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Le mot "librement" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 30/08/2006

Extrait du document

descartes

 Règles pour la direction de l’esprit, Règle quatrième.

 et, pour parler librement, je suis convaincu qu’elle est supérieure à tout autre moyen humain de connaître, parce qu’elle est l’origine et la source de toutes les vérités.

  Règles pour la direction de l’esprit, Règle seizième.

 mais comme elle est souvent sujette à faillir, et pour ne pas être obligés de donner une partie de notre attention à la renouveler, pendant que nous sommes occupés à d’autres pensées, l’art a fort à propos inventé l’écriture, à l’aide de laquelle, sans rien remettre à notre mémoire, et abandonnant notre imagination librement et sans partage aux idées qui l’occupent, nous confions au papier ce que nous voudrons retenir, et cela au moyen de courtes notes, de manière qu’après avoir examiné chaque chose séparément, d’après la règle neuvième, nous puissions, d’après la règle onzième, les parcourir tous par le mouvement rapide de la pensée, et en embrasser à la fois le plus grand nombre possible.

  DISCOURS DE LA METHODE, Troisième partie.

Après m’être ainsi assuré de ces maximes, et les avoir mises à part, avec les vérités de la foi, qui ont toujours été les premières en ma créance, je jugeai que, pour tout le reste de mes opinions, je pouvais librement entreprendre de m’en défaire.

  DISCOURS DE LA METHODE, Quatrième partie.

 A quoi j’ajoutai que, puisque je connaissais quelques perfections que je n’avais point, je n’étais pas le seul être qui existât (j’userai, s’il vous plaît, ici librement des mots de l’Ecole) ;

  DISCOURS DE LA METHODE, Cinquième partie.

 Même, pour ombrager un peu toutes ces choses, et pouvoir dire plus librement ce que j’en jugeais, sans être obligé de suivre ni de réfuter les opinions qui sont reçues entre les doctes, je me résolus de laisser tout ce monde ici à leurs disputes, et de parler seulement de ce qui arriverait dans un nouveau, si Dieu créait maintenant quelque part, dans les espaces imaginaires, assez de matière pour le composer, et qu’il agitât diversement et sans ordre les diverses parties de cette matière, en sorte qu’il en composât un chaos aussi confus que les poètes en puissent feindre, et que par après il ne fît autre chose que prêter son concours ordinaire à la nature, et la laisser agir suivant les lois qu’il a établies.

  LA DIOPTRIQUE, DISCOURS TROISIEME, DE L’OEIL.

 et elle a au milieu un petit trou rond FF, qui est ce qu’on nomme la prunelle, et qui paraît si noir au milieu de l’oeil, quand on le regarde par dehors, Ce trou n’est pas toujours de même grandeur, et la partie EF de la peau en laquelle il est, nageant librement en l’humeur K, qui est fort liquide, semble être comme un petit muscle, qui se peut étrécir et élargir à mesure qu’on regarde des objets plus ou moins proches, ou plus ou moins éclairés, ou qu’on les veut voir plus ou moins distinctement.

  LES METEORES, DISCOURS TROISIEME, Du sel.

 Mais il est à remarquer que les parties du sel qui forment la deuxième de ces tables, ne roulent pas si aisément sur la première que celles qui ont formé cette première roulaient sur l’eau, car elles n’y trouvent pas une superficie du tout si unie, ni qui les laisse couler si librement :

  LES METEORES, DISCOURS CINQUIEME, Des nues.

 ainsi faut il penser que la matière subtile coulant par les pores des autres corps, en même façon qu’une rivière par les intervalles des herbes qui croissent en son lit, et passant plus librement d’un endroit de l’air en l’autre, et d’un endroit de l’eau aussi en l’autre que de l’air en l’eau, ou réciproquement de l’eau en l’air, comme il a été ailleurs remarqué, elle doit tournoyer au dedans de cette goutte, et aussi au dehors en l’air qui l’environne, mais d’autre mesure qu’au dedans, et par ce moyen disposer en rond toutes les parties de sa superficie.

  L’HOMME.

 d’autant que les esprits animaux qu’ils contiennent passent librement de l’un dans l’autre, prenant leur cours d’e par f vers d, et réciproquement de d par g vers e.

 Ce trou n’est pas toujours de même grandeur, car la partie EF de la peau dans laquelle il est, nageant librement dans l’humeur K, qui est fort liquide, semble être comme un petit muscle, qui s’élargit ou s’étrécit par la direction du cerveau, selon que l’usage le requiert.

