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Le dopage sportif

Publié le 04/01/2011

Extrait du document

 

Thème : L’homme et la nature

Sujet : Le dopage sportif

 

 

 

Quels effets ont les produits dopants sur les sportifs ?

 

 

Plan

 

1 Exemples de produits dopants

a-     narcotique

b-    stimulant

c-     hormone

d-    diurétique

 

2 Les effets contrastés du dopage

 

a-     effets recherchés

b-    effets conséquents

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partie II

 

Si les sportifs n’ont pas délibérément recours au dopage pour tricher mais d’avantage pour « tenir bon », il est indéniable que cette utilisation a d’importantes conséquences et cela à plusieurs échelles. Nous ne nous intéresserons pas à l’aspect éthique de cette utilisation ni à son impact sur le monde du sport mais uniquement à ses effets sur le corps et le mental des sportifs.

 

A- Effet recherché

 

La première cause du dopage est le surmenage des sportifs. Le calendrier des manifestations sportives est très chargé. Avant la fin de la saison, ils sont épuisés physiquement.

La seconde cause du dopage et le déracinement affectif des sportifs qui sont sélectionnés de plus en plus jeune et doivent quitter le plus souvent leur région d’origine. Ils rompent ainsi avec leur famille et leurs amis. Privés de ces repères stables, ils sont plus fragiles affectivement. La fatigue mentale est aussi épuisante que la fatigue physique. Les contraintes médiatiques ou économiques incitent à supprimer les phases de récupérations, essentielles à l’équilibre psychologique. Le sportif ne peut plus naturellement évacuer le stress dû aux compétitions il recourt alors à des moyens artificiels qui lui donnent l’illusion de récupérer.

 

Le but du dopage est d’améliorer les performances d’un sportif. Les substances utilisées dépendent de la discipline pratiquée et de l’effet escompté. Ainsi, alors qu’un coureur cycliste préférera la prise de produit renforçant sa résistance à la douleur, un lanceur de poids quand à lui préférera des substances permettant d’accroître sa masse musculaire. A chaque sport correspond donc son produit ou son ensemble de produit.

 

Les effets escomptés peuvent être mentaux ou physique et positif ou négatif (selon qu’il s’agisse d’accroître les qualités ou de limiter les handicaps).

 

 

 

 

 

Effet mentaux

L’un des éléments essentiels dans les performances d’un sportif et le mental, ce dernier est primordial pour supporter les incessantes séances d’entrainement, les critiques et les échecs. Le sportif dont le mental ne suivrait plus ne pourrait plus faire face à la concurrence.

         Gain d’Agressivité et de Concentration

Dans le cas des effets mentaux il s’agit souvent d’accroître la concentration et l’agressivité à l’aide de stimulants qui augmente l’activité du système nerveux sympathique facilitant ou améliorant certaines fonctions de l’organisme.       Au cours du XIXe siècle les sportifs d'endurance notamment n'hésitaient pas à absorber de la strychnine (qui est un stimulant du système nerveux central. Elle accroît le goût, l'odorat et la vue. À dose moyenne, elle augmente l'amplitude respiratoire) en mélange avec de la cocaïne et de l'alcool.                                  De nos jours les joueurs de football américains par exemple utilisent de la cocaïne afin de se donner du courage.                                                                  Dans la première moitié du siècle, la grande majorité pour ne pas dire la quasi totalité des athlètes de haut-niveau ayant à supporter les efforts difficiles et prolongés ont absorbé des amphétamines qui sont également des stimulants. Ces dernières sont restées en vente libre en France jusqu'en 1955. L'utilisation était d'autant plus aisée que les prix étaient raisonnables. De plus, après la guerre, l'arrivée sur le marché de seringues auto-injectables permit de \"s'alimenter\" beaucoup plus facilement, sans interrompre l'effort.                                                Il n’est donc pas exagéré de dire que les stimulants font partie des produits les plus utilisés dans le monde du dopage sportif.

         Gain de Psychomotricité

Dans d’autre circonstance il est important d’améliorer sa psychomotricité (dans les sports de tir en particulier).                                                                                   Les sportifs ont alors recours aux tranquillisants ceux-ci sont des médicaments à structure chimique variée mais ayant tous pour effet de combattre l’anxiété, d’où le nom d’anxiolytique qui leur est également donné.                                            Ils ont en même temps un effet sédatif ils permettent donc au sportif de limiter les tremblements par leur effet relaxant et donc d’accroître la psychomotricité.

