Le Sage est-il libre de son propre arbitre ?
Publié le 01/03/2009
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Le Sage est-il libre de son propre arbitre ?
Descartes reconnaît à l'homme éduqué les qualités suivantes : la fermeté, une volonté bonne, la vertu (souvent entendue comme "courage" in les Passions de l'Ame § 171. Descartes), enfin la "générosité" (on dirait "grandeur d'âme", ou "magnanimité" à la façon stoïcienne ou médiévale). Ce sont ces conditions, ces "attributs"du sage qui vont déterminer chez lui la "résolution" ("re+solutio" = dénouement par force). On voit de la sorte que le basculement contemporain du problème de la liberté (avec Rousseau, Kierkegaard, l'Existentialisme) n'a qu'une source : la confusion entre le désir - qui exemplarise le Sujet - et la volonté qui veut l'homme comme un être de la Nature "dont la fin est de persévérer dans son essence" (Spinoza ; Traité de la Réforme de l'Entendement).
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