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Le mot "voisin" de l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 10/08/2010

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descartes

ABREGE DE LA MUSIQUE, Des degrés ou tons de musique.

 car ces deux intervalles sont mobiles en quelque façon, se rapportant tantôt à l'un et tantôt à l'autre de leurs degrés voisins.

  ABREGE DE LA MUSIQUE, Des dissonances.

Or ces nombres sont trop grands pour rendre un intervalle agréables aux oreilles, et n'ont pas des accords assez voisins, comme les autres, pour en emprunter la douceur :

  ABREGE DE LA MUSIQUE, De la manière de composer, et des modes.

En troisième lieu, il faut autant qu'il est possible que les parties procèdent par des mouvements contraires, pour diversifier davantage la pièce, car par ce moyen le mouvement de chaque voix est toujours différent de celui de son opposée, et les accords sont différents de ceux qui leur sont voisins ;

  LES METEORES, DISCOURS TROISIEME, Du sel.

 et derechef le milieu de celle ci demeurant vide elle devient un peu plus grande que la seconde, et ainsi de suite, jusques à ce que le grain entier qui se compose d'un grand nombre de telles petites tables posées l'une sur l'autre, soit achevé c'est-à-dire, jusques à ce que touchant aux bords des autres grains voisins, il ne puisse devenir plus large.

  LES METEORES, DISCOURS QUATRIEME, Des vents.

 Car par exemple, si pendant que nous sentons ici un vent de midi qui ne procédant que de quelque cause particulière, et ayant son origine fort prés ici, amène pas beaucoup de chaleur, il y en a un de Nord aux pays voisins qui vienne assez loin, ou assez haut, la matière très subtile que celui ci amène avec soi peut aisément parvenir jusques à nous, et y causer un froid extraordinaire.

 Et ce vent de midi ne sortant que du lac voisin, peut être fort humide ;

 

  L'HOMME.

Mais s'il y a quelques-uns des tuyaux qui soient plus ou moins ouverts, ou seulement ouverts de quelque autre façon que leurs voisins, par l'action des objets qui meuvent les sens :

 Et que, si cet objet ABC était d'une autre couleur, ou d'une autre figure, ce ne serait pas justement les petits filets qui sont vers N et vers o, qui détourneraient les esprits qui entrent par 2, 4, 6, mais quelques autres de leurs voisins.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 65.

 Ainsi, supposant que le premier tourbillon, qui a S pour son centre, est emporté d'A par E vers I, l'autre qui lui est voisin, et qui a F pour son centre, tournera d'A par E vers V, si ceux qui les environnent ne les empêchent point, parce que leurs mouvements s'accordent très bien en cette façon ;

 

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 116.

 Et alors la circonférence du tourbillon S, qui est maintenant resserrée par la ligne courbe OPQ, s'étendra jusqu'à la ligne ORQ, parce qu'il emportera avec soi toute la matière qui est contenue entre ces deux lignes OPQ, ORQ, et lui fera suivre son cours, pendant que le reste de la matière qui composait le tourbillon N, à savoir celle qui est entre les lignes ORQ, OMQ, sera aussi emportée par les autres tourbillons voisins.

 

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 119.

Maintenant il faut que nous considérions de quelle façon se doit mouvoir cet astre lorsqu'il commence à être ainsi emporté par le cours de quelqu'un des tourbillons qui lui sont voisins.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 126.

 Mais néanmoins les tourbillons dont il est voisin ne le peuvent pousser au commencement avec beaucoup de force, vu que nous supposons qu'il est demeuré un peu auparavant au milieu d'eux sans changer de place, et par conséquent sans être poussé par eux d'aucun côté ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 142.

 Et, en second lieu, que la matière du premier élément coulant sans cesse de quelques-uns des tourbillons voisins vers le centre de celui que nous nommons notre ciel, et retournant de là vers quelques autres, pousse diversement cette planète selon les divers endroits où elle se trouve.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 41.

 Et parce qu'il n'y a aucun vide en la nature, et que la matière des deux premiers éléments achève toujours de remplir les espaces que les parties du troisième laissent autour d'elles, cette matière des deux premiers éléments, entrant avec impétuosité dans ces pores avec les parties du corps F, a fait tel effort pour en élargir quelques-uns que les autres qui leur étaient voisins en devenaient plus étroits ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 95.

Or après que le feu s'est épris en quelques corps, il passe facilement de là dans les autres voisins lorsqu'ils sont propres à le recevoir.

  Correspondance, année 1630, A Monsieur *** (ISAAC BEECKMAN), 17 octobre 163O.

 Représentez-vous, devant les yeux, un aveugle que l'avarice aurait rendu si fou, qu'il s'amusât à passer les jours entiers à chercher des pierres précieuses dans les ordures de la maison de son voisin, et que, toutes les fois qu'il rencontrerait sous sa main quelque pierrette, ou quelque petit morceau de verre, il crût aussitôt avoir trouvé une pierre fort précieuse, et qu'après en avoir ainsi trouvé beaucoup de semblables et en avoir rempli sa cassette, il se vantât d'être fort riche, fît parade de cette cassette et méprisât toutes les autres ;

  Correspondance, année 1631, A Monsieur DE BALZAC, 15 mai 1631. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 5 mai 1631.).

 Je veux bien que vous y trouviez un canal, qui fasse rêver les plus grands parleurs, et une vallée si solitaire qu'elle puisse leur inspirer du transport et de la joie, mais mal aisément se peut-il faire, que vous n'ayez aussi quantité de petits voisins, qui vous vont quelquefois importuner, et de qui les visites sont encore plus incommodes que celles que vous recevez à Paris.

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 27 mai 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 17 mai 1638).