         Etat Euphorique

Dans d’autre cas les sportifs surmenés ont recours à des produits ayant une action euphorisante et permettant de se décontracter avant ou après une compétition importante lourde de conséquence. Bien qu’ils soient peu utilisés dans le dopage-sportif  certains des sportifs l’utilisent comme décontractant, comme aide de manière à faire face au stress comme le cannabis chez beaucoup de non-sportif.                                                                                                    Ces produits sont majoritairement classés dans la classe des narcotiques, ce qui signifie qu’ils agissent sur le système nerveux en engourdissant la sensibilité.

            Perte de Stress

Les sportifs en plus de chercher à ajouter à leurs atouts au travers de moyen artificiel cherchent également à évacuer tout ce qui peut être source de blocage au moment fatidique de l’épreuve.                                                                           La première de ces sources est le stress et si tous les sportifs ont recours à des techniques permettant de se relaxer certains ne se contentent pas de la quotidienne séance de massage ou des rituels propre aux superstitions de chacun. Ils ont alors recours au dopage en utilisant des produits antistress tels que les narcotiques qui comme vu plus haut ont pour action de créer un état euphorique  et évacuent momentanément le stress, seulement les conséquences immédiates de ceux-ci sont trop pénalisantes pour les sportifs, ils sont donc boudés par ceux-ci.                                                                                           Les corticoïdes en revanche qui font parti de la famille des hormones sont très utilisés. Ils ont un grand impact sur le métabolisme et plus particulièrement dans la réponse au stress. Les tranquillisants permettent comme vu plus haut de répondre lutter contre l’anxiété et sont souvent utilisés pour lutter contre le stress.

 

Effet physique

 

Pour les sportifs la concurrence est très rude, le talent ne suffit pas il faut toujours maintenir une forme de tonnerre. Les sportifs ne peuvent pas se permettre de se laisser aller chaque gramme de graisse comme de muscle est importante ainsi que la fréquence du cœur et que tout ces facteurs agissant sur la performance, tout est millimétré et le moindre écart peut signifier  la défaite. Devant la longueur éphémère de leur carrière les sportifs n’hésitent pas utiliser diverses méthodes plus ou moins dangereuse pour maintenir leur corps au meilleurs de sa forme.

 

 

 

 

 

         Développement de la masse musculaire

 

Nombreux sont les sports où la masse musculaire à son rôle à jouer l’haltérophilie ou le lancer de poids sont cependant parmi les plus flagrant exemples.

 Effectivement ces sports nécessitent une masse musculaire impressionnante et le travail ne suffit pas toujours. Les sportifs professionnels ainsi que certains amateurs ont alors recours aux anabolisants qui sont des substances stimulant l’anabolisme et favorisant l’accroissement musculaire.

Les anabolisants sont des dérivés chimiques puissants de la testostérone, une hormone sexuelle mâle. C’est ce qui explique la pilosité importante de certaines lanceuses de poids.

 Cependant le traitement aux hormones est un traitement à long terme et la simple utilisation de ces hormones ne suffit pas à développer la masse musculaire. Celle-ci ne se fait que sous certaines conditions, à savoir un régime riche en calories et protéines et surtout un entrainement physique intensif.

 

         Gain d’endurance, de capacité d’effort et de récupération

 

Parmi les capacités primordiales d’un athlète de haut-niveau l’endurance, la capacité d’effort et la capacité de récupération sont certainement les plus importantes.

 Il n’y a par conséquent rien d’étonnant à ce que les sportifs aient trouvé un produit capable d’accroître ces caractéristiques. Ce produit est l’érythropoïétine plus connu sous le diminutif d’EPO.

 Celle-ci est une  hormone peptidique qui appartient à la classe chimique des glycoprotéines. Sécrétée naturellement par les reins (80%) et le foie (20%), Elle stimule la production de globules rouges et augmente ainsi la capacité respiratoire. Elle est sécrétée dès que la concentration sanguine en oxygène diminue.

