Devoir de Philosophie

Le mot "métaux" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 11/08/2010

Extrait du document

descartes

Règles pour la direction de l’esprit, #2#Règle première.

 Et certes il me semble étonnant que la plupart des hommes étudient avec soin les plantes et leurs vertus, le cours des astres, les transformations des métaux, et mille objets semblables, et qu’à peine un petit nombre s’occupe de l’intelligence ou de cette science universelle dont nous parlons ;

  DISCOURS DE LA METHODE, Cinquième partie.

 comment les montagnes, les mers, les fontaines et les rivières pouvaient naturellement s’y former, et les métaux y venir dans les mines, et les plantes y croître dans les campagnes, et généralement tous les corps qu’on nomme mêlés ou composés s’y engendrer :

  LES METEORES, DISCOURS PREMIER, DE LA NATURE DES CORPS TERRESTRES.

 Comme, d’autant que les marbres et les métaux se sentent plus froids que le bois, on doit penser que leurs pores ne reçoivent pas si facilement les parties moins subtiles de cette matière, et que les pores de la glace les reçoivent encore moins facilement que ceux des marbres ou des métaux, d’autant qu’elle est encore plus froide.

  LES METEORES, DISCOURS TROISIEME, Du sel.

 ou bien elle pourrait aussi en quelque façon pénétrer en ceux qui les ont plus étroits, comme dans le verre, et les métaux.

  LES METEORES, DISCOURS SEPTIEME, DES TEMPETES, DE LA FOUDRE ET DE TOUS LES AUTRES FEUX QUI S’ALLUMENT EN L’AIR.

 ainsi qu’on voit l’eau forte dissoudre les métaux les plus durs, et n’agir point contre la cire.

  L’HOMME.

Premièrement les viandes se digèrent dans l’estomac de cette machine par la force de certaines liqueurs qui, se glissant entre leurs parties les séparent, les agitent, et les échauffent , ainsi que l’eau commune fait celles de la chaux vive, ou l’eau forte celle des métaux ;

 Et si ces liqueurs sont disposées à employer plutôt leur action contre certaines viandes particulières que contre d’autres, ainsi que l’eau forte commune dissout plus aisément les métaux que la cire, elles agiront aussi d’une façon particulière contre les nerfs de l’estomac, laquelle sera cause que l’âme concevra pour lors l’appétit de manger de certaines viandes, plutôt que d’autres.

  LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, Chapitre III, De la dureté et la liquidité.

 Et remarquez que, quand elle fond les métaux, elle n’agit pas avec une autre puissance que quand elle brûle du bois.

 Mais parce que les parties des métaux sont à peu près égales, elle ne les peut remuer l’une sans l’autre, et ainsi elle en compose des corps tout liquides :

  LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE V, Du nombre des éléments et de leurs qualités.

Enfin nous n’apercevons point de corps mêlés en aucun autre lieu que sur la superficie de la terre, et si nous considérons que tout l’espace qui les contient, savoir tout celui qui est depuis les nuées les plus hautes, jusques aux fosses les plus profondes que l’avarice des hommes ait jamais creusées pour en tirer les métaux, est extrêmement petit à comparaison de la terre et des immenses étendues du ciel, nous pourrons facilement nous imaginer que ces corps mêlés ne sont tous ensemble que comme une écorce qui s’est engendrée au-dessus de la terre, par l’agitation et le mélange de la matière du ciel qui l’environne.

Et ainsi nous aurons occasion de penser que ce n’est pas seulement dans l’air que nous respirons, mais aussi dans tous les autres corps composés jusques aux pierres les plus dures et aux métaux les plus pesants, qu’il y a des parties de l’élément de l’Air mêlées avec celle de la terre, et par conséquent aussi des parties de l’élément du Feu, parce qu’il s’en trouve toujours dans les pores de celui de l’air.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, PREMIERE PARTIE, Art. 71.

 De là vient qu’elle a cru qu’il y avait beaucoup plus de substance ou de corps dans les pierres et dans les métaux que dans l’air ou dans l’eau, parce qu’elle y sentait plus de dureté et de pesanteur ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 122.

 ce qui fait que nous jugeons qu’elles sont plus solides, c’est-à-dire que ces métaux ont en eux plus de la matière du troisième élément, et moins de pores qui soient remplis de celle du premier ou du second.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 44.

En suite de quoi, si nous pensons que les corps B et F ne sont autre chose que de l’air, que D est de l’eau, et C une croûte de terre intérieure fort solide et fort pesante de laquelle viennent tous les métaux, et enfin que E est une autre croûte de terre moins massive qui est composée de pierres, d’argile, de sable et de limon, nous verrons clairement en quelle façon les mers se sont faites au-dessus des pièces 2 3, 6 7 et semblables, et que ce qu’il y a des autres pièces qui n’est point couvert d’eau ni beaucoup plus élevé que le reste a fait des plaines ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 61.

