Le Mal de Rimbaud
Publié le 01/08/2010
Extrait du document

Rimbaud est connue pour sa poésie est un auteur français qui appartient au mouvement du symbolisme de la deuxième moité du XIX . Il commence à écrire à l'âge de 16 ans. Il est l'amant de Paul Verlaine et ses écrit vont être influencés par cette rencontre. Verlaine et Rimbaud ont échangés des poèmes, d'où une saison en enfer (1873). Rimbaud était un grand admirateur de Victor Hugo et aimerait écrire comme lui alors qu'il n'a que 17 ans et Hugo lui en a à époque 68. Ce poème est extrait de l'oeuvre Poésie écrit en 1870, à la fin du second empire pendant la bataille de Sedum. Le titre de l'oeuvre évoque l'appartenance au genre littéraire de la poésie et c'est également un titre subjectif avec une connotation négative et une connotation religieuse qui peut amener à une démarche philosophique. C'est un sonnet composé de 2 quatrains et de 2 tercets, ce poème est donc construit en 2 étapes : la guerre puis ensuite la religion, Rimbaud fait une remise en cause de ces 2 éléments. On peut se demander comment Rimbaud exprime sont engagement dans ce poème? I 2 peintures contrastées
A Les points communs Présence d'êtres puissants : un roi et un dieu Présence également du rire « raille « et « rit « Et aussi présence de victimes : le bataillon et les mère ramassées : Il y a une opposition entre les êtres puissants et les victimes : les êtres puissant se moquent des victimes Présence des sens : la vue : champ lexical des couleurs, l'ouïe : allitération « siffle tout le jour par l'infini «, « près du roi qui les raille, croulent les bataillons «, « bercement des hosannah s'endort «, l'odorat : « l'encens «, « tas fumants «. Le lecteur vit donc les scènes, ces peintures deviennent des hypotyposes : 2 scènes en opposition B Une peinture violente Proche de l'écriture de Victor Hugo : épopée avec le champ lexical de la guerre avec une amplification qui fait comme un arrêt sur image. Allitération : « près du roi qui les raille, croulent les bataillons « accentue la violence dans l'écriture Image de l'enfer, de fin du monde C Une peinture douce et intimiste Après une évocation de la nature ce construit une la deuxième peinture. Champ lexical de l'église Présence de la douceur dans les actions : « s'endort «, « bercement « Allitération : « bercement des hosannah s'endort « fait entendre les prières = la douceur. « nappes damassées «, « calices d'or « s'oppose à « un sous «, « un mouchoir « Grâce à cette peinture en opposition, Rimbaud arrive à défendre ses idées. II La dénonciation
A L'émotion implicite Tout au long du poème, on sent que Rimbaud est ému, il pleure avec les mères : présence du registre pathétique et de l'angoisse : « pleurantes « souligne l'émotion. B La colère de Rimbaud Rimbaud éprouve de la colère envers le roi : on peut envisager une remise en cause de Napoléon III suite à la guerre franco prussienne, il condamne donc l'autorité politique Rimbaud fait également une dénonciation de Dieu, le dieu et rabaisser: personnification. Rimbaud condamne l'autorité politique et religieuse. C L'éloge de la nature La nature est évoqué sous forme de prière « Ô « = lyrisme. Rimbaud s'inscrit donc dans l'écriture engagée, il se sert de l'écriture comme une arme de dénonciation mais on reste dans une écriture poétique donc il y a une recherche esthétique dans l'écriture. Rimbaud dénonce donc l'autorité politique et religieuse et valorise la nature, comme il l'a fait pour le dormeur du val où il valorise la nature et dénonce la guerre.
Liens utiles
- Le mal - Arthur Rimbaud
- Plan détaillé Rimbaud, Poesie, Le Mal, 1870
- Le Mal - Rimbaud - Analyse
- la Mal, Arthur Rimbaud
- Arthur Rimbaud "le Mal"