 Au reste, pour en parler entre nous, il n'y a rien qui fût plus contraire à mes desseins que l'air de Paris, à cause d'une infinité de divertissements qui y sont inévitables, et pendant qu'il me sera permis de vivre à ma mode, je demeurerai à la campagne, en quelque pays où je ne puisse être importuné des visites de mes voisins, non plus que je le suis ici en un coin de la Nord-Hollande ;

  Correspondance, année 1639, Au R. P. MERSENNE, 9 janvier 1639.

 L'autre est qu'on ne voit pas seulement la lumière qui vient directement de la chandelle, mais aussi celle qui vient de l'air épais ou des autres corps voisins qui sont illuminés par elle, et ces deux lumières se distinguent fort bien de près, mais de loin on les attribue toutes deux à la chandelle, d'où vient que sa flamme semble plus grande.

  Correspondance, année 1640, A Monsieur REGIUS, 22 mai 1640. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 24 mai.).

 Au lieu de ces mots, l'air voisin dont les petites parties, etc.

, j'aime mieux l'air voisin qui, etc.

  Correspondance, année 1646, A MONSIEUR *** (A HUYGENS), Sans date. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de janvier 1646).

 car, outre que, le criminel étant absent, tout ce qu'on lui peut faire n'est que de l'empêcher de revenir dans le pays, et ainsi punir sa femme et ses enfants plus que lui, j'apprends qu'il y a quantité d'autres paysans en ces provinces, qui ont commis des meurtres moins excusables et dont la vie est moins innocente, qui ne laissent pas d'y demeurer, sans avoir aucun pardon de son altesse (et le mort était de ce nombre), ce qui me fait croire que, si on commençait par mon voisin à faire un exemple, ceux qui sont plus accoutumés que lui à tirer le couteau, diraient qu'il n'y a que les innocents et les idiots qui tombent entre les mains de la justice, et seraient confirmés par là en leur licence.

  Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 15 septembre 1646.

 Et bien qu'il soit bon d'avoir amitié avec la plupart de ses voisins, je crois néanmoins que le meilleur est de n'avoir point d'étroites alliances, qu'avec ceux qui sont moins puissants.

 ils le sont seulement par les grands, ou par leurs voisins, auxquels les mêmes vertus qui leur donnent de l'envie, leur donnent aussi de la crainte ;

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« LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art.

119. Maintenant il faut que nous considérions de quelle façon se doit mouvoir cet astre lorsqu'il commence à être ainsi emporté par lecours de quelqu'un des tourbillons qui lui sont voisins. LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art.

126. Mais néanmoins les tourbillons dont il est voisin ne le peuvent pousser au commencement avec beaucoup de force, vu que noussupposons qu'il est demeuré un peu auparavant au milieu d'eux sans changer de place, et par conséquent sans être poussé pareux d'aucun côté ; LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art.

142. Et, en second lieu, que la matière du premier élément coulant sans cesse de quelques-uns des tourbillons voisins vers le centre decelui que nous nommons notre ciel, et retournant de là vers quelques autres, pousse diversement cette planète selon les diversendroits où elle se trouve. LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art.

41. Et parce qu'il n'y a aucun vide en la nature, et que la matière des deux premiers éléments achève toujours de remplir les espacesque les parties du troisième laissent autour d'elles, cette matière des deux premiers éléments, entrant avec impétuosité dans cespores avec les parties du corps F, a fait tel effort pour en élargir quelques-uns que les autres qui leur étaient voisins en devenaientplus étroits ; LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art.

95. Or après que le feu s'est épris en quelques corps, il passe facilement de là dans les autres voisins lorsqu'ils sont propres à lerecevoir. Correspondance, année 1630, A Monsieur *** (ISAAC BEECKMAN), 17 octobre 163O. Représentez-vous, devant les yeux, un aveugle que l'avarice aurait rendu si fou, qu'il s'amusât à passer les jours entiers àchercher des pierres précieuses dans les ordures de la maison de son voisin, et que, toutes les fois qu'il rencontrerait sous sa mainquelque pierrette, ou quelque petit morceau de verre, il crût aussitôt avoir trouvé une pierre fort précieuse, et qu'après en avoirainsi trouvé beaucoup de semblables et en avoir rempli sa cassette, il se vantât d'être fort riche, fît parade de cette cassette etméprisât toutes les autres ; Correspondance, année 1631, A Monsieur DE BALZAC, 15 mai 1631.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre du 5 mai 1631.). Je veux bien que vous y trouviez un canal, qui fasse rêver les plus grands parleurs, et une vallée si solitaire qu'elle puisse leurinspirer du transport et de la joie, mais mal aisément se peut-il faire, que vous n'ayez aussi quantité de petits voisins, qui vous vontquelquefois importuner, et de qui les visites sont encore plus incommodes que celles que vous recevez à Paris. Correspondance, année 1638, AU R.

P.

MERSENNE, 27 mai 1638.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre du 17 mai 1638). Au reste, pour en parler entre nous, il n'y a rien qui fût plus contraire à mes desseins que l'air de Paris, à cause d'une infinité dedivertissements qui y sont inévitables, et pendant qu'il me sera permis de vivre à ma mode, je demeurerai à la campagne, enquelque pays où je ne puisse être importuné des visites de mes voisins, non plus que je le suis ici en un coin de la Nord-Hollande ; Correspondance, année 1639, Au R.

P.

MERSENNE, 9 janvier 1639. L'autre est qu'on ne voit pas seulement la lumière qui vient directement de la chandelle, mais aussi celle qui vient de l'air épais oudes autres corps voisins qui sont illuminés par elle, et ces deux lumières se distinguent fort bien de près, mais de loin on les. »

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