 E, ainsi aplaties, en se glissant çà et là contre celles du corps C 2 qui les surpassent en dureté, s’y aiguisent et s’y polissent en telle sorte que, devenant tranchantes et pointues, elles prennent la forme de certains sucs aigres et corrosifs qui, montant par après vers le corps E où sont les mines, composent du vitriol, de l’alun, ou d’autres minéraux, selon qu’ils se mêlent en se congelant avec des métaux, ou des pierres, ou d’autres matières.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 63.

 Et mon opinion est que la vraie cause qui fait que les métaux viennent dans les mines est que ces sucs corrosifs coulant çà et là dans les pores du corps C font que quelques-unes de ses parties se détachent des autres, lesquelles par après se trouvant enveloppées et comme revêtues des petites branches de la matière huileuse, sont facilement poussées de C vers E par les parties de l’argent vif, lorsqu’il est agité et raréfié par la chaleur ;

 et selon les diverses grandeurs et figures qu’ont ces parties du corps C, elles composent diverses espèces de métaux, lesquelles j’aurais peut-être ici plus particulièrement expliquées si j’avais eu la commodité de faire toutes les expériences qui sont requises pour vérifier les raisonnements que j’ai faits sur ce sujet.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 70.

Outre les vapeurs qui s’élèvent des eaux qui sont sous la terre extérieure E, il sort aussi de la terre intérieure grande quantité d’esprits pénétrants et corrosifs, et plusieurs exhalaisons grasses ou huileuses, et même de l’argent vif, lequel, montant en forme de vapeur, amène avec soi des parties des autres métaux ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 72.

 Au reste, ce n’est pas le seul argent vif qui peut amener avec soi les métaux de la terre intérieure en l’extérieure ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 73.

Et il faut remarquer que ces métaux ne peuvent guère monter que des endroits de la terre intérieure auxquels touchent les pièces de l’extérieure qui sont tombées sur elle.

 ce qui est cause qu’on ne trouve pas des métaux en tous les endroits de la terre.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 74.

Il faut aussi remarquer que c’est ordinairement par le pied des montagnes que montent ces métaux, comme ici de 5 vers V, et que c’est là qu’ils s’arrêtent le plus aisément pour faire des mines d’or, d’argent, de cuivre, ou semblables, à cause qu’il s’y trouve quantité de petites fentes ou de pores fort larges que ces métaux peuvent remplir ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 105.

 Et c’est pour cette raison qu’on a coutume de mêler certains sels parmi les métaux pour les fondre plus aisément.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 131.

Mais lorsqu’on mêle parmi le verre quelques métaux ou autres matières dont les parties résistent davantage, et ne peuvent pas si aisément être polies par l’action du feu que celles des cendres dont on le compose, cela le rend moins transparent et lui donne diverses couleurs, à cause que ces parties des métaux, étant plus grosses et autrement figurées que celles des cendres, avancent quelque peu au dedans de certains pores, au moyen de quoi elleschangent le mouvement des parties du second élément qui y passent, et font que ces parties passant par les autres y roulent en diverses façons ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 134.

 Et il a été dit depuis en cette dernière partie que toute la masse de cet air s’est distinguée en quatre divers corps, qui sont l’air que nous respirons, l’eau tant douce que salée, la terre sur laquelle nous marchons, et une autre terre intérieure d’où viennent les métaux, en laquelle toutes les plus grosses parcelles qui étaient auparavant en l’air se sont assemblées ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 135.

Et parce qu’il a aussi été dit que la terre intérieure, d’où viennent les métaux, est composée de deux sortes de parties, dont les unes sont divisées en branches qui se tiennent accrochées ensemble et les autres se meuvent incessamment çà et là dans les intervalles qui sont entre ces branches, nous devons penser qu’il n’y a point de tels conduits en ces dernières, pour la raison qui vient d’être dite, et qu’il n’y a que celles qui sont divisées en branches qui en puissent avoir.

 Mais, par succession de temps, elle a reçu en soi plusieurs métaux, qui sont venus de la terre intérieure ;

 et bien qu’il n’y ait point aussi de tels conduits en ceux de ces métaux qui sont composés de parties très solides et très fluides, comme l’or et le vif argent, il est néanmoins fort croyable qu’il y en a en celui ou en ceux dont les parties sont divisées en branches, et ne sont pas solides à proportion de ce qu’elles sont grosses.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 136.

