Le Monde Ouvrier De 1850 À 1939 (Histoire)
Publié le 23/03/2011
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Le monde ouvrier de 1850 à 1939
Au cours du XIXe siècle, les sciences et les techniques se développent considérablement. Les machines se perfectionnent sans arrêt. Une société industrielle va naitre et va développer avec elle un monde ouvrier. Entre 1850 et 1939, des conditions de vie difficiles dans ce monde ouvrier vont s’accroitre. Le progrès ne va rien améliorer dans leur vie, bien au contraire. Les conditions d’existence et de travail vont être particulièrement difficiles et déplorables : la durée de travail, l’insalubrité, l’insécurité, les logements exigus, la promiscuité.. ajoutés aux salaires misérables qui permettent a peine de survivre. Ces conditions sont autant éprouvantes moralement que physiquement. Le monde ouvrier, ou aussi appelé prolétariat par C.Marx « celui qui ne dispose que de sa propre force de travail pour subsister » , va vite prendre conscience qu’ils sont défavorisés par rapport aux autres classes sociales. Avec le temps les conditions vont évoluer et de nouveaux droits sociaux vont se mettre en placent. ce qui va leur permettre de mieux se défendre. Néanmoins, à la veille de la seconde guerre mondiale, la vie du monde ouvrier reste difficile et la solidarité née de ces conditions de vie déplorables perdure, renforçant la prise de conscience d’une identité ouvrière. Nous allons tout d’abord observer les conditions de vie et de travail difficiles de ce monde ouvrier, ensuite comment il va s’organiser et se structurer pour améliorer ses conditions d’existence, et pour finir nous allons suivre la lente amélioration de ses conditions.
Le phénomène de la Révolution industrielle, qui marque tout le XIXème siècle permet l'avènement d'une nouvelle société, non plus basée sur les ordres mais sur les classes sociales : l'opposition ne se fait plus entre noble ou membre du Tiers Etat mais entre patron, bourgeois et ouvrier. En effet les ouvriers du XIXème viennent souvent des campagnes, il s'agit d'anciens travailleurs agricoles qui ont migrés dans les villes dans l'espoir de trouver du travail. Cependant l'absence, initialement, de toute législation en ce qui les concerne, permet tous les abus notamment en termes de temps et de conditions de travail ou encore de salaires. Les inégalités dans cette nouvelle classe sociale vont beaucoup se faire ressentir. Le travail manuel auquel sont astreints les ouvriers s'avère particulièrement pénible. Les journées de labeur sont longues, jusqu'à 15h. Le cadre dans lequel ils travaillent, l'usine symbole de l'âge industrielle, est tout aussi rebutant : à l'effort physique s'ajoutent le bruit et la chaleur qui règnent dans les ateliers. Le travail ouvrier étant physiquement éprouvant, seuls les plus robustes résistent. Les enfants, soumis aux mêmes conditions de travail que leurs aînés, s'en trouvent irrémédiablement marqués, atteints notamment de rachitisme et autres problèmes grave de santé. Précaire, ce travail est également insuffisamment payé. De ce fait, on peut démontrer que le salaire versé ne permet d'assurer que le strict minimum, même si toute la famille est employée, enfants y compris. Que cette famille soit victime d'un des aléas de l'existence (chômage, accident, maladie ou n'importe quelle incapacité passagère ou permanente) et elle bascule dans la misère la plus noire, ne pouvant plus garantir sa subsistance. Dans ces conditions, nulle place pour l'éducation (l'illettrisme, très fort dans le monde ouvrier) et les loisirs, l'essentiel du budget ne couvrant que la nourriture et le logement ouvrier (Plus de ¾ du budget) . Ce dernier, apparut avec la Révolution industrielle est misérable, rarement salubre et dépourvu de tout confort, tel que l'eau courante. Né de cet âge industrielle, le monde ouvrier va d'abord être condamné à une existence de misère.
L'augmentation rapide du nombre de prolétaire et leurs conditions de vie et de travail déplorables, vont provoquer des révoltes ouvrières. C'est dans ce contexte que va naitre le syndicalisme. L'essor de la grande industrie, en donnant au prolétariat sa masse (en 1866, il y a 3 millions d'ouvriers de masse), va lui fournir une conscience de classe. Le fossé se creuse, profond, entre les puissants industriels encouragés par la protection gouvernementale, la puissance du crédit, le développement de la circulation, et les ouvriers, qui luttent toujours pour le plus élémentaire bien-être. Car les ouvriers, privés de moyens d'expression, de chefs, du droit d'association et d'expression, se savent surveillés. Les sociétés de secours mutuel sont les seules associations autorisés. Cependant, un courant se créer chez les ouvriers: 200 d'entre eux sont envoyés officiellement à l'exposition de Londres de 1862. Ces délégués, revenus de Londres, ont été enthousiasmés par les \"trade unions\" dont ils réclament la réalisation en France. Les élections législative de 1863 permettent la revendication des libertés syndicales . En avril 1864, la loi sur les coalitions permet aux ouvriers de se concentrer et de faire la grève : ils en profitent et les grèves se multiplient. Plus tard, la guerre franco-allemande va réduire la classe ouvrière a un long silence : les conditions de la vie ouvrière ne sont pas modifiées. Cependant une loi de 1874 rend une certaine efficacité à la législation relative au travail des enfants. La classe ouvrière retrouve des chefs grâce à l’amnistie de 1879, et des moyens d’action plus larges avec le vote des lois fondamentales en 1881 : liberté de presse et de réunion. La loi Waldeck-Rousseau, le 12 mars 1884, donne naissance au syndicalisme. La classe ouvrière trouve ses cadres, son programme, ses armes ( Grèves, interventions parlementaire des socialistes, manifestations revendicative du 1er mai ). Des lors une législation ouvrière importante desserre peu à peu l’étau qui depuis cinquante ans écrase les salariés.
Dès lors, nous allons assister à une lente amélioration de leurs conditions. Une multitude de lois vont alors être votées, ce qui va être marquer comme un énorme point positif : interdiction du travail de nuit des femmes et des enfants et création de l'inspection du travail en 1892 ; statut donné aux sociétés mutuelles et rentes ou pension en cas d'accidents du travail en 1898 et 1899 ; préparation du Code du travail et réduction à 10h de la journée de travail sans réduction de salaire en 1901 et 1904 ; deux ans plus tard : le repos hebdomadaire obligatoire ; institution des retraites ouvrières en 1910 ; assistance aux familles nombreuses en 1913, etc.. Près de dix ans après la 1ere guerre mondiale, la France est emportée par une vague de violence sociale : à l'origine, la puissance C.G.T (qui va regroupé prés de 5 millions d'adhérents en 1935). L'avènement des du Front populaire et le succès des représentants ouvriers aux élections de 1936 créent chez les salariés un espoir qui va prendre une forme précise. Les accords Matignon complétés par des dispositions ultérieures, valent aux prolétaires la reconnaissance des contrats collectifs, la désignation de délégués, une forte augmentation de salaire, la semaine de 40h et les congés payés : bond en avant qui fait de 1936 une grande date de l'histoire ouvrière, car les conditions de vie en sortent profondément modifiées.
Conclusion : cpt des progrès ont été possible grâce au nouveaux moyens qu'on su trouvé les ouvrier, mais aussi grâce aux lois sociales apparut en leur avantage, etc
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