disant que les pommes sont mauvaises pour la santé en le lui prouvant avec des arguments fallacieux, il réagira de la même façon et pensera avoir acquis un savoir. Par disproportion, l’homme est fondé sur un ensemble de croyance auquel il croit plus ou moins et dont la plus forte croyance serait une sorte de savoir équivalente à la science. En conséquence, l’homme est obligé de redécouvrir, de consolider le savoir qu’y lui ai transmit pour qu’il ne soit pas perdu et devienne à terme une croyance vraie.
Enfin l’homme est un être qui ne peut accepter l’absence de réponse à une question qu’il se pose. Il peut y répondre alors par la superstition qui est irrationnelle car incohérente. Donc l’homme n’est pas capable de tout rationaliser par le savoir et il restera toujours une opposition entre la croyance et le savoir à partir du moment ou l’inexistence ne peut pas être démontrer. Il ne tient plus qu’à l’humain de trancher entre le savoir et la croyance en sachant que la croyance apporte sa verité, qui, fausse ou non apporte une réponse contrairement au savoir qui se doit d’être sur ses réserves. La superstition ou bien encore la croyance religieuse comblerait une insuffisance du savoir.
toutefois, le savoir n’est pas forcement en opposition stricte avec la croyance. Et le savoir ne se fonde-t-il pas sur un postulat de départ élaboré par la croyance ?
En effet, l’homme doit observer son environnement pour expliquer le fonctionnement d’un mécanisme, comme des nageoires par exemple. Pour comprendre leurs fonctionnements, l’homme est obligé de partir de la finalité de l’objet, il sert à nager. Cette finalité inclut donc une intention dirigé par quelque chose, la nature d’après kant, ou un dieu d’un point de vue théologique. Le fait que la nageoire serve à nager est une croyance et c’est seulement après avoir confirmé par des lois physiques que cette hypothèse devient un savoir. le savoir doit pour avancer se reposer sur une hypothèse, un postulat de départ qui est en elle-même une croyance, des idées auxquelles on doit adhérer pour faire avancer le savoir. l’hypothèse est une croyance qui ne repose pas sur des fait prouvés mais deviendra par la suite un savoir. La croyance est donc ce qui emmène au savoir par une démarche de perfectibilité de l’homme. Ainsi la croyance permet de poser les principaux fondement de la recherche scientifique qui cherchera a être prouvé et transformé en savoir. En conséquence il ne peut exister de savoir sans croyance. Donc le savoir n’exclut pas la croyance mais au contraire se base sur elle pour avancer sans que sa legitimité sois remise en cause. Elle ne se base pas dessus par choix, mais donc par neccessité.
De plus, la croyance est developpé par l’imagination et sans elle, l’homme n’est pas en mesure de crée ce qui le surpasse. Alors qu’il était facile d’imaginer l’homme dans l’espace, le savoir technologique n’était pas suffisant, et la croyance de cette possibilité a permit à l’homme de se perfectionner pour atteindre les objectifs qu’il se donne. Il est alors possible de distinguer trois niveaux de connaissances. Le premier niveau est celui de l’imagination qui permet de supposer un objet possible ou non, le second, celui de la croyance qui fait appel au jugement pour décider de la possibilité de l’objet. Et enfin la science qui crée l’objet en une verité absolue.
Enfin l’homme pour développer son savoir base sa science sur l’observation des phénomènes naturel pour élaborer des lois physiques. Hors ses lois n’acceptent pas l’inconstance et Hume pose la question de la conviction de la constance des phénomènes réguliers. Il défend alors que cette certitude est non pas un savoir, mais une croyance car rien ne prouve la continuité de ces phénomenes physiques. La seul validation du savoir repose alors sur la croyance en la répétition du passé dans le future.
En conclusion, si le savoir excluait nécessairement la croyance, celle-ci serait vouée à disparaître. Or la croyance religieuse ne peut être réfutée par la science et ne peut pas disparaître.Finalement la croyance et le savoir se confonde comme le montre Hume vu qu’au finale le savoir est validé par la croyance et se développe grâce à celle-ci.
Par conséquent, le savoir dépend-il forcement de la croyance ? et est-ce que le savoir est-il forcement plus utile que la croyance ?
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