Le pouvoir le plus violent ne serait-il pas celui de la non violence ? (Pistes de réflexion seulement)
Publié le 24/03/2004
Extrait du document
éléments de réflexion
* Faut-il entendre pouvoir au seul sens de pouvoir politique ? Ou le pouvoir
désigne-t-il ici toutes formes de domination (parents-enfants, hommes-femmes,
etc.) ?
* Difficulté à situer respectivement violence et non violence. Quelle place
faire à la violence d'un discours, à la violence feutrée, à la « violence
symbolique » (Bourdieu) ? Ou situer la ruse par exemple ?
* Cet ensemble de difficultés à délimiter la violence comme forme de rapport
à autrui indique qu'il est aussi difficile de cerner un rapport qui
échapperait totalement à la violence. Mais remarquez que la question porte
sur « le plus violent ».
* Comparez la non-violence aux différents mouvements d'inversion mis à jour
par Nietzsche par exemple, dans La Généalogie de la morale, 1re dissertation
§ 13, 14, 15.
citations
* Encyclopédia Universalis, article « Non-violence » : « Pour le
non-violent, l'homme n'est jamais un ennemi à abattre mais un homme qui
s'est fourvoyé et à qui l'on voit faire subir une chose, afin de lui ouvrir
les yeux.
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