Car nous n’en avons aucun qui obéisse plus malaisément au marteau sans l’aide du feu, qu’on fasse fondre avec tant de peine, ni qui se puisse rendre si dur sans le mélange d’aucun autre corps, ce qui témoigne que les parcelles dont il est composé ont plus d’inégalités ou de branches, par le moyen desquelles elles se peuvent joindre et lier ensemble, que n’ont les parcelles des autres métaux.

 Et bien que le fer soit plus dur et plus malaisé à fondre que les autres métaux, il ne laisse pas d’être l’un des moins pesants et de ceux qui peuvent le plus aisément être dissous par les eaux-fortes, et même la rouille seule peut le corrompre ;

 ce qui sert à prouver que les parcelles dont il est composé ne sont pas plus solides que celles des autres métaux, à proportion de ce qu’elles sont plus grosses, et que par conséquent il y a en elles plusieurs pores.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 166.

 A quoi je réponds que mon opinion est qu’elle en a beaucoup davantage en la seconde région, en laquelle j’ai dit ci-dessus qu’il y a quantité de pores par où les parties cannelées prennent leur cours, mais que la plupart de ces parties cannelées, après être sorties par l’un des côtés de cette seconde région, retournent vers l’autre par la plus basse partie de la troisième région d’où viennent les métaux, en laquelle il y a aussi beaucoup de tels pores, ce qui est cause qu’elles ne viennent qu’en fort petit nombre jusqu’à cette superficie de la terre où nous habitons ;

  Correspondance, année 1630, AU R. P. MERSENNE, 25 février 1630.

Je vous remercie de vos observations des métaux ;

  Correspondance, année 1638, A MONSIEUR ***, 25 Août 1638.

Les eaux-fortes communes dissolvent les métaux, bien que la cire leur résiste.

 et le vif-argent résout l’or, l’étain et le plomb, bien qu’il ne se puisse presque pas attacher aux autres métaux, et encore moins aux corps qui ne sont point métalliques.

  Correspondance, année 1639, Au R. P. MERSENNE, 9 janvier 1639.

 car ne doutez pas que les divers métaux n’aient aussi diverses parties, qui font que les uns se rompent mieux en tirant que les autres, bien que cela n’y soit pas si visible que dans le bois.

  Correspondance, année 1640, Au R. P. MERSENNE, 28 octobre 1640.

La difficulté des parties des métaux qui flottent dans I’eau-forte se peut résoudre par ce que j’ai dit, en mes Météores, de celles du sel, qui flottent dans l’eau, à savoir, que leurs parties se mêlent et s’engagent en telle façon dans celles de l’eau-forte, que celles-ci en sont aidées en leur mouvement, et non empêchées, mais ce n’est pas le même de la poussière ;

  Correspondance, année 1644, A MADAME ELISABETH PRINCESSE PALATINE, 20 juillet 1644. (Les éditions contemporaines retiennent comme date Août 1644).

Or, il suffit de dire que les parties du vif-argent et des autres métaux ont moins de tels pores, pour faire entendre pourquoi ces métaux sont plus pesants.

  Correspondance, année 1646, A UN SEIGNEUR. (NEWCASTLE), 23 novembre 1646.

Je ne sais rien de particulier touchant la génération des pierres, sinon que je les distingue des métaux, en ce que les petites parties qui composent les métaux sont notablement plus grosses que les leurs ;

*météore

  LES METEORES, DISCOURS PREMIER, DE LA NATURE DES CORPS TERRESTRES.

 Puis à cause que ces vapeurs s’élevant de l’eau de la mer forment quelquefois du sel au-dessus de sa superficie, je prendrai de là occasion de m’arrêter un peu à le décrire, et d’essayer en lui si on peut connaître les formes de ces corps que les philosophes disent être composés des éléments par un mélange parfait, aussi bien que celles des météores, qu’ils disent n’en être composés que par un mélange imparfait.

  LES METEORES, DISCOURS SEPTIEME, DES TEMPETES, DE LA FOUDRE ET DE TOUS LES AUTRES FEUX QUI S’ALLUMENT EN L’AIR.

Et parce que j’ai tâché d’expliquer curieusement leur production et leur nature dans un autre traité, et que je ne crois point qu’elles appartiennent aux météores, non plus que les tremblements de terre et les minéraux que plusieurs écrivains y entassent, je ne parlerai plus ici que de certaines lumières qui, paraissant la nuit pendant un temps calme et serein, donnent sujet aux peuples oisifs d’imaginer des escadrons de fantômes qui combattent en l’air, et auxquels ils font présager la perte ou la victoire du parti qu’ils affectionnent, selon que la crainte ou l’espérance prédomine en leur fantaisie.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 41.

