Devoir de Philosophie

Le bonheur aux charmettes de Rousseau

Publié le 28/04/2013

Extrait du document

rousseau
Le bonheur aux Charmettes de Jean Jacques Rousseau Le bonheur aux Charmettes est un extrait du livre VI des Confessions, écrit par Jean Jacques Rousseau qui est un homme des Lumières, philosophe écrivain du 18ème siècle et aussi autodidacte qui a écrit de nombreux livres dont Julie ou la Nouvelle Héloïse. L'extrait étudié ici traite du thème du bonheur.Nous allons tout d'abord commencer par montrer la réminiscence du passé et enfin la vision du bonheur propre à Rousseau. Réminiscence du passé a) auteur, narrateur, personnage -> analyse des « je « ( « je me levais « ; « j'étais heureux « ... ) = l'auteur dans sa jeunesse -> le jeune homme -> A la fin du texte : « j'ai pour jamais perdu « ; « je ne vois plus rien « ; « je parle « -> « je « = l'auteur narrateur -> l.11 à 16 : utilisation de l'imparfait et du parrallélisme imparfait d'habitude/ de répétition retour en arrière le lecteur ressent les émotions du personnage b) Renouvellement du pacte autobiographie -> pacte autobiographique = accord entre le lecteur et l'auteur , sincérité de l'auteur envers le lecteur , l'auteur cherche à convaincre ; et à être juste et fidèle à sa mémoire -> l.17 à 21 : « Rien de tout ce qui m'est arrivé ... comme s'il durait encore. « -> l'auteur énonce au lecteur qu'il va être sincère et dire que la vérité. -> l'auteur raconte uniquement une partie de sa vie -> la plus heureuse. Le reste semble inutile, futile (l .18 à 21) -> l.5 à 8 : question de rhétorique = cherche à convaincre le lecteur, prouver sa profonde bonté Difficulté à exprimer ses sentiments -> l.8 à 11 = question de rhétorique -> le personnage a des difficultés à exprimer le bonheur, l'auteur n'a pas de définitions exactes du bonheur -> Comme Rousseau le précise, le bonheur = un état , un sentiment -> on le ressent , on le vit mais ne peut être goûté, senti (l.10-11) La vision du bonheur propre à Rousseau a) Le bonheur vécu par Rousseau -> analyse de la syntaxe : phrases courtes = simplicité du bonheur ; emploi de l'imparfait = habitudes des moments vécues ( l'imparfait donne un rythme lent à sa description) ; l.11 à 14 -> sujet « je « accentue les moments de bonheur propre à Rousseau La ponctuation = la virgule permet le lien des différentes actions ; les deux points vont marquer une conclusion significative des actions simples décrites par l'auteur. -> analyse des figures de style = répétition de « et j'étais heureux « = l'auteur insiste sur son bonheur ; il s'agit d'un parrallélisme. Accumulation des proportions = illustre réellement l'aspect du bonheur vécu par Rousseau 2 choses qui lui procure le bonheur =la nature « soleil « ; « les bois « ; « les fruits « ... ; et sa mère « je voyais Maman, et j'étais heureux « b) un bonheur éphémère -> l.11 à 16 : état de bonheur de Rousseau ; imparfait puis retour au présent (« rappelle «) -> A partir de la ligne 17 les phrases sont longues. -> « mais « ligne 20 marque l'opposition entre la période où ses moments sont confus et l'époque réelle de son bonheur. -> retour à la réalité « je ne vois plus rien dans l'avenir qui me tente ; les seuls retours du passé peuvent me flatter « Omniprésence du passé -> l.5 à 8 : question de rhétorique = omniprésence du passé. L'auteur revient souvent sur son passé. -> termes mélioratifs pour qualifier son court passé « court «, « paisible «, « moments précieux «, « aimable cours « -> l.23 à 25 : « les seuls retours du passé peuvent me flatter, et ces retours si vifs et si vrais dans l'époque dont je parle me font souvent vivre heureux malgré mes malheurs « = ses souvenirs adoucissent ses malheurs. Dans cet extrait, Rousseau nous raconte une partie de son enfance qui montre de nombreux moments de pur bonheur . Il passe un accord avec le lecteur pour uniquement dire la vérité sur son passé. Il nous raconte ainsi sa vie et ses émotions lorsqu'il vivait un bonheur extrême aux Charmettes, un cadre idyllique. On pourra rapprocher ce texte à la citation de Marguerite Yourcenar «  Il ne faut pas pleurer pour ce qui n'est plus mais être heureux pour ce qui a été « qui rejoint l'esprit du bonheur de Rousseau, c'est à dire être heureux pour ce qu'on a vécu.

Liens utiles