Le Bourgeois Gentilhomme de Molière

Acte I    Dans la maison de monsieur Jourdain, le maître de musique et le maître de danse critiquent la médiocrité du maître de maison. Celui-ci n'est pas vraiment intelligent, mais il paie bien. Il ne perd pas une seule occasion pour faire admirer sa riche tenue à tous ses professeurs. Tout ceci avant d’écouter la sérénade composée à son intention.    Acte II    Monsieur Jourdain commande au maître de musique un concert par semaine accompagné d'une grosse trompette marine. Au maître à danser, il demande à apprendre l'art de faire la révérence devant une marquise. Mais une fois le maître d’armes arrivé, tous se disputent, chacun étant persuadé de la supériorité de son savoir. Ensuite vient l'heure du maître de philosophie qui, après avoir fait son serment et parlé longuement de la tolérance, n'hésite pas à se jeter également dans la dispute. Après cela, Monsieur Jourdain demande au maître de philosophie de lui enseigner la philosophie, mais il ne veut apprendre ni la logique, ni la morale et encore moins la philosophie, trop compliquée. Ce qu'il veut, c'est apprendre l'orthographe, apprendre à prononcer les voyelles, à différencier les vers de la prose, car tout ceci lui sera nécessaire dans sa rédaction d'un mot doux.    Acte III    Nicole, la servante, est prise par un énorme fou rire en voyant monsieur Jourdain habillé tel un gentilhomme. Par contre, madame Jourdain ne réagit pas de la même manière, puisqu'elle n'hésite pas à faire part à son mari qu’elle le trouve ridicule. Après cela, c'est l'arrivée de Dorante, un comte que connaît monsieur Jourdain et qui lui emprunte constamment de l'argent. Ce comte lui fait croire qu'il parle de lui à la marquise Dorimène et le prévient de sa venue le soir-même. Nicole a écouté en cachette et prévient madame Jourdain que son mari prépare quelque chose dans son dos. Madame Jourdain décide alors de préparer elle-même le mariage de sa fille, de manière à ce que Nicole annonce à Cléonte, l'amant de Lucile, que madame Jourdain est favorable à leur mariage. Cléonte s'en va donc faire sa demande au père de Lucile, mais malheureusement celui-ci refuse de le prendre pour gendre car il n'est pas gentilhomme. C'est ensuite la rencontre entre Dorimène et monsieur Jourdain, en présence de Dorante. Celui-ci la courtise en son propre nom et ne mentionne même pas le nom de M. Jourdain en lui offrant ses cadeaux. Ce dernier rate ses révérences et compliments devant la marquise.    Acte IV    La fête est interrompue par l'arrivée de Madame Jourdain qui semble être très fâchée et réprimande donc tout le monde. Par après, Monsieur Jourdain, resté seul, reçoit la visite d'un homme qui prétend le connaître. Cet homme lui annonce que le fils du Grand Turc souhaite épouser sa fille Lucile et le rendre par la même occasion "Mamamouchi". Le fils du Grand Turc n'est autre que Cléonte déguisé, qui assiste à l'anoblissement de monsieur Jourdain selon des coutumes turques.    Acte V    Dorante persuade Dorimène de se prêter au jeu pour favoriser le mariage de Cléonte. Dorante et Dorimène présentent leurs félicitations à Monsieur Jourdain et se marient par la suite. Lucile arrive à son tour et refuse le mariage jusqu'à ce qu'elle reconnaisse Cléonte déguisé. Madame Jourdain était aussi opposée à ce mariage jusqu'à ce qu'on l’ait mise au courant. Le livre se termine donc par un triple mariage à savoir; Cléonte et Lucile, Dorante et Dorimène ainsi que Nicole et Covielle.