 En sorte qu’au même instant que l’ouverture de ces tuyaux devient plus grande, les esprits commencent à sortir plus librement et plus vite qu’ils ne faisaient auparavant, par les endroits de cette glande qui les regardent.

 Car il est aisé à entendre, que l’ouverture des petits tuyaux 2, 4, 6 par exemple, étant élargie par l’action de l’objet ABC, les esprits qui commencent aussitôt à couler vers eux, plus librement et plus vite qu’ils ne faisaient, attirent après soi quelque peu cette glande, et font qu’elle se penche, si elle n’en est d’ailleurs empêchée ;

 Et ainsi elle serait cause que les petits tuyaux 2, 4, 6, seraient aussi moins ouverts par cette action, et que les esprits qui sortent des points a, b, c, couleraient aussi moins librement vers ces tuyaux, au lieu qu’en s’avançant, elle ferait, tout au contraire, que l’oeil se disposant mieux à recevoir cette action, les petits tuyaux 2, 4, 6, s’ouvriraient davantage, et ensuite, que les esprits qui sortent des points a, b, c, couleraient vers eux plus librement :

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Quatrième.

 mais plutôt, d’autant plus que je penche vers l’un, soit que je connaisse évidemment que le bien et le vrai s’y rencontrent, soit que Dieu dispose ainsi l’intérieur de ma pensée, d’autant plus librement j’en fais choix et je l’embrasse.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L’AUTEUR AUX PREMIERES OBJECTIONS.

 Et je confesserai ici librement que cet argument est tel, que ceux qui ne se ressouviendront pas de toutes les choses qui servent à sa démonstration, le prendront aisément pour un sophisme ;

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L’AUTEUR AUX SECONDES OBJECTIONS, Axiomes ou Notions communes.

 La volonté se porte volontairement, et librement (car cela est de son essence), mais néanmoins infailliblement, au bien qui lui est clairement connu.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, PREMIERE PARTIE, Art. 37.

Au contraire, la volonté étant de sa nature très étendue, ce nous est un avantage très grand de pouvoir agir par son moyen, c’est-à-dire librement ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 112.

 car les parties du second élément qui composent le tourbillon O, s’avançant de P vers Y, presseront toutes celles du tourbillon I qui sont en sa circonférence extérieure APBM, et ensuite aussi toutes celles de sa circonférence intérieure xx, lesquelles étant ainsi pressées et engagées dans les pores de l’air que j’ai dit se trouver autour de chaque astre, feront que les parties cannelées et autres des moins subtiles du premier élément qui sortent de l’astre I, n’entreront pas si librement que de coutume dans le ciel xx ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 37.

 et aussi avant que les parties du corps B fussent toutes réduites à tel ordre que cette matière du ciel pût librement passer de tous côtés parmi elles en lignes droites.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 49.

 Dont la raison est que la lune et la terre ne se pouvant mouvoir si vite que la matière de ce tourbillon par qui elles sont emportées, si le point T n’était point un peu plus éloigné de B que de D, la présence de la lune empêcherait que cette matière ne coulât si librement entre B et T qu’entre T et D ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 58.

Et même il y a eu peut-être quelque endroit au dedans ou bien au dessous de ce corps C, où il s’est assemblé plusieurs de ces parties qui ont des figures si unies et si glissantes qu’encore que leur pesanteur soit cause qu’elles s’appuient l’une sur l’autre, en sorte que la matière du second élément ne coule pas librement de tous côtés autour d’elles, ainsi qu’elle fait autour de celles de l’eau, elles ne sont toutefois aucunement attachées l’une à l’autre, mais sont continuellement mues, tant par la matière du premier élément qui remplit tous les intervalles qu’elles laissent autour d’elles que par les plus petites du second qui peuvent aussi passer par quelques-uns de ces intervalles, au moyen de quoi elles composent une liqueur qui, étant beaucoup plus pesante que l’eau, et n’étant aucunement transparente comme elle, a la forme de l’argent vif.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 113.

 mais parce que ce ne sont que leurs pointes qui décrivent ces cercles, et qu’elles tendent toujours vers le haut, de là vient que si leur flamme se peut étendre librement vers là, elle ne brûle aucunement ce qui est sous elle.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 133.

 et appliquant ici à la terre tout ce qui a été dit en cet endroit-là, depuis l’article 105 jusqu’à l’article 109, de l’astre qui était marqué I, pensons qu’il y a en sa moyenne région plusieurs pores ou petits conduits parallèles à son essieu par où les parties cannelées passent librement d’un pôle vers l’autre ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 161.