En augmentant la quantité de l’EPO on augmente donc le nombre de globules rouges dans le sang, ce qui augmente l’apport d’oxygène aux muscles. Très utilisés dans les sports d’endurances elle est principalement utilisée par les alpinistes, les coureurs de fond, les cyclistes, les footballeurs, les nageurs et les

skieurs de fond.

 

Récupération après une blessure

 

En sport les blessures sont fréquentes et en raison de la courte durée de la carrière des sportifs il est essentiel de se rétablir le plus rapidement possible afin de ne pas être écarté de la liste des meilleurs et de rester dans la compétition. Pour cela les sportifs utilisent des hormones croissances qui accélèrent la restauration des muscles lésés et permettent aux sportifs de se rétablir plus rapidement.

 

Perte de poids

 

Le poids est un facteur essentiel chez les sportifs professionnels en effet que ce soit en danse où les portés, sauts et autres figures imposent une grande légèreté, ou en boxe où il faut être à la limite entre deux catégories de façon à faire le poids face à ses concurrents sans passé dans la catégorie supérieure et il en va de même pour de nombreux autre sports.

 Pour contrôler ce poids si important les sportifs ont encore une fois recours aux stimulants qui permettent par leur action sur le système nerveux sympathique de supprimer l’appétit et donc de faire maigrir.

 

Perte de la sensation de douleur

 

Les sportifs dans le but de se dépasser vont jusqu’à ignorer leur douleur de manière à aller un peu plus loin que ce que leur corps ne leur indique.

Seulement la  souffrance est parfois telle qu’elle ne laisse pas le choix aux sportifs et les oblige à renoncer.

Un grand nombre de produit permet cependant d’atténuer si ce n’est de supprimer la douleur et permettent ainsi aux sportifs d’aller encore plus loin que ce que leur corps ne leur indique.

Les narcotiques en engourdissant la sensibilité se classe parmi les antidouleurs. Grand nombre d’entre eux sont utilisés à usage médicale (la morphine par exemple)

Les anabolisants eux permettent en augmentant la puissance des muscles permettent une meilleure résistance à la douleur.

 

Perte de la sensation de fatigue

 

Là encore un grand nombre de produit ont pour but de supprimer la sensation de fatigue parmi eux il y a les stimulants qui par leur action sur le système neurologique réduisent la sensation de fatigue, il y a également les anabolisants ainsi que l’EPO qui comme vu plus haut agit sur la libération de globules rouges et par conséquent diminue la sensation de fatigue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Introduction

 

Le dictionnaire présente le dopage comme la pratique consistant à absorber des substances ou à utiliser des actes médicaux afin d'augmenter artificiellement ses capacités physiques ou mentales (hématocrite dans le sang, battements du cœur, confiance en soi, etc.).

Le terme anglais « doping » fut largement employé avant que le Comité du langage scientifique n'impose une francisation en 1958. Le dopage n'existe pas qu'au niveau sportif. La prise de substances variées, dans le but d'accroître les performances est une pratique de plus en plus courante dans le milieu étudiant ou professionnel. On parle alors de « conduite dopante ».

La première définition légale du dopage en France date de 1965. En effet, la loi du 1er juin 1965 considère comme dopé : \"Quiconque aura en vue ou au cours d'une compétition sportive, utilisé sciemment l'une des substances déterminées par le règlement d'administration publique, qui sont destinées à accroître artificiellement et passagèrement ses possibilités physiques et sont susceptibles de nuire à sa santé\".

La loi du 28 juin 1989 donne une nouvelle définition du dopage : \"Il est interdit à toute personne d'utiliser, au cours des compétitions et manifestations sportives organisées ou agréées par des fédérations sportives ou en vue d'y participer, les substances et les procédés qui, de nature à modifier artificiellement les capacités ou à masquer l'emploi de substances ou de procédés ayant cette propriété, sont déterminés par arrêté conjoint des ministres chargés des sports et de la santé\".

La loi du 23 mars 1999 donne maintenant la définition suivante : « Le dopage est défini par la loi comme l’utilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement les capacités d’un sportif. Font également partie du dopage les utilisations de produits ou de procédés destinés à masquer l’emploi de produits dopants. La liste des procédés et des substances dopantes mise à jour chaque année fait l’objet d’un arrêté conjoint des ministres chargés des sports et de la santé ».

