Le colonel Chabert (Question et réponses type)

Travail sur Le Colonel Chabert pour 

1-Rappelez le contexte historique du livre. Quelle période historique couvre l'histoire du colonel ? Rappelez les dates et relevez des citations à l'appui.

Le livre se passe Au alentours de 1815, vu qu'à la page 52 et 53 on se rend compte que les clercs copient un rapport daté de Juin 1814. Le livre se passe plus généralement sous le règne de Louis XVIII, donc durant la Restauration.

L'histoire du colonel Chabert est couverte par le règne de Napoléon Bonaparte, plus particulièrement autour de la bataille d'Eylau, en 1812 car à la page 64, le colonel Chabert dit en réponse à quel Colonel Chabert : « Celui mort à Eylau » et comme la bataille d'Eylau eut lieu en 1812, on en déduit que l'histoire du colonel Chabert se situe de 1812 en avant.

2-Relisez le récit que Chabert fait de sa vie, des pages 63 à 70 et des pages 75 à 76. Où est né le colonel ? Citations.

Le Colonel Chabert est né orphelin, dans Paris car à la page 120 on dit que le colonel Chabert qui commençait aux Enfants Trouvés finit à l'hospice de la vieillesse.

3-Quels lieux a-t-il traversé avant son retour à Paris ? Citations.

Le Colonel Chabert, a commencé son voyage de la fosse commune d'Eylau, pour ensuite être transporté à « l’hôpital d'Heilsberg » (p.68) puis il fut chassé dans diverses petites villes d'Allemagne, avant d'aller en prison à « Stuttgart » (p. 66). Il se retrouve soudain à « Ravenne » (p. 73) puis il arriva à Carlsruhe (p.74) et alla ensuite à « Strasbourg » (p.74) pour ensuite arriver à « Paris » (p.74)

4-Que lui apporte son retour à Paris ? Citations.

À Paris, il apprend que sa maison n'existe plus (« Je n'y vis plus mon hôtel, il avait été vendu, démoli » (p.75)). Il reçoit aussi l'aide de M. Derville qui accepte de lui verser une rétribution de cinquante francs tous les dix jours. Il y retrouve aussi de vieux amis chez lesquels il loge « dans le faubourg Saint-Marceau, rue du petit banquier » (p.79). Chez les « Vergniaud » (p.79).

5-Relisez les passages suivants :

*p 49 à 51 : description de l'étude

*p 81 à 84 : le lieu de vie du colonel

*p 99 à 100 : le lieu de vie de la comtesse

*p 122 à 123 : l'antichambre de Greffe

Comment sont décrits les lieux ? Et notamment quels sont les points de vue adoptés ? Quelles sont les perceptions adoptées (visuelles, olfactives...) ? Quelles sont les couleurs dominantes ? Que révèlent ces descriptions sur les lieux et les gens qui y vivent et travaillent ? Appuyez-vous sur des citations.

P. 49-51= p. 51-53 / p. 99-100=p. 95-96/ p.122-123= ??

• La description de l'étude : Ce lieux est décrit de façon partielle, ne révélant que les lieux où une action se produit : l'ornière, la porte. Le point de vue adopté est un point de vue externe car le narrateur ne fait que décrire ce qu'il voit. Les perceptions adoptées sont les perceptions visuelles (« à la hauteur de la croisée » (p.51)), auditives (« exclamation » (p.51)) et de toucher (« lança railleusement » (p.51)). Les couleurs ne sont ici pas décrites. La description du lieu nous révèle que c'est un espace ressemblant à une tour, à cause de l'ornière, donc cela nous donne une impression d'emprisonnement des personnages qui se trouvent à l'intérieur. Cela nous amène aussi à penser que les personnes qui se trouvent à l'intérieur de cette salle seront sérieux et travailleur.

• Le lieu de vie du colonel : Ce lieu est décrit de manière à faire ressortir chaque défaut, chaque marque d'usure. Il est décrit par l’œil de M. Derville (« se dit Derville » (p.81)). Les perceptions adoptées sont des perceptions visuelles (« œil » (p.81)), auditives (« demanda » (p.81)), olfactives (« fumier » (p.82)), touché (« tendit » (p.82)). Les couleurs dominantes sont les couleurs de la paille, de la terre et de la chaume. Cette description nous révèle que les personnes à qui appartient ce modeste refuge sont particulièrement démuni.

• Le lieu de vie de la comtesse : Ce lieu est décrit de manière générale (« charmant salon » (p. 95)) et plus en détail quand aux éléments qui s'y trouvent (le singe, la comtesse, vases en porcelaine). Le point de vue est encore celui de M. Derville (« Derville savait » (p.92)) qui est le seul personnage apparent à pouvoir décrire la scène mis à part la comtesse et occasionnellement le singe. Ce lieu nous fait penser que la comtesse est très riche, qu'elle est aussi attirée par les espèces exotiques (le singe) et qu'elle aime à donner une bonne apparence de chez elle (le vase).

Attention : faites le travail sérieusement. Je veux des réponses DÉVELOPPÉES appuyées par des CITATIONS...