 Car il n’arrive aucun changement en l’aimant de ce que les parties cannelées qui sortent de ses pores entrent dans le fer plutôt que dans quelque autre corps, sinon en tant que, passant plus facilement par le fer que par d’autres corps, cela fait qu’elles passent aussi plus librement et en plus grande quantité par l’aimant lorsqu’il a du fer autour de lui que lorsqu’il n’en a point ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 166.

 car, si ce que j’en écris est vrai, le même côté de l’aimant qui regarde le nord pendant qu’il est encore joint à la mine se doit toujours tourner de soi-même vers le nord après qu’il en est séparé et qu’on le laisse librement flotter sur l’eau, sans qu’il soit proche d’aucun autre aimant que de la terre.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 179.

 Car, en premier lieu, on y verra que les petits grains de cette poudre ne s’entassent pas confusément, mais que, se joignant en long les uns aux autres, ils composent comme des filets qui sont autant de petits tuyaux par où passent les parties cannelées plus librement que par l’air, et qui pour ce sujet peuvent servir à faire connaître les chemins qu’elles tiennent après être sorties de l’aimant.

  LES PASSIONS DE L’AME, LETTRE Ire A MONSIEUR DESCARTES.

 Ce qui est cause que je me suis proposé de vous tourmenter un peu par cette lettre, et de me venger de ce que vous m’avez refusé votre traité des Passions, en vous reprochant librement la négligence, et les autres défauts, que je juge empêcher que vous ne fassiez valoir votre talent autant que vous pouvez, et que votre devoir vous y oblige.

  Correspondance, année 1629, A R. P. MERSENNE, 8 octobre 1629.

 mais il se trompe fort, car il n’y a pas gloire d’avoir instruit un homme qui ne sait rien, et qui le confesse partout librement comme ;

  Correspondance, année 1630, A Monsieur *** (ISAAC BEECKMAN), 17 octobre 163O.

 Car, après toutes vos belles louanges, vous ne laissez pas de dire librement que vous avez coutume de préférer votre mathématico-physique à mes conjectures, et que vous le faites savoir à nos amis.

 car, certainement, on ne saurait rien dire ni rien faire de plus utile pour nous, que de nous avertir librement de nos erreurs.

  Correspondance, année 1638, RÉPONSE DE Monsieur DESCARTES A Monsieur MORIN, 13 juillet 1638.

 Et je ne sache en notre langue aucun mot de celui de comme, dont j’eusse pu user en l’endroit que vous citez, page 256, pour signifier l’identité, ou pour joindre proedicatum cum subjecto (j’use ici librement des termes de l’école, afin que vous ne jugiez pas que je les méprise) ;

  Correspondance, année 1639, A MONSIEUR (DE BEAUNE), 30 avril 1639.

 Au reste, je ne vous écrirais pas si librement de ces choses, que je n’ai point voulu dire ailleurs, à cause que la preuve en dépend de mon Monde, si je n’espérais que vous les interpréterez favorablement, et si je ne désirais passionnément vous témoigner que je suis, etc.

  Correspondance, année 1639, A MONSIEUR *** (DESARGUES), 4 janvier 1639. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 19 juin 1639.

La franchise que j’ai pu remarquer en votre humeur, et les obligations que je vous ai, me convient à écrire ici librement ce que je puis conjecturer du Traité des sections coniques, dont le R.

 Mais je vous demande pardon, si le zèle m’a emporté à vous écrire si librement toutes mes pensées, et je vous prie de me croire, etc.

  Correspondance, année 1640, A Monsieur REGIUS, 22 mai 1640. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 24 mai.).

 comme je sais que vous voulez que je vous écrive librement ma pensée, je vais vous obéir.

  Correspondance, année 1643, A MADAME ELISABETH PRINCESSE PALATINE, ETC, 18 juin 1643. (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 28 juin 1643).

Mais, puisque votre altesse remarque qu’il est plus facile d’attribuer de la matière et de l’extension à l’âme, que de lui attribuer la capacité de mouvoir un corps et d’en être mue, sans avoir de matière, je la supplie de vouloir librement attribuer cette matière et cette extension à l’âme ;

  Correspondance, année 1645, A Monsieur REGIUS, 15 juillet 1645.

 Je vous prie derechef de me pardonner, et de croire que je ne vous aurais pas écrit si librement si je ne vous aimais véritablement, et si je n’étais tout à vous.

  Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, Mars 1646 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de janvier 1646.).

 et sa connaissance, et même la volonté qu’il a eue de les y déterminer en cette façon, n’empêche pas que ce ne soit aussi volontairement et aussi librement qu’ils se battent, lorsqu’ils viennent à se rencontrer, comme ils auraient fait s’il n’en avait rien su, et que ce fût par quelqu’autre occasion qu’ils se fussent rencontrés, et ils peuvent aussi justement être punis, parce qu’ils ont contrevenu à sa défense.

  Correspondance, année 1649, A Monsieur FREINSHEMIUS, juin 1649.

 Ainsi, Monsieur, je me promets que vous ne trouverez pas étrange que je m’adresse librement à vous en son absence, et que je vous supplie de me délivrer d un scrupule, qui vient de l’extrême désir que j’ai d’obéir ponctuellement à la Reine votre maîtresse, touchant la grâce qu’elle m’a fait d’agréer que j’aie l’honneur de lui aller faire la révérence à Stockholm.

  Correspondance, année 1649, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, octobre 1649.

 car, remarquant la force de son esprit, je n’ai pas craint que cela lui donnât aucune jalousie, comme je m’assure aussi que votre Altesse n’en saurait avoir, de ce que je lui écris librement mes sentiments de cette Reine.

descartes

« d'autant que les esprits animaux qu'ils contiennent passent librement de l'un dans l'autre, prenant leur cours d'e par f vers d, etréciproquement de d par g vers e. Ce trou n'est pas toujours de même grandeur, car la partie EF de la peau dans laquelle il est, nageant librement dans l'humeur K,qui est fort liquide, semble être comme un petit muscle, qui s'élargit ou s'étrécit par la direction du cerveau, selon que l'usage lerequiert. En sorte qu'au même instant que l'ouverture de ces tuyaux devient plus grande, les esprits commencent à sortir plus librement etplus vite qu'ils ne faisaient auparavant, par les endroits de cette glande qui les regardent. Car il est aisé à entendre, que l'ouverture des petits tuyaux 2, 4, 6 par exemple, étant élargie par l'action de l'objet ABC, lesesprits qui commencent aussitôt à couler vers eux, plus librement et plus vite qu'ils ne faisaient, attirent après soi quelque peu cetteglande, et font qu'elle se penche, si elle n'en est d'ailleurs empêchée ; Et ainsi elle serait cause que les petits tuyaux 2, 4, 6, seraient aussi moins ouverts par cette action, et que les esprits qui sortentdes points a, b, c, couleraient aussi moins librement vers ces tuyaux, au lieu qu'en s'avançant, elle ferait, tout au contraire, quel'oeil se disposant mieux à recevoir cette action, les petits tuyaux 2, 4, 6, s'ouvriraient davantage, et ensuite, que les esprits quisortent des points a, b, c, couleraient vers eux plus librement : MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Quatrième. mais plutôt, d'autant plus que je penche vers l'un, soit que je connaisse évidemment que le bien et le vrai s'y rencontrent, soit queDieu dispose ainsi l'intérieur de ma pensée, d'autant plus librement j'en fais choix et je l'embrasse. MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX PREMIERES OBJECTIONS. Et je confesserai ici librement que cet argument est tel, que ceux qui ne se ressouviendront pas de toutes les choses qui servent àsa démonstration, le prendront aisément pour un sophisme ; MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX SECONDES OBJECTIONS, Axiomes ou Notions communes. La volonté se porte volontairement, et librement (car cela est de son essence), mais néanmoins infailliblement, au bien qui lui estclairement connu. LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, PREMIERE PARTIE, Art.

37. Au contraire, la volonté étant de sa nature très étendue, ce nous est un avantage très grand de pouvoir agir par son moyen, c'est-à-dire librement ; LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art.

112. car les parties du second élément qui composent le tourbillon O, s'avançant de P vers Y, presseront toutes celles du tourbillon Iqui sont en sa circonférence extérieure APBM, et ensuite aussi toutes celles de sa circonférence intérieure xx, lesquelles étantainsi pressées et engagées dans les pores de l'air que j'ai dit se trouver autour de chaque astre, feront que les parties cannelées etautres des moins subtiles du premier élément qui sortent de l'astre I, n'entreront pas si librement que de coutume dans le ciel xx ; LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art.

37. et aussi avant que les parties du corps B fussent toutes réduites à tel ordre que cette matière du ciel pût librement passer de touscôtés parmi elles en lignes droites. LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art.

49. Dont la raison est que la lune et la terre ne se pouvant mouvoir si vite que la matière de ce tourbillon par qui elles sontemportées, si le point T n'était point un peu plus éloigné de B que de D, la présence de la lune empêcherait que cette matière necoulât si librement entre B et T qu'entre T et D ;. »

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