Le genre fantastique
Publié le 30/03/2011
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Le genre fantastique est un style de récit, ou dominent des éléments surnaturels et non vraisemblables dans la vie réelle. Plusieurs écrivains ont également donné leur propre définition du genre fantastique, notamment Castex qui explique : « Le fantastique se caractérise par une intrusion brutale dans la vie réelle ». Cette intrusion se trouve dans la situation initiale du récit et est caractérisée par l’apparition d’un ou plusieurs phénomènes étranges.Selon un autre écrivain, Todorov : « C’est l’hésitation éprouvée par un être qui ne connait que les lois naturelles face à un événement en apparence surnaturelle ». C'est-à-dire l’incertitude entre ce qui est réelle ou surnaturel. Grâce à ces deux citations de Castex et Todorov, nous allons étudier la problématique qui définit le fantastique avec un plan thématique, qui traitera l’ancrage dans la réalité, l’incertitude face au surnaturel, et la manifestation de la peur.
Tout d’abord, le fantastique est un récit ancré dans la vie réelle et qui se déroule dans un cadre précis. Castex a dit « Le fantastique se caractérise par une intrusion brutale dans la vie réelle » En effet, l’auteur peut surprendre ses lecteurs en ajoutant dans son récit réaliste un événement surnaturel ». Pour illustrer cette idée, on trouve comme exemple concret Hoffman, mettant en scène dans son récit « Une Histoire de Fantôme ». Une jeune fille prénommé Adelgunde, qui lors de son quatorzième anniversaire, aperçoit dans un parc à neuf heure, un fantôme : « Mais à peine est-elle arrivée près de la vielle arche à demi effondrée, qu’elle se fige et reste là, les membres paralysés » On trouve aussi cette intrusion dans un environnement réel comme « Le Horla » De Maupassant, les premières manifestations physiques d’un être étrange appelé « le Horla », se font dans sa maison, qui est située près de la Seine, lors de son sommeil : « Je sens aussi que quelqu’un s’approche de moi, me regarde, me palpe, monte sur mon lit, s’agenouille sur ma poitrine, me prend le cou entre ses mains et serre … serre…de toute sa force pour m’étrangler.
Ensuite, les récits fantastiques sont fondés sur l’incertitude entre ce qui est réel et surnaturel : les situations sont ambigües, le lecteur est perdu. Pour Todorov : « Ces hésitations éprouvées par un être qui ne connait que les lois naturelles face à un événement en apparence surnaturelle » Todorov veut dire par là que le personnage du récit, qui est confronté à des phénomènes étranges, éprouve une incertitude de ce qui est véritable ou non. Dans « Le Horla », le personnage concerné, est touché par la folie et ne sait plus si c’est lui qui éprouve des hallucinations en étant malade ou si cela est bien la réalité ; « Je suis malade, décidément… J’ai sans cesse cette sensation affreuse d’un danger menaçant ». Dans le récit fantastique, on trouve certains verbes comme sembler, paraître, ainsi que des adverbes comme peut-être qui exprime l’incertitude. Dans le récit de «La Vénus d’Ille » de Mérimée, un homme, Mr Alphonse fait des mises en garde à propos d’une statue trouvée sous la Terre, au pied d’un olivier, il prétend que celle-ci possède des pouvoirs maléfiques. Mais un autre homme se moque des visions et des apparitions faites par la statue : « Non, vous dis-je. Le doigt de la Vénus est retiré, reployé ; elle serre la main, m’entendez vous ? … C’est ma femme, apparemment, puisque je lui ai donné mon anneau… Elle ne veut plus le rendre. » Lors des manifestations surnaturelles, les personnages sont confrontés à eux même et n’ont donc aucun témoin pouvant approuver ces manifestations, comme dans « Une Histoire de Fantôme », Adelgunde se retrouve seule à apercevoir un fantôme : « Ne voyez vous donc rien ? crie Adelgunde, avec l’accent étouffé de l’épouvante, il y a quelqu’un… là juste devant moi… Seigneur ! ... Cette femme tend la main vers moi… Ne voyez-vous donc rien ? Ses compagnes ne voient absolument rien, mais toutes sont saisies de frayeur. »
Pour terminer, dans les récits fantastiques, les personnes confrontés au surnaturel, éprouvent de la peur et de l’angoisse. Elles s’inquiètent des phénomènes étranges et se posent de nombreuses question s comme dans « Le Horla » « Oh ! mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu ? Est-il un Dieu ? S’il en est un, délivrez moi, sauvez moi, secourez moi ! Pardon ! Pitié Grâce ! Sauvez-moi ! Oh ! Quelle souffrance ! Quelle torture ! » Le rythme est donc haletant, saccadé. Le fantastique est basé sur le champ lexical de la peur. Dans la Vénus d’Ille, l’une des personne est terrorisée : « J’éprouvai un frisson subit, et j’eu un instant la chair de poule ».
Donc, les récits fantastiques sont basés sur le surnaturel dans la vie réelle. Les personnages subissant des manifestations étranges d’être maléfiques, souvent invisibles, sont touchés par l’incertitude de ce qu’ils voient et se demandent si ‘ils ne sont pas en pleine, hallucination. Ces derniers arrivent même à se de demander s’ils ne sont pas fous et donc sont en situation de doute.
De nos jours, les histoires fantastiques sont toujours au gout de toutes les générations, et étant adaptées au cinéma : . Toutes ces histoires fantastiques sont destinées à un public voulant frissonner.
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