Devoir de Philosophie

Le développement économique

Publié le 12/10/2011

Extrait du document

Alors que l’Inde, considéré comme l’un des pays émergents a connu une croissance de 4,1% en moyenne par an au cours de la décennie 1990, la part de la population sous-alimentée dans ce pays est toujours de l’ordre de 25%.

Nous pouvons alors nous interroger sur les conséquences de la croissance en terme d’amélioration des conditions de vie de la population, autrement dit, le développement. En effet, la croissance, mesurant le niveau de vie d’une population, est déterminée par l’augmentation des biens et  services produits sur longue période, c’est à dire l’accumulation des richesses, donc les ressources dont disposent les membres d’une société. Alors que le développement va au-delà de ce concept et consiste en l’ensemble des transformations des structures démographiques, économiques, sociales, culturelles et politiques liées à l’augmentation du niveau de vie. Il implique donc une amélioration générale des conditions de vie. Ce dernier apparaît ainsi conditionné par des critères politiques.

Dans quelle mesure la croissance entraîne-t-elle alors le développement ? (ou La croissance entraîne-t-elle alors toujours le développement ?)

            Après avoir montré que la croissance favorise le développement, nous exposerons donc les limites de cette relation. 

 

I. La croissance économique favorise le développement du pays…

 

            La croissance permet de dégager un surplus de revenus qui, a priori, va permettre une meilleure couverture des besoins fondamentaux des individus. Celle-ci permet également une marge de manœuvre plus importante pour les pouvoirs publics, afin de mettre en place des politiques favorables au développement.

 

La croissance permet de mieux satisfaire les besoins, notamment fondamentaux  de la population

 

La croissance fournit un surplus de richesse, c’est-à-dire de valeur ajoutée à  partager. Celle-ci s’accompagne généralement d’une hausse des gains de productivité dont les effets peuvent être positifs pour l’ensemble de la population. Ils peuvent conduire à une hausse du pouvoir d’achat des salariés, grâce à l’augmentation des salaires et à la diminution des prix. Les entrepreneurs peuvent également augmenter leurs profits, ce qui va encourager les investissements donc la création d’emplois à moyen terme. Ainsi, dans les sociétés où la croissance a été rapide, par exemple, au cours des 30 glorieuses pour les pays développés, celle-ci a non seulement permis d’assurer les besoins fondamentaux, mais également de satisfaire les besoins matériels de ses membres.

Au cours des dernières décennies, la croissance élevée dans certains pays en développement (PED) a également permis à la population d’améliorer son accès aux besoins fondamentaux. Nous pouvons ainsi considérer que l’accès à l’eau potable et à l’alimentation, à l’éducation et à des soins de santé font partis des besoins fondamentaux d’une population. C’est par exemple le cas de la Chine, qui a connu une croissance économique très importante au cours de la décennie1990, de l’ordre de 9,2% en moyenne par an, et qui a vu dans le même temps la part de sa population sous-alimentée, quasiment divisée par 2. De même, son IDH  a fortement augmenté, passant de 0,523 en 1975 à 0,726 en 2000 (documents 1 et 3).

A l’inverse, la Zambie, qui a connu une croissance négative de –2,4% en moyenne par an pour la même décennie,  a vu la part de sa population sous-alimentée passer de 45% à 50%, et presque 40% de la population n’a toujours pas accès à l’eau potable en 2000, même si cet indice est en recul. Son IDH passe ainsi de 0,449 en 1975 à 0,433 en 2000. Cela marque donc une absence, voire un recul de l’accès aux besoins fondamentaux que sont le niveau d’instruction et l’espérance de vie (documents 1 et 3).

            Néanmoins, le passage de la croissance au développement est conditionné part l’intervention des pouvoirs publics.

 

La croissance permet de mettre en place des politiques publiques favorables au développement.

 

En effet, la croissance permet...

Expression latine qui signifie \"avant l'expérience\". Dans le vocabulaire kantien, désigne les connaissances ou facultés qui ne dépendent pas de l'expérience, qui sont innées.
Idée abstraite et générale construite par l'esprit. Soit une classe d'objets, de phénomènes. De ces objets, de ces phénomènes, l'esprit abstrait des propriétés communes. Le concepts permet de donner une définition ayant la même extension que cette classe. Le concept de chaise contient tous les éléments communs à l'ensemble des chaises.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
L'ordre naturel repose sur des lois que la raison est capable de découvrir. L'ordre social repose sur des décrets qui, idéalement, devraient être des décrets de la raison et qui, de fait, dépendent plus des circonstances, d'intérêts politiques, économiques ponctuels.
Rendement d'un travail intellectuel ou manuel par heure. Une bonne productivité consiste à accomplir un maximum de travail en un minimum de temps.
Qualité ou signification d'une chose abstraite (le vrai, le bien). C'est à partir de Nietzsche que la notion de valeur a été introduite dans la philosophie. Nietzsche a critiqué de façon radicale les valeurs chrétienne, trouvant l'origine de toute valeur chez l'homme.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.
Chiffre de référence utilisé pour indiquer les variations de l'activité économique d'un produit ou d'un secteur et servant à rééva luer les prix. Exemple : indice du coût de la construction, indice des prix à la consommation...
Voie de recours de second degré permettant la réformation ou la confirmation d'une décision prise en première instance.

Liens utiles