Le désir est-il l'essence de l'homme et le pousse-t-il à agir dans le but d'atteindre la satisfaction ?
Publié le 16/03/2004
Extrait du document
Questionnez
: N'est-ce
pas là
diminuer
l'homme en
faisant du
corps la
prison de
l'âme ?
Certes, on
peut dire
que désirer
c'est
manquer de
quelque
chose, c'est
en être
privé. Mais
cela
suffit-il à
condamner le
désir et,
avec lui, le
corps ? A
vrai dire,
il est
possible
d'affirmer
l'égale
dignité du
corps et de
l'âme, du
désir et de
la raison.
Or c'est
justement
cette idée
que refusait
l'idéalisme
des Anciens.
[]
1. Expliquez
: En effet,
l'idéalisme,
avec Platon,
prétendait
démontrer la
supériorité
de l'âme sur
le corps,
sur la
matière.
Sans pour
autant nier
l'existence
du désir,
cette
tradition
s'employait
à en
combattre
les effets
jugés
mauvais pour
l'homme.
C'était
juger que le
corps est
une prison
et que, par
conséquent,
la liberté
ne consiste
pas à suivre
ses désirs,
mais à les
vaincre.
2.
Liens utiles
- Paul Valéry écrit dans le Préambule pour le Catalogue
- Spinoza a dit "le Désir est l'essence même de l'homme".
- Le désir est l'essence de l'homme de B. SPINOZA
- Peut-on connaître l'objet de nos désirs ? Le désir sait-il ce qu'il cherche ? Et par là même, peut-il atteindre son but, ou est-il condamné à l'errance ?
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