Quant aux médecins ils considèrent le dopage comme le détournement de la fonction première de pratiques médicales dans le but d’améliorer les performances. Il est bien entendu que ces pratiques sont dangereuses car elles sont initialement destinées à combler une défaillance de l’organisme.

 

 

 Histoire du dopage

 

On peut affirmer sans aucun doute possible que le dopage est bien antérieur aux sources d’informations dont nous pouvons disposer.

C’est pourquoi il est difficile d’établir une chronologie du dopage. Cependant on peut recenser les principales méthodes utilisées par les principales civilisations au cours du temps.

 

Les premiers rassemblements de sportifs virent le jour à Olympie sept siècles avant notre ère. Depuis lors les jeux olympiques se succédèrent tous les quatre ans jusqu’alors.

Ces jeux étaient un grand événement et à cette occasion tout cessait dans le pays, y compris les guerres. Les athlètes de l’époque étaient déjà professionnels et l’honneur qui rejaillissait de leur victoire enveloppait toute leur région, si bien que tous les spécialistes allaient de leur conseil de façon à accroître les chances de victoires de leur représentant.

 Divers régimes bien particuliers leur étaient proposés entre autre à base de figues. Cependant l’idée première était que les athlètes devaient aller chercher la force dont ils avaient besoin chez les animaux. Ils espéraient pouvoir s’accaparer leurs qualités en mangeant la chair de ces derniers. Ainsi, les lutteurs devaient prendre du porc bien gras, les sauteurs le la chèvre et les pugilistes du taureau mais le summum consistait à manger les testicules des animaux les plus forts.

 

Passons rapidement sur quelques dizaines de siècles en signalant que dans d'autres contrées du monde, les racines d'Iboga qui contiennent douze molécules organiques azotées dont l'ibogaïne, psychostimulante et hallucinogène, est la plus abondante permettaient d’après le docteur Albert Schweitzer aux indigènes du Gabon d'accomplir des efforts physiques sans ressentir les effets de la fatigue ; la feuille de coca qui sert aujourd’hui à la fabrication de la cocaïne donnait aux habitants des pays Andins (Pérou, Bolivie) la force de marcher des journées entières sans dormir ni manger… Plus près de nous, les habitants du Tyrol usaient, pour eux et leurs animaux, de doses d'arsenic pour lutter contre la fatigue et les difficultés respiratoires.

Au XIXe siècle, l'utilisation de telles plantes en décoction va constituer la première forme de dopage de la société industrielle.

 

Au XIXe siècle le mouvement prend son essor poussé par l’abondance des paris. La présence de ceux-ci et leur importance dans le financement des sports poussent les sportifs à promouvoir la performance et qu’importe le prix à payer. Le \"régime\" s'organise autour de différentes idées et produits : l'alimentation doit être la plus nourrissante et la moins volumineuse possible. L'objectif est de faire du muscle et rien d'autre. Tout le monde pense alors que seuls les aliments d'origine animale (viandes rouges, œufs crus…) permettent d'atteindre cette fin. Tout ce qui n'est pas muscle est considéré comme inutile. Le pain est proscrit, les liquides doivent être limités par des suées, des purgations ou des massages.des excitants (café, thé, chocolat, alcool) sont pris avant l'effort, des décoctions permettent de mieux supporter la fatigue. La plus célèbre est le vin Mariani. Dit aussi \"vin des athlètes\", il est constitué d'une base de feuilles de coca.

A cette époque, les substances isolées étaient destinées à limiter la sensation de fatigue et provoquer un effet euphorisant. Les sportifs d'endurance notamment n'hésitaient pas à absorber de la strychnine (qui est un stimulant du système nerveux central. Elle accroît le goût, l'odorat et la vue. À dose moyenne, elle augmente l'amplitude respiratoire) en mélange avec de la cocaïne et de l'alcool. D'autres substances ont également l'honneur des pelotons. L'éther, utilisé en thérapeutique depuis 1860, est absorbé par les cyclistes, mélangé à de l'alcool à 90°, sur un sucre ou en injections. L'arsenic et la morphine sont ingérés à des doses infiniment supérieures à celles préconisées dans le milieu médical. A chaque fois, l'objectif est de limiter la fatigue ressentie et de donner un coup de fouet avant et pendant l'épreuve.