Et cette opinion de la distance des étoiles fixes peut être confirmée par les mouvements des comètes, lesquelles on sait maintenant assez n’être point des météores qui s’engendrent en l’air proche de nous, ainsi qu’on a vulgairement cru dans l’Ecole avant que les astronomes eussent examiné leurs parallaxes ;

 mais parce qu’ils disputaient contre les anciens, qui ont compris les comètes entre les météores qui se forment dans l’air au-dessous de la lune, ils se sont contentés de montrer qu’elles sont dans le ciel, et n’ont osé leur attribuer toute la hauteur qu’ils découvraient par leur calcul, de peur de rendre leur proposition moins croyable.

  Correspondance, année 1629, A R. P. MERSENNE, 8 octobre 1629.

 car il y a plus de deux mois qu’un de mes amis m’en a fait voir ici une description assez ample, et m’en ayant demandé mon avis, il m’a fallu interrompre ce que j’avais en main pour examiner par ordre tous les météores, auparavant que je m’y sois pu satisfaire.

  Correspondance, année 1646, A Monsieur CHANUT, 6 mars 1646.

 Si vous avez aussi jeté quelquefois la vue hors de votre poêle, vous aurez peut-être aperçu en l’air d’autres météores que ceux dont j’ai écrit, et vous m’en pourriez donner de bonnes instructions.

descartes

« Et ainsi nous aurons occasion de penser que ce n'est pas seulement dans l'air que nous respirons, mais aussi dans tous les autrescorps composés jusques aux pierres les plus dures et aux métaux les plus pesants, qu'il y a des parties de l'élément de l'Airmêlées avec celle de la terre, et par conséquent aussi des parties de l'élément du Feu, parce qu'il s'en trouve toujours dans lespores de celui de l'air. LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, PREMIERE PARTIE, Art.

71. De là vient qu'elle a cru qu'il y avait beaucoup plus de substance ou de corps dans les pierres et dans les métaux que dans l'airou dans l'eau, parce qu'elle y sentait plus de dureté et de pesanteur ; LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art.

122. ce qui fait que nous jugeons qu'elles sont plus solides, c'est-à-dire que ces métaux ont en eux plus de la matière du troisièmeélément, et moins de pores qui soient remplis de celle du premier ou du second. LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art.

44. En suite de quoi, si nous pensons que les corps B et F ne sont autre chose que de l'air, que D est de l'eau, et C une croûte deterre intérieure fort solide et fort pesante de laquelle viennent tous les métaux, et enfin que E est une autre croûte de terre moinsmassive qui est composée de pierres, d'argile, de sable et de limon, nous verrons clairement en quelle façon les mers se sontfaites au-dessus des pièces 2 3, 6 7 et semblables, et que ce qu'il y a des autres pièces qui n'est point couvert d'eau ni beaucoupplus élevé que le reste a fait des plaines ; LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art.

61. E, ainsi aplaties, en se glissant çà et là contre celles du corps C 2 qui les surpassent en dureté, s'y aiguisent et s'y polissent entelle sorte que, devenant tranchantes et pointues, elles prennent la forme de certains sucs aigres et corrosifs qui, montant paraprès vers le corps E où sont les mines, composent du vitriol, de l'alun, ou d'autres minéraux, selon qu'ils se mêlent en secongelant avec des métaux, ou des pierres, ou d'autres matières. LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art.

63. Et mon opinion est que la vraie cause qui fait que les métaux viennent dans les mines est que ces sucs corrosifs coulant çà et làdans les pores du corps C font que quelques-unes de ses parties se détachent des autres, lesquelles par après se trouvantenveloppées et comme revêtues des petites branches de la matière huileuse, sont facilement poussées de C vers E par les partiesde l'argent vif, lorsqu'il est agité et raréfié par la chaleur ; et selon les diverses grandeurs et figures qu'ont ces parties du corps C, elles composent diverses espèces de métaux, lesquellesj'aurais peut-être ici plus particulièrement expliquées si j'avais eu la commodité de faire toutes les expériences qui sont requisespour vérifier les raisonnements que j'ai faits sur ce sujet. LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art.

70. Outre les vapeurs qui s'élèvent des eaux qui sont sous la terre extérieure E, il sort aussi de la terre intérieure grande quantitéd'esprits pénétrants et corrosifs, et plusieurs exhalaisons grasses ou huileuses, et même de l'argent vif, lequel, montant en forme devapeur, amène avec soi des parties des autres métaux ; LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art.

72. Au reste, ce n'est pas le seul argent vif qui peut amener avec soi les métaux de la terre intérieure en l'extérieure ; LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art.

73. Et il faut remarquer que ces métaux ne peuvent guère monter que des endroits de la terre intérieure auxquels touchent les piècesde l'extérieure qui sont tombées sur elle. ce qui est cause qu'on ne trouve pas des métaux en tous les endroits de la terre. LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art.

74.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles