Le langage a-t-il la même valeur pour le poète, le savant et le philosophe ?
Publié le 25/03/2004
Extrait du document
L'énoncé requiert une analyse
comparative (la « même valeur ») donc une confrontation des critères qui
régissent l'approche du langage par le poète, le savant, et le philosophe.
Le langage se trouve donc « mis en situation » et interrogé du point de vue
de son fonctionnement, de sa nature, par rapport aux finalités distinctives
poursuivies par les trois activités évoquées.
Peut-on parler du langage en général ? Poète, savant, et philosophe,
conçoivent-ils le langage comme une donnée commune sur laquelle ils
interviendraient différemment, ou bien ont-ils tendance à privilégier tel ou
tel type de langage ?
La notion de valeur renvoie nécessairement à la présence, implicite ou
explicite, de critères de référence en regard desquels ce qui vaut peut
être défini. L'identification de tels critères relève d'une étude des trois
activités mentionnées, de leurs finalités et de leurs modalités respectives.
Pourquoi le choix du poète, du savant, et du philosophe ? Tous trois ont un
rapport privilégié au langage ; tous trois produisent des discours. Il y a
donc nécessité de définir ce que chacun vise dans son activité, et ce qui
peut le conduire à valoriser (ou à dévaloriser) d'une façon spécifique le
langage.
Un tel problème n'est donc pas séparable d'une définition différentielle des
objets respectifs de la poésie, de la science, et de la philosophie.
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