Dans la première moitié du siècle, la grande majorité - pour ne pas dire la quasi-totalité - des athlètes de haut-niveau ayant à supporter les efforts difficiles et prolongés ont absorbé des amphétamines. Cela ne posait aucun problème puisque, après avoir été recommandées puis délivrées (guerre), ces dernières sont restées en vente libre en France jusqu'en 1955. L'utilisation était d'autant plus aisée que les prix étaient raisonnables. De plus, après la guerre, l'arrivée sur le marché de seringues auto-injectables permit de \"s'alimenter\" beaucoup plus facilement, sans interrompre l'effort.

Dans le milieu sportif français, la première loi anti-dopage n’arrive qu’en 1965, notifie explicitement les amphétamines parmi les produits interdits. Dès lors, les sportifs et leur entourage vont mener une véritable course pour éviter d'être pris aux contrôles. La première année (1966), un contrôle sur trois est positif. L'année suivante, ce taux n’est guère supérieur à 10%. Cela ne signifie nullement que moins d'athlètes se dopent mais simplement qu'ils ont su déployer des astuces leur permettant de passer au travers des contrôles.

 

La course entre dépistage et dopage perdure jusqu’à aujourd’hui. La réglementation  s’aiguise en même temps que les techniques de dopage et surtout de dissimulation. En effet il s’avère que presqu’à chaque fois qu’un sportif est pris au contrôle c’est soit parce que le médecin est plus méticuleux que ses collègues soit que de nouveaux tests de dépistage sont mis sur le marché sans que l’encadrement des sportifs soit mis au courant.   Pour « intimider » les athlètes les peines condamnant les sportifs s’étant dopés sont de plus en plus sévères. Les amandes prévues peuvent allés jusqu’à plusieurs centaines de milliers de dollars et en plus de l’interdiction de pratiquer il est déjà arrivé qu’un sportif soit condamné à de la prison pour des raisons liées à sa consommation de produit dopant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

c L’avenir du dopage

Il est certain que la nature humaine est telle qu’il est difficile de dissocier compétition et tricherie. Il est impossible d’imaginer que le dopage n’est plus court dans quelques années au contraire puisque les avancés scientifiques sont telles que le dopage pourrait prendre une importance considérable supérieure encore à celle qu’elle a déjà.

Depuis peu les scientifiques ont décodés la carte génétique humaine et même s'ils ne maîtrisent pas l'ensemble des interactions entre le génotype et le phénotype. Il est possible d’introduire de nouvelles bases afin de changer les propriétés de tels gènes codant pour tels tissus, agir sur l'expression de tel gène afin qu'il n'entrave pas l'action de tel autre...

Actuellement les techniques des génies génétiques permettent de synthétiser des molécules tout simplement c'est à dire copier des molécules naturelles et les faire se multiplier in vitro. Bientôt d'autres substances contrôlant la croissance des neurones, des vaisseaux, des muscles, des tendons, des os… seront bientôt à la disposition des médecins mais aussi des dopeurs.

Il sera bientôt possible de prélever un morceau de muscle ou de tendon, de le faire proliférer dans une éprouvette avec un facteur de croissance et de le réimplanter au sportif. Cette technique est déjà utilisée dans le milieu médical avec du cartilage. D'ici à imaginer qu'un sportif (ou tout simplement un patient qui a besoins d'une greffe) dispose par avance de sa \"banque\" de tissus prêts à être utilisés en cas de pépin...

Dans une telle hypothèse, il n'aurait même pas à subir des prélèvements des différents types de tissus. Rien n'empêche d'imaginer une simple ponction de cellules souches permettant, par la suite, de différencier les tissus in vitro. Quelques cellules pour un stock de muscles et de tendons prêts à l'emploi. L'échange est équitable et reste dans les limites de l'acceptable !*

Actuellement, les grands axes de recherche en cours sont :

-la modification des seuils de sensibilités des récepteurs hormonaux,

-l'amélioration du transport et de la durée de vie des hormones dans l'organisme,

-l'activation de neurotransmetteurs agissant au niveau du système nerveux central...

L'AMA (Agence Mondiale Antidopage), a déjà consacré dans son magazine Franc Jeu une édition sur les faits et dangers du dopage génétique, et aux actions entreprises par l'AMA pour faire face à cette